• LE BLOG DE Lunaria

    Autant vous dire que je n’avais plus trop envie de revoir Michel. Il avait abusé de ma femme et de ma secrétaire, sous mon toit et sous mon nez ! Ca ne l’avait aucunement dérangé… Il m’était toujours sympathique mais… j’étais profondément dégoûté. Mais, je savais qu’au fond de moi, j’étais tout simplement jaloux de lui…

    C’est Michel qui me téléphona, quelques semaines après cette fameuse soirée.

    — Alors, on remet ça quand mon petit François ? demanda-t-il.
    — T’es vraiment qu’un porc. Tu ne penses qu’à ça.
    — Eh, oh, du calme, mon vieux ! Qu’est-ce qui se passe ?
    — Tu en as bien profité, mon salaud.
    — Mais de quoi tu parles ?
    — Je te parle de Cynthia.
    — Ah oui, Cynthia, ta secrétaire…
    — Ce n’est plus ma secrétaire !
    — Ah vraiment ?
    — Je l’ai viré.
    — Mais pourquoi tu l’as viré ?
    — Tu veux vraiment le savoir ?
    — Ce n’est pas à cause de moi quand même ?
    — Non… enfin oui et non.
    — Bon, ce n’est pas clair ton histoire, c’est quoi le problème ?
    — Le problème ? Tu veux le savoir, le problème ? Eh bien Cynthia, moi aussi je voulais me la faire… Et depuis longtemps !
    — Ah bah, ça alors ! Tu voulais te la faire. Et tu m’as laissé la baiser devant toi, comme ça, sans rien dire ? Chapeau, mon gars !
    — Je ne pensais pas que tu la baiserais devant nous et qu’elle irait aussi loin…
    — Je suis désolé, vieux, mais si tu m’avais dit ça avant, je n’aurais peut être rien fait… Mais c’était un sacré bon coup cette fille !
    — Oui, merci, je sais, j’étais là ! Amandine ne t’a pas laissé indifférent non plus d’ailleurs…
    — Pourquoi tu dis ça ?

    Il avait fait des trucs dans mon dos, avec ma femme, mais il ne savait pas que j’étais au courant. Par amitié, j’aurais aimé l’entendre faire des aveux de son propre chef, mais en avait-il les couilles ? Je lui avais tendu une sacré perche là. Après un court silence, il sembla embarrassé et changea de sujet…

    — Hum, tu sais, Cynthia cache bien son jeu. Quand je l’ai raccompagné, elle en voulait encore.
    — Hein ? Mais qu’est-ce que tu me racontes ? Je suis sûr que c’est toi qui en voulais encore !
    — Oui, bien sûr… Mais là, ce n’était pas moi le demandeur. Elle m’a caressé l’entrejambe tout le long du trajet. Arrivé en bas de chez elle, je bandais à mort…
    — Et elle t’a sucé ?
    — Oui. Mais après, elle a récupéré mon sperme dans un sac plastique. Elle m’a dit qu’elle voulait s’habituer au goût et s’entraîner à l’avaler tranquillement chez elle avec une copine. Elle m’a fait jouir… trois fois de suite ! J’étais complètement épuisé en rentrant. Une vraie cochonne cette fille, j’te dis !
    — Je ne veux plus rien entendre !
    — Hey, calme-toi ! Je te dis la vérité et tu m’engueules.
    — Tu parles…
    — Et ta femme, elle est au courant ?
    — De quoi ?
    — De ton attirance pour Cynthia…
    — Bien sûr que non. Notre couple exploserait à coup sûr et je n’ai pas envie de divorcer. Même si je pense qu’elle a eu de sérieux doutes lors de la soirée…
    — Écoute, alors voilà, je te propose un deal. Je ne lui parlerais jamais de ton histoire avec Cynthia mais en échange, je ne veux qu’une seule chose, une toute petite chose…
    — Quoi ?
    — Une nuit avec ta femme.
    — Jamais ! Ca ne va pas la tête ?
    — Alors, je vais devoir tout lui dire à propos de toi et Cynthia… Ton petit voyage d’affaires avec elle, car vois-tu, elle m’en a parlé. Je n’avais pas fait le rapprochement mais là… Je comprends mieux pourquoi tu nous as demandé de jouer au faux couple tous les deux…
    — …
    — Je te le répète, accepte mon offre, ça vaut mieux.

    Et il raccrocha. J’étais blanc comme neige, je balançai le téléphone à travers mon bureau au moment précis où ma nouvelle secrétaire entrait. Elle manqua de recevoir l’objet en pleine figure et me regarda avec un air sévère, en me grondant comme si j’étais un petit garçon. C’était mal barré avec elle aussi. Mais je m’en foutais, car je savais que jamais je ne coucherais avec elle : j’avais embauché une vraie lesbienne cette fois…

    * * * * *

    Cela me travaillait, j’avais peur que ma femme l’apprenne par Michel. Me faisait-il marcher ? Et Cynthia, que lui avait-elle raconté ? J’étais inquiet, ma femme était trop jalouse pour éveiller le moindre soupçon…

    Le lendemain, Michel me téléphona au boulot…

    — Salut, François.
    — Ah c’est toi, je n’ai pas trop le temps là…
    — Alors tu as réfléchit ?
    — A quoi ?
    — A ma proposition…
    — Tu blagues ? Écoute, si t’es vraiment en manque, on peut s’arranger. Je connais une fille… Une vraie bombe. Je peux te la présenter…
    — Non. C’est ta femme que je veux.
    — Mais elle n’acceptera jamais. Même si je lui demande à genoux…
    — Ça, c’est ton problème.
    — Mais comment veux-tu qu’elle accepte un truc pareil ?
    — OK, alors voilà ce que je te propose : tu vas l’attacher à ton lit et lui bander les yeux. Ensuite tu partiras et tu me laisseras seul avec elle. Tu pourras revenir le lendemain matin.
    — Et c’est tout ?
    — Oui, c’est tout.

    Cette fois-ci, c’est moi qui raccrocha. Il voulait se taper ma femme et en échange il ne dirait rien, il resterait muet comme une carpe au sujet de mon flirt avec Cynthia… Lui qui avait déjà eu droit à de nombreuses gâteries de la part de ma femme… J’étais désespéré. Après quelques jours et après avoir intercepté à temps une première lettre anonyme adressé à Amandine, où il dévoilait tout, je cédais à son chantage qui devenait de plus en plus pesant…

    Le jour choisi fut un samedi soir. J’avais tout préparé, dîner aux chandelles et champagne à volonté. Les yeux d’Amandine pétillaient de bonheur. Elle ne voyait pas ma souffrance, cachée par ce trop-plein d’alcool qui coulait en moi. Tout fut fait comme Michel le désirait. Elle se retrouva nue, attachée au lit par des menottes, avec un bandeau noir sur les yeux. Elle n’en pouvait plus et n’attendait qu’une chose, c’était mon sexe en elle. Elle rigolait et battait des jambes en attendant cette pénétration tant désirée.

    Malheureusement pour moi, je m’éclipsai et allai ouvrir à Michel qui m’attendait dehors. Je lui remis la clé des menottes et avant que mon poing ne lui fracasse le crâne, je m’éloignai de cette maison où il allait se passer un acte immoral.

    La nuit fut longue, sans doute autant pour elle que pour moi. Je terminai ma nuit dans un bar glauque, qui ressemblait à un lieu de rencontre des désespérés de la vie. Bref, j’étais au bout du rouleau. Je m’endormis un peu et finis par quitter cet endroit à l’aurore.

    À mon retour, j’allai directement dans la chambre. Ma femme était nue, allongée sur les draps, mais sans menottes ni bandeau. Je voyais son corps traversé par un rai de lumière qui entrait dans la chambre. Il y avait une forte odeur de foutre. Il avait dû jouir plusieurs fois, ça sentait encore le sperme. En m’entendant arriver, elle ouvrit doucement les yeux et tourna son visage vers moi.

    — Ah, c’est toi, mon amour ! C’était vraiment bon hier soir, hmm, quel pied ! dit-elle en se blottissant dans son oreiller.
    — Tu as aimé ?
    — Tu plaisantes ! J’ai a-do-ré !
    — Si tu le dis.
    — Et puis, j’étais tellement excitée avec ce bandeau sur les yeux. C’était une très bonne idée de ta part.
    — C’était un de tes fantasmes d’imaginer coucher avec un autre homme que moi, alors j’ai pensé au bandeau.
    — Oui, mais tu es un petit cachotier quand même.
    — Comment ça ?
    — Bah, tu sais de quoi je parle, non ?
    — Hmm, oui… bien sûr, mentis-je.
    — C’était surprenant au début, mais je ne m’attendais pas à ça. J’ai joui comme une folle.

    Mais qu’est-ce qu’elle racontait ? Qu’est-ce qu’il lui avait fait de si spécial ?

    — Qu’as-tu préféré cette nuit ?
    — Je ne sais pas… Peut-être recevoir tout ce sperme qui coulait non-stop… Cela m’excitait d’en avoir partout sur le corps…

    Michel éjaculait toujours autant à priori. Il a dû la sauter plusieurs fois, mais quel étalon ce mec… Pourtant, elle a bien dû s’apercevoir que ce n’était pas moi, je n’éjacule pas comme ça… C’était bizarre…

    — Et ce bandeau ! J’ai voulu l’enlever plusieurs fois mais tu me l’a laissé, petit coquin !
    — C’était pour ton bien, ma chérie, crois-moi.
    — J’entendais parfois des gémissements, voir des grognements de bête… J’imaginais des trucs dans ma tête… C’était vraiment étrange… Mais j’ai juste une question…
    — Ah oui, laquelle ?
    — Ils étaient combien ? Au moins une dizaine, non ? Moi, je n’en ai aucune idée…
    — …
    — Oui, je comprends, tu ne veux rien me dire… Ca restera secret et je suppose que je ne connaîtrai jamais leurs identités… Mais, y’avait de ces fougueux intrépides ! Tu as raison, ne me dis rien, je ne veux rien savoir. Jamais je n’aurais imaginé que tu accepterais de m’offrir à d’autres. J’ai adoré faire l’amour avec tous ces inconnus… Et moi qui pratiquait peu la sodomie, j’ai été servie ! Merci chéri…

    Je n’en croyais pas mes oreilles. Non seulement il avait sauté ma femme par tous les trous mais en plus il avait amené du monde avec lui. Je disparu avant qu’elle ne me voit bouillir de colère. Une fois dans le jardin, j’appelai Michel sur son portable.

    — Alors, tu es content ? Vous étiez combien ?
    — Je ne t’ai jamais dit que je serais seul, dit-il en rigolant.
    — Enfoiré ! C’était qui tous ces mecs, bordel ?
    — Bah, quelle importance ?
    — Si, je veux savoir ! Je veux savoir qui a baisé ma femme ! hurlai-je au téléphone.
    — Comme tu voudras. Je travaille sur un chantier de BTP en ce moment et mes ouvriers immigrés n’ont pas souvent l’occasion de tirer un bon coup, alors je leur ai proposé une petite sortie. Ils ne parlent pas bien français et n’ont pas vraiment la gueule de Brad Pitt, si tu vois je ce que je veux dire. Par contre, certains en avaient dans le pantalon. Ils étaient ravis, surtout quand ils ont vu ton Amandine…
    — Salopards ! Vous allez tous me le payer.
    — Fais pas le con ! En plus ils sont plus balèzes que toi, tu vas te faire mal.
    — Fumier !
    — J’ai même emmené mon neveu qui vient d’avoir dix-huit ans, il était encore puceau. Ta femme a vraiment apprécié sa queue à ce jeune homme : très longue mais fine. Ce crétin ne s’était jamais fait sucé de sa vie et ça lui à fait tout drôle quand il a éjaculé dans sa bouche. Ta femme a tout avalé et semblait surprise par ce goût un peu amer.
    — Espèce de gros dégueulasse ! Je vais te…
    — Tu veux des détails ? Alors je continue. Notre chef de chantier, d’origine Pakistanaise, a une déformation au niveau du sexe, ce n’est pas beau à voir. Il a une bite toute noire et au bout, une sorte de gland marron éclaté avec deux trous. C’est moche et à cause de ça, aucune femme n’a jamais voulu le sucer, ni faire quoi que ce soit d’autre avec lui. Et bien je peux te dire que ta femme a adoré et en plus c’était marrant de voir deux jets sortir simultanément…
    — Tais-toi ! Gros pervers, espèce de malade !
    — Ah oui, j’oubliais : j’ai tout filmé. Alors si j’étais toi, je resterais tranquille à l’avenir !

    Et il raccrocha. Je pleurais et riais en même temps. Mais pourquoi ça n’arrivait qu’à moi ce genre de truc ?

    Je suis retourné dans mon lit, les draps étaient encore humides, je me suis quand même blottis contre elle. Je l’ai serré fort, très fort, tout contre moi, mais quelque chose me dérangeait. C’était cette odeur insoutenable, comment faisait-elle pour dormir ? Las, je me couchais par terre comme un moins que rien… en attendant qu’elle se réveille.

    Pardon?

    JE VEUX PAS DE PUB BORDEL!

    J'aime quoi?

    Désolée mais je ne vois pas de quoi tu parles, alors sois tu t'exprime comme il faut ou soit je te met en liste noire.

    ...Tu ne sais rien de moi alors tu ferme ta gueule.

    Cordialement, une ptite coch*nne qui n'aime pas les connards.

    Apprend à écrire français et on en reparle ok?!

    ...Tu fais pitié...

    Avec tes messages qui font chier tu fait pitié.

    Tu m'harcele de messages limite dégueulasses depuis tout à l'heure.

    Quand on regarde les sujets de tes messages.

    Arrête de m'envoyer des messages toutes les minutes, d'écrire comme un gamin de faire de la pub et on en reparle!

     

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