• Quand le chef m’a appris que j’étais désigné volontaire pour être le tuteur du prochain stagiaire, j’ai fait grise mine, j’appréhendais déjà le retard dans les dossiers, les séances de coaching rébarbatives, les évaluations toujours difficiles.
    Quand, en plus, il m’annonça que c’était un contrat en alternance et que cela durerait 6 mois, j’ai caché ma joie.
    Quand enfin il me présenta le CV de mon stagiaire je repris des couleurs : Mon stagiaire se prénommait Lucie et avait 19 ans. La photo d’identité présentait un visage d’ange entouré de longs cheveux blonds et des yeux noisette qui donneraient des complexes à la mère de Bambi.
    Finalement ce tutorat s’annonçait plus agréable que prévu.

    Elle s’appelait Lucie Ferband ( Lucifer bande : Non mais franchement, on se demande parfois si les parents font gaffe au prénom qu’ils donnent à leurs enfants !).
    Elle était étudiante en commerce ( force de vente ou quelque chose d’apparenté) et devait profiter de ce stage pour mettre en pratique les théories fumeuses apprises en cours sur les techniques de vente avant d’être définitivement embauchée par la boite si ça marchait bien.
    Bien que je ne m’occupe plus de la vente depuis quelques années, le chef me caressa dans le sens du poil pour me convaincre de la chapeauter du début à la fin du processus commercial :
    « Tu restes mon meilleur vendeur, il n’y a que toi pour former les jeunes comme il faut et blablabla et blablabla »

    Je me suis donc laissé convaincre, il faut dire que la photo du CV était l’argument principal de mon acceptation. Mon chef me connaissait bien.

    On ne m’avait pas trompé sur la marchandise. Lorsque, quelques jours plus tard, Lucie se présenta à mon bureau, je me suis tout de suite dit qu’elle allait faire des ravages dans le domaine de la vente.
    Assez grande (environ 1m75), très fine (mais musclée), elle arborait une chevelure blonde descendant au milieu du dos. Sa minceur faisait d’autant ressortir la relative opulence de sa poitrine (mon œil connaisseur détecta immédiatement un beau 85 C).
    Bien qu’elle souriait peu, ses lèvres fines et peu maquillées découvraient parfois une dentition à la blancheur et à l’alignement parfaits.
    Par contre, pour sa rencontre avec son tuteur, elle avait opté pour une tenue très stricte : tailleur pantalon gris clair apparemment acheté pour l’occasion.
    Mon côté épicurien espérait qu’elle avait aussi dans sa garde robe des choses un peu plus courtes.

    Nous avons fait connaissance, je lui présentais d’abord la société, mon travail et le déroulé du stage à venir, puis je lui posais des questions sur son parcours scolaire et sur ce qu’elle attendait de cette période de mise en pratique.
    Je découvrais alors une jeune fille extrêmement timide ; elle rougissait et baissait les yeux à chaque parole qu’elle osait dire. Ce pouvait être là un gros frein pour la vente : L’assurance et la tchatche sont les qualités premières d’un bon vendeur. Mais après tout, elle était là pour apprendre.

    Pour la mettre à l’aise, je posai d’entrée les bases de notre collaboration :
    « – Je sais que l’on a une certaine différence d’âge mais comme tu es amenée à devenir une collègue, je propose qu’on se tutoie dés maintenant. »
    « – Comme vous voulez. »
    C’était pas gagné !

    Je l’emmenai ensuite faire le tour des bureaux pour qu’elle se familiarise avec les lieux et les autres collègues.
    A chaque entrée dans une nouvelle pièce, je remarquais les coups d’œil envieux des collègues masculins glissant sur les courbes avantageuses de ma stagiaire et le regard des collègues féminines dans lequel se mêlaient classiquement une pointe de jalousie et déjà un début de suspicion de promotion canapé.
    Dans l’ensemble, tout le monde l’accueillit assez chaleureusement et discrètement à l’exception de mon collègue Gilbert qui, lorsque je lui présentais Lucie, me lança de sa voix de stentor :
    « – Ben mon salaud ! T’as pas choisi la plus moche ! »
    Lucie baissa les yeux et piqua un fard.
    Merci Gilbert.

    Quant à Caroline, je dois préciser que depuis notre escapade en Provence, il ne s’était rien passé de spécial, nous avions repris chacun de notre côté notre train-train quotidien et lorsque nous nous rencontrions nous échangions une conventionnelle bise de collègues.
    Elle fut très sympathique avec la nouvelle stagiaire et lui souhaita la bienvenue avec une phrase qui avait pour nous deux un double sens évident :
    « – Tu es entre de très bonnes mains avec Christophe. Je suis sûre que tu vas apprendre des tas de choses intéressantes avec lui. » et elle s’éloigna non sans m’avoir décoché un clin d’œil complice.

    Dés le lendemain, nous sommes partis sur la route.
    Toute la semaine, nous avons enchaîné renouvellements de contrats, démarchage, service après vente pour qu’elle ait une vue d’ensemble du travail.
    Lucie me suivait partout mais n’ouvrait pas la bouche. Elle faisait un peu plante verte, belle plante en l’occurrence, même si, à mon grand désespoir, elle continuait à revêtir des tenues peu affriolantes et à cacher sa chevelure dans des chignons sévères. Peut-être voulait-elle se vieillir pour s’assurer une certaine crédibilité.
    Malgré cela, les clients visités semblaient apprécier cette compagnie féminine et j’osais imaginer ce que se serait si elle voulait bien jouer de ses charmes.
    Pendant les déjeuners où nous mangions en tête-à-tête, même topo : je peux me vanter de savoir pousser les femmes à la confidence, mais là, nada.
    Je pus tout juste apprendre qu’elle ne vivait plus chez ses parents depuis peu, ceux-ci lui louaient un F2 pas loin de l’agence et qu’elle faisait beaucoup de sport, de l’athlétisme. Mais à part ça, rien. Impossible d’obtenir des détails plus intimes, impossible de savoir si elle avait un petit copain par exemple.

    Les semaines suivantes, je la laissai prendre la parole sur quelques dossiers choisis à l’avance. Elle fit preuve d’une maîtrise technique indéniable mais au niveau relationnel, il y avait du boulot. Sortie des points techniques du dossier, elle était incapable d’argumenter où même d’instaurer un climat de confiance dans les entretiens. De même, au moindre imprévu, elle perdait ses moyens, je devais sans cesse lui venir en aide, la rassurer par un sourire ou bien reprendre la conversation à mon compte, à son plus grand soulagement.

    Pour remédier à cela, je lui proposai de pratiquer « à blanc » dans de petites mises en situation où je jouerais le rôle du client et elle le sien. Elle accepta et nous nous retrouvions donc une petite heure, quelques jours par semaine, pour une séance de coatching un peu surréaliste.
    Au début je restais gentil puis je corsais le jeu en jouant les clients retors afin de l’aguerrir un peu : Soit je m’amusais à faire semblant d’être occupé à autre chose sans l’écouter, soit je restais, mes yeux fixés sur les siens ; parfois je laissais mon regard rivé sur sa poitrine (ça c’était pas trop dur).
    Apparemment, ces séances lui convenaient.

    N’étant pas très lève tôt, elle arrivait souvent en retard au bureau, surtout depuis que j’avais instauré ces séances supplémentaires avant l’horaire habituel.
    Pour gagner du temps, je lui proposais de venir la prendre chez elle puisqu’elle habitait à deux pas de l’agence.
    Je pensais essuyer un refus dû à sa timidité maladive mais à mon grand étonnement, elle accepta bien volontiers. Elle devait vraiment avoir des difficultés pour être à l’heure et ma proposition lui laissait du temps supplémentaire.
    De mon côté, j’espérais que cela nous permettrait de faciliter notre relation dans un environnement extérieur au travail. Bien sûr, j’étais aussi curieux d’observer ma jeune stagiaire dans le cadre de son intimité.

    C’était une bonne idée. Cela lui permis de vaincre une grande part de sa timidité envers moi, même si elle persistait à me vouvoyer et à me serrer la main pour me dire bonjour.
    Chaque matin, j’avais donc droit à ma tasse de café préparée par ma stagiaire. En général, ses cheveux humides m’indiquaient qu’elle sortait tout juste de la douche et elle m’accueillait en tenue décontractée, le plus souvent en T-shirt court et pantalon de jogging taille basse. Ainsi, lorsqu’elle s’étirait pour atteindre ses tasses ou son café dans les placards de sa kitchenette, je pouvais apprécier ses abdos bien formés et la courbure aguicheuse de ses reins.
    Toujours un peu voyeur et prêt à profiter des belles occasions, je préférais quand elle était vraiment à la bourre. Je pouvais alors deviner qu’elle s’était habillée à la hâte pour m’ouvrir car des petits mamelons mouillés tendaient le tissu fin du T-shirt.
    Par deux fois, elle m’ouvrit n’étant vêtue que d’une serviette de toilette sommairement nouée sur sa poitrine.
    Evidemment, je n’espérais qu’une chose : que la serviette finisse par glisser malencontreusement en me dévoilant sa nudité parfaite mais non, elle était bien arrimée et l’envie me démangeait de la lui arracher sauvagement pour ensuite l’enlacer et lui imposer un baiser fougueux, la renverser sur le canapé, lui écarter les jambes, lui….… Stop ! Arrête tes films, Christophe !

    Invariablement, après le rituel du café, elle allait s’enfermer dans sa chambre et en ressortait déguisée en secrétaire de direction frigide. Nous commencions alors le petit jeu de rôle et les variantes que j’avais préparées avant de partir pour la journée.

    Ces cours particuliers semblèrent porter leurs fruits car peu à peu, elle réussit à avoir moins de difficultés.
    Malgré tout, elle ne parvenait pas à faire la différence toute seule. On ne pouvait pas dire que c’était grâce à elle que nous décrochions tel ou tel contrat.
    Je finis donc par lui lâcher le morceau :
    « – Tu sais, tu es très timide et c’est un handicap pour le commercial mais tu as aussi d’autres atouts que tu ne mets pas assez en valeur. Tu es très mignonne mais tu le caches derrière ta façon de t’habiller et de te coiffer.
    Tu t’es déjà bien améliorée mais je suis sûr que si tu t’habillais plus court, plus sexy, tu pourrais faire un malheur. C’est le printemps, tous les mecs ont les hormones en ébullition, il faut en profiter ! »

    Evidemment, cela la fit rougir jusqu’aux oreilles.
    « – Vous croyez ? »
    « – Mais bien sûr ! Essayes juste une fois, demain par exemple et on verra bien. »

    Le lendemain matin, nous n’avions pas prévu de séance de coaching et nous avions rendez-vous à l’agence. Lorsqu’elle pénétra dans mon bureau, il me fallut quelques instants pour la reconnaître. Au premier coup d’œil, j’ai d’abord cru qu’une pin-up s’était échappée du calendrier Pirelli caché derrière la porte du bureau de Gilbert et qu’elle errait à la recherche d’une issue de secours.
    Elle avait enfilé un chemisier blanc presque transparent sous lequel on pouvait deviner un soutien gorge en coton. Le chemisier était si ajusté que les boutons paraissaient souffrir le martyr pour le maintenir fermé malgré la pression explosive de la poitrine.
    Mais le plus éblouissant se situait au-dessous de la ceinture : un mini kilt couvrait à peine le haut d’une superbe paire de jambes dorées chaussées de ballerines noires.
    Bref, le fantasme ambulant d’un cadre japonais surmené. Ne manquaient que les couettes. Mais là encore, on ne perdait pas au change car, pour la première fois, elle avait laissé des longs cheveux lisses libres de toute attache.
    « – Ouah ! Tu avais tout ça dans ta garde robe et tu nous le cachais ? »
    « – Non, le kilt c’était un vieux truc à ma mère. »
    « – Ben il faudra que tu me la présente. Non je rigole ! Par contre, évite de te baisser sinon j’en connais qui vont se payer un bon torticolis. »
    « – Vous croyez que c’est trop ? »
    « – Euh disons que là, ce serait plutôt trop peu…Mais moi ça me va très bien ! Allez on s’en va discrètement avant de déclencher une émeute dans le service. »
    Trop tard ! A peine dans le couloir, nous avons croisé l’inévitable Gilbert.
    Mais le lourdaud en resta bouche bée et ne put décocher aucune de ses habituelles flèches assassines.
    En passant à sa hauteur, je lui fis un clin d’œil :
    « – T’inquiètes pas ! Je t’ai piqué la page de septembre ! »
    Je suis certain qu’il n’a rien compris.

    Dans la voiture, je pus enfin à loisirs admirer le galbe parfait des jambes de ma passagère. D’autant qu’une fois assise, la jupe déjà courte remontait encore. Lucie avait beau essayer de tirer dessus, rien n’y faisait, elle était obligée de laisser ses mains sagement sur ses cuisses pour conserver un minimum de pudeur.

    Notre rendez-vous du matin consistait en une renégociation d’un contrat arrivé à terme.
    Ce fut une réussite totale.
    Le client était si fasciné par la parure de manga nippon de ma stagiaire qu’il signa tout ce qu’elle lui présenta, renouvellement, options plus, assurance etc.
    Lorsqu’elle se baissa pour ramasser un crayon fort à propos tombé par terre, découvrant ainsi le renflement bombé de son entrejambe recouvert de coton blanc, on aurait pu lui vendre la Tour Eiffel à crédit !

    A notre retour dans la voiture, Lucie était euphorique :
    « – J’ai réussi ! Vous aviez raison, je l’ai fait ! C’est formidable ! » Et elle me colla un bisou sur la joue.
    Je ne l’avais jamais vue comme ça.
    Bien évidemment, je lui cachais que d’une part, j’avais ciblé ce client connaissant son goût prononcé pour les belles plantes et que d’autre part, j’avais baissé les prix au maximum de sorte qu’il ne puisse de toutes façons refuser son offre.
    Ca s’appelle de l’encouragement de motivation. Et ça avait fonctionné au-delà de mes espérances.

    Au déjeuner, pour fêter ça, je nous commandai une bonne bouteille de vin et à mon grand étonnement, Lucie accepta d’en boire, contrairement à son habitude.
    Dans l’euphorie conjuguée de sa réussite et de l’alcool, je réussis, ce jour là, à obtenir plus de détail sur sa vie.
    Comme je le présumais, elle n’avait pas de petit ami et visiblement n’en avait jamais eu, trop timide pour dépasser le stade des petits bisous de collégiens.
    Elle était vraiment excitée par sa matinée.

    La suite allait la refroidir.

    Le rendez-vous de l’après-midi concernait une réclamation d’un client jugeant notre prestation non conforme au contrat initial. La fiche technique indiquait que le client avait été fort désagréable au téléphone.
    Je craignais donc une rencontre houleuse mais lorsqu’il me vit si bien accompagné, l’animosité de l’irascible patron se délita. Il devint tout miel.
    Bien qu’il me revenait de mener cet entretien, Lucie resta l’unique point de convergence des yeux de notre interlocuteur. Sans aucune discrétion, celui-ci déshabillait du regard mon élève qui commençait à ne pas se sentir très à l’aise.
    A la fin, alors que nous cheminions vers les ateliers pour constater les points litigieux, j’entendis derrière moi un « Oh ! » indigné et j’eus juste le temps de me retourner pour voir la main de Lucie atterrir violemment sur la joue du chef d’entreprise. Elle me jeta un regard paniqué et couru dehors s’enfermer dans la voiture.
    Nous venions de perdre un client.

    Peu après, je rejoignis une Lucie effondrée, deux petites larmes coulaient sur ses joues.
    « – Il m’a mis la main aux fesses ! » me dit-elle d’une toute petite voix.
    En essuyant délicatement ses larmes, je tentais de la rassurer en comptant sur mes doigts :
    « – Premièrement, il n’aurait pas dû. C’est un goujat.

    - Deuxièmement, on l’a perdu mais c’est pas une grosse perte. De toutes façons c’était un chieur.

    - Troisièmement , c’est peut-être un peu trop tôt pour la mini jupe. Tu devrais essayer la longueur intermédiaire.

    - Quatrièmement, ce n’est pas parce que ça n’a pas marché cet aprem’ que ça remet tout en cause. Tu as vu ce matin que tu pouvais y arriver. Il va par contre falloir apprendre à te maîtriser dans ce genre de situations. Il y a d’autres réponses possibles que la grosse baffe.

    - Cinquièmement, c’est pour ça qu’on va devoir travailler ce cas de figure dans nos jeux de rôle, si tu es d’accord. »
    « – D’accord » me répondit-elle en reniflant.

    Nous avons pris le chemin du retour, Lucie resta silencieuse puis terrassée par tant d’émotions en une journée, s’endormit, la tête contre la vitre.
    J’en aurais bien profité pour relever discrètement son kilt et mater à loisir sa petite culotte et ainsi pouvoir me représenter de façon détaillée ce qu’il y avait en dessous, seulement, elle s’était assoupi les deux mains serrées entre ses cuisses musclées, m’interdisant donc la vue sur le saint des saints.
    Le spectacle de ses longues jambes fuselées demeurait cependant une compensation tout à fait acceptable.

    Dés le lendemain, j’arrivais chez Lucie avec la ferme intention de battre le fer tant qu’il était encore chaud. J’avais ma petite idée pour cela.
    Evidemment, en réaction aux événements de la veille, elle m’avait ressorti son tailleur pantalon démoralisant.
    « – Non non ! Je te l’ai dit hier, on ne reste pas sur un échec. Tu retourne dans ta chambre et tu m’enfile un truc plus cool. »
    Elle ressortit avec une robe demi-saison arrivant au genou. Parfait !
    Nous nous sommes installé sur son canapé pour notre répétition habituelle et comme souvent je fis mine de ne pas l‘écouter.
    J’étais assis de trois quarts par rapport à elle et au moment où je posai doucement la main sur son genou, elle s’arrêta et me jeta un regard interrogateur.
    « – Continue » dis-je comme si de rien n’était.
    Elle poursuivit donc et je commençai à caresser lentement son genou puis je remontai sur le début de sa cuisse avant de passer ma main sous le tissu de la robe.
    Elle eut des difficultés énormes pour rester centrée sur sa présentation mais ne m’arrêta pas.
    Je persévérai donc et ma main parcourait maintenant une grande longueur de cuisse chaude et douce.
    Je faisais aller et venir mes doigts sur sa peau tendre et à chaque tour, je progressais un peu plus vers le haut de sa cuisse.
    A un moment, elle finit par me dire :
    « – C’est très gênant. »
    « – Pour moi, ça me convient parfaitement » répondis-je innocemment. On peut dire que j’étais tout à fait heureux de joindre l’utile à l’agréable !
    Elle essaya de se reconcentrer mais ne savait plus vraiment où elle en était. Moi je savais parfaitement où j’en étais : Encore quelques centimètres et j’atteindrais la jointure des jambes.
    De fait, deux minutes plus tard, mes doigts atteignaient la pliure de l’aine et touchaient l’élastique de sa petite culotte.
    Elle retint sa respiration, parut amorcer un mouvement de recul mais ne me dit toujours rien à ce sujet, les yeux fixés sur son dossier et les paroles de plus en plus hachées par le trouble interne que je lui infligeais.
    Encouragé par son silence, je laissai le bout de mes doigts s’amuser sur l’élastique puis remonter le long de son mont de Vénus. Finalement, je plaquai ma main entière sur son entrejambe, tâtant avec délices la douceur de son petit minou à travers le coton fin.
    J’allais la pousser dans ses derniers retranchements en glissant ma main sous l’élastique mais je n’eus pas le temps de m’exécuter.

    Je n’ai pas vu arriver la gifle, je l’ai reçue en pleine poire.
    Je crois qu’elle a crié « Arrêtez ! » après avoir amorcé son mouvement de balayage instinctif.
    Immédiatement après, les mains jointes sur la bouche, elle me regarda d’un air affolé :
    « Oh ! Je suis désolée ! Je suis désolée ! Je suis désolée ! »
    Mes doigts tâtant ma joue momentanément insensibilisée, je la rassurai :
    « – T’inquiètes pas. Je l’ai cherché. C’était un test, mais on peut pas dire qu’il ait été totalement réussi. Va falloir que tu arrives à stopper ce genre d’avance sans forcément assommer le peloteur.
    D’ailleurs tu devrais sérieusement penser à te reconvertir dans le tennis parce que tu as un sacré coup droit. »
    « – Mais je vous avais dit que ça me gênait ! »
    « – Si tu crois que ça arrête les mecs, tu rêves debout ma belle. Tu dois apprendre à être ferme dés le début pour éviter les situations que tu ne pourras plus maîtriser. »
    « – D’accord, je…, je vais essayer »
    « -J’espère bien, parce que j’ai l’intention de recommencer les tests mais j’ai pas vocation à faire punching ball. »
    Cela sembla la dérider un peu.

    Effectivement, lors de mes tentatives, les jours suivants, elle m’arrêta d’un bras ferme dés que je posais la main sur son genou tout en me demandant avec le sourire de « rester professionnel ». Elle avait bien appris la leçon. Même si c’était le but du jeu, intérieurement, je ne pouvais que regretter ses premiers atermoiements qui m’ont procuré des sensations fort agréables.
    D’aucuns pourraient m’objecter que j’aurais dû la laisser tranquille, qu’elle était assez grande et qu’elle s’aguerrirait toute seule au fil du temps ou alors qu’elle laisserait tomber un boulot dans lequel son physique lui faisait risquer des abordages intempestifs.
    Je leur répondrais que cela aurait été dommage de gâcher un si beau potentiel, j’avais envie de la voir réussir.
    Et honnêtement, comme un bon joaillier, j’éprouvais un certain plaisir à « dégrossir » ce diamant brut.

    Depuis la première main aux fesses, la jeune fille n’avait pas eu à essuyer d’autres tentatives incorrectes de la part de clients. Je ne pouvais donc pas savoir si notre travail de fond avait porté ses fruits. Car c’est une chose de repousser les avances d’un collègue alors que vous savez qu’il joue un rôle, c’en est une autre de repousser celles d’un client qui tient la réussite de votre travail entre ses mains.
    De fait, la mise en pratique ne fut pas si simple.

    Avec le recul, je pense que c’était ma présence qui décourageait les velléités offensives des peloteurs potentiels.
    Cette impression que j’avais déjà me fut confirmée un mercredi après-midi.
    Nous visitions un gros client qui, pour rendre la conversation plus agréable, nous avait installés dans ce qui formait le coin salon de son bureau : Un canapé et deux fauteuils y encadraient une table basse.
    J’avais bien remarqué que le gars s’était positionné de manière à pouvoir aisément plonger son regard entre les cuisses de Lucie, assise juste en face de lui, ci celle-ci venait à écarter inconsciemment les jambes.
    Effectivement, il écouta ma présentation d’une oreille distraite, les yeux plus souvent attirés par la magnifique paire de ciseaux qu’il avait en face que par mes schémas, je l’admets, plutôt rébarbatifs.
    Qui pouvait l’en blâmer ? Certainement pas moi !

    Lorsque mon portable sonna, je m’excusai en précisant que c’était un coup de fil très important qui risquait de durer longtemps et je m’éclipsai dans le couloir.
    En général, je ferme toujours mon portable lors de rendez-vous, mais là, c’était différent et réellement important.
    Voyant les choses bien engagées, je n’avais eu aucun scrupule à laisser le bébé à mon assistante.

    Dix bonnes minutes plus tard, mon coup de fil s’éternisait et ma batterie commençait à crier famine quand la porte du bureau s’ouvrit à toute volée sur une Lucie écarlate qui passa rapidement devant moi sans me regarder.
    Je jetai un œil dans la pièce : Le responsable était à genoux par terre, se tenant à deux mains l’entrejambe dans une grimace laissant à penser que ses terminaisons nerveuses étaient à rude épreuve dans cette région.

    J’abrégeai en urgence ma conversation téléphonique puis essayai de réparer les pots cassés. En vain.
    Je ne répéterai pas ici la totalité des exclamations que notre interlocuteur déversa (exclamations traditionnellement traduites en caractères gothiques dans les BD) mais je vous laisse imaginer au vu de la phrase qui résume le mieux son propos :
    « C’est pas la peine de me mettre une petite pute sous le nez si on a pas le droit d’y toucher ! »
    Nous avions perdu un second client.

    Je retrouvai Lucie qui m’attendait toute penaude prés de la voiture.
    A mon approche, je vis ses larmes monter.
    Je l’attirai contre moi pour la réconforter et elle se blottit dans mes bras en sanglotant :
    « – J’y arriverai jamais ! J’y arriverai jamais ! »
    Je la rassurai comme je pus avec des mots banals mais qui font toujours du bien en de telles circonstances.
    Nous sommes restés de longues minutes dans cette position et j’aurais bien prolongé encore car j’éprouvais une satisfaction certaine à humer son parfum dans ses cheveux, à sentir sa poitrine contre mon torse pendant que je réchauffais son petit corps tremblant, mes mains caressant son dos et ses reins.

    Au bout d’un moment, nous dûmes nous séparer, un peu gênés de cette intimité soudaine et incongrue.
    Durant le trajet du retour, elle ne pipa mot et je dus attendre le lendemain pour qu’elle me donne quelques détails sur ce qui c’était passé dans ce foutu bureau : Selon elle, au début tout allait bien avant que le gars ne commence à mettre sa main sur sa cuisse après s’être assis à côté d’elle.
    Elle avait d’abord fait « comme à l’entraînement », refusant ses avances, mais lorsqu’il avait insisté, elle n’avait pas osé le repousser une seconde fois. Il en avait profité pour approfondir son avantage avant de lui sauter carrément dessus. C’est à ce moment là que le tibia de la jeune fille avait fort à propos rencontré les « coroñes » du monsieur, les lui remontant jusqu’aux amygdales.

    Evidemment, cette nouvelle perte, dont l’ampleur dépassait amplement celle de la première, ne plut pas du tout à notre direction et, le jour même, nous étions tous les deux convoqués par le grand chef.
    Ne connaissant pas les tenant et aboutissant de l’affaire, celui-ci nous passa un savon d’anthologie et j’eus l’impression qu’il aurait viré Lucie sans sommations si je n’avais décidé au dernier moment d’endosser l’intégralité de la responsabilité de cette catastrophe.
    Lucie voulut protester mais je l’en dissuadai d’un regard.
    Nous en fûmes quittes pour un sermon et un avertissement sans frais.

    En sortant, Lucie me remercia et je crus deviner des larmichettes d’émotion au coin de ses yeux de biche.
    Je crois que c’est à partir de ce moment que son regard envers moi changea peu à peu. Elle ne voyait plus seulement le maître de stage ou le collègue mais aussi un ami….. voire peut-être plus.
    Je comptais sur la suite pour conforter ce changement de position.

    En effet, la semaine suivante serait consacrée à une tournée en province pour visiter et démarcher des clients plus éloignés. Nous allions devoir coucher à l’hôtel et nous côtoyer encore plus longuement.

    Bien sûr, ne portant pas le même nom, il n’y eut, cette fois, aucun quiproquo nous permettant de faire chambre commune. A mon grand regret, croyez le bien !

    Nous avons donc passé cinq jours ensemble, du petit déjeuner au dîner et bien que je n’aie pas eu l’intention de la draguer au-delà de mon penchant naturel au flirt innocent (ou presque), il fut très agréable pour moi d’avoir ce joli minois en face de moi tout ce temps.
    Après le travail, toutes les fins d’après-midi, nous consacrions une heure et demi à une passion que nous nous étions découvert en commun : la course.
    Je peux me targuer d’être une pointure en la matière puisque j’ai quelques marathons à mon actif mais j’avais avec moi une sparing partner qui n’avait pas grand chose à m’envier.
    Alors que nous commencions toujours en douceur, il arriva fréquemment que nous finissions au sprint pour nous amuser et nous tester mutuellement. La jeunette était encore très joueuse !
    Bien sûr, il m’était particulièrement agréable de la laisser mener le train car je pouvais ainsi mater à volonté son joli petit cul en action, parfaitement moulé dans son shorty.

    Ce séjour en Lorraine contribua grandement à nous rapprocher, surtout le dernier soir, à cause d’un impondérable intervenant de façon fort opportune, pour mon plus grand bonheur :

    Nous avions terminé notre séance de jogging à un train d’enfer et j’étais tout juste sorti de ma douche quand on toqua à la porte. Je nouai à la hâte une serviette sur mes hanches avant d’aller ouvrir ; c’était ma jolie stagiaire encore toute trempée de sueur, une serviette,des affaires propres et une trousse de toilette à la main.
    Me voyant dans mon quasi plus simple appareil, elle eut une seconde d’hésitation, le temps de s’attarder sur la bosse qui déformait un peu le devant de ma serviette ( et oui, la douche avait été bien revigorante) puis me demanda :

    « – Ma douche est HS ! J’ai vu la réception, ils vont appeler le plombier et me changer de chambre ce soir mais là, j’ai besoin de prendre une douche tout de suite, je ne peux pas rester comme ça deux heures !
    Est-ce que je pourrais utiliser votre douche si ça ne vous ennuie pas ? »
    « – Pas du tout ! Vas-y entre. » lui répondis-je en m’écartant.
    Je la précédais dans salle de bain où je ramassais à la va-vite mes affaires éparpillées qui sniffaient un peu trop le mâle puis lui laissait le champ libre.

    Quelques secondes plus tard, le bruit de pluie retentit de l’autre côté de la porte et je l’entendis chantonner.

    En attendant, il me démangeait de tirer profit de cette opportunité pour me rapprocher « physiquement » de mon élève mais comment ?
    Pas en entrant en coup de vent dans la salle de bain à la façon de Caroline ! Ca n’aurait été ni très galant ni discret et ça m’aurait fait passer pour un vieux lubrique à ses yeux.
    Me regardant dans un miroir, je me trouvais plutôt bien bâti, même si les poignées d’amour commençaient à concurrencer mes tablettes de chocolat et si les poils bruns sur ma poitrine reculaient imperceptiblement sous l’invasion insidieuse des blancs.
    Serais-je encore capable de plaire à une minette ?

    Je décidais donc finalement de tester mon « sex-appeal » tout en finesse (enfin presque) : Je me débarrassait vivement de ma serviette pour enfiler uniquement un boxer gris clair bien moulant mettant en valeur mes abdos et surtout mon membre viril toujours maintenu en forme par l’excitation de la situation.

    Quand Lucie sortit, elle me trouva donc dans cette tenue en train de vaquer en toute décontraction.
    Elle avait mon sèche cheveux à la main :
    « – Ou est-ce qu’on peut se sécher les cheveux ici ? »
    « – Pas dans la salle de bain : il faut une prise spéciale. Tu peux utiliser la prise à côté du lit. »
    Dans sa tenue de détente classique (T-shirt et pantalon de jogging) elle s’assit sur mon lit et entreprit de sécher puis de coiffer sa belle tignasse dorée.

    Pendant ce temps, je m’arrangeais pour avoir à chercher plusieurs fois des trucs dans le placard situé juste au-dessus d’elle, présentant ainsi, à hauteur de ses yeux, quasiment sous son nez, mon caleçon déformé par un organe que même une innocente vierge de 19 ans ne pouvait ignorer.
    Je n’attendais pas grand chose de tout ça mais j’éprouvais un petit plaisir pervers à imaginer la gêne certaine qu’elle devait éprouver.
    Effectivement, bien qu’elle fit semblant de ne rien remarquer, ses joues se parèrent de rose sans que l’on puisse attribuer cela uniquement à la chaleur du sèche-cheveux.

    Je m’attendais à ce qu’elle s’échappe rapidement de mon antre sous un prétexte quelconque dés qu’elle aurait terminé mais elle me surprit en restant là à me regarder puis, avec un sourire coquin, elle tenta une plaisanterie dont je ne la croyais pas capable :
    « – Dites donc Christophe (Oui, au bout de deux mois, j’avais enfin réussi à ce qu’elle ne m’appelle plus Monsieur D’Ernemont), vous êtes encore bien conservé pour votre âge ! »

    Je sautai sur l’occasion :

    « – Eh ho, ça va ! J’suis quand même pas grabataire ! Tu vas voir ce que je réserve aux petites pestes qui me croient trop vieux pour jouer aux jeux de gamins ! »

    Sans crier gare, je lui sautai dessus, la renversant sur le lit et j’entrepris de la chatouiller partout où mes doigts avaient accès.
    Elle hurla, essaya de se protéger en riant, puis se mit à contre-attaquer en me chatouillant à son tour.
    Ce fut une belle mêlée hilare qui dura quelques minutes pendant lesquelles, au hasard de mes attouchements ludiques, j’ai pu à loisir tâter les formes avenantes de ma stagiaire, remarquant au passage qu’elle n’avait pas enfilé de soutien-gorge.
    De son côté, Lucie ne fut pas en reste car j’ai cru sentir à deux ou trois reprises des palpations assez appuyées sur ma raideur.
    Comme je suis particulièrement chatouilleux, elle eut parfois le dessus mais au final, les différences de poids et de carrure me donnèrent l’avantage et alors que nous dûmes nous arrêter complètement hors d’haleine, je me retrouvai allongé de tout mon long sur elle, bloquant ses jambes de mes jambes, maintenant ses bras de mes mains, ma bouche à moins de dix centimètres de la sienne, mon bas ventre toujours aussi tendu se pressant contre son bassin.
    Prenant soudain conscience de cette intimité physique très (trop ?) resserrée, nous nous figeâmes, les yeux dans les yeux, tentant mutuellement de reprendre notre souffle.
    Je n’avais que quelques centimètres à franchir pour poser mes lèvres sur les siennes.

    C’est à ce moment que dans tous les films à l’eau de rose, la jeune fille ferme les yeux, attendant le baiser qui va inévitablement arriver. Les deux héros finissent par se rouler une pelle apnéique au cours de laquelle on se demande si il y en a pas un qui va partir avec un bout de la langue de l’autre.

    Et bien là non.
    J’aurais pu l’embrasser fougueusement. J’aurais même pu aller plus loin, passer mes mains sous son T-shirt, lui caresser les seins et pourquoi pas encore plus loin : la déculotter pour lui faire sentir mon émotion de façon plus étroite.
    Mais la belle ne ferma pas les yeux et mon courage me fit soudain défaut. Un peu gênés, nous nous sommes écartés sans dire un mot. Rien ne put m’indiquer si elle le regrettait autant que moi.
    Libérée de mon poids, ma jeune prisonnière se releva en se recoiffant :
    « Bon ! Je vais voir où en est mon changement de chambre. »
    Un peu déboussolé, je regardai à regrets sa fine silhouette sortir de ma chambre.

    Nous nous sommes retrouvés pour le repas du soir et j’espérais que la gêne latente se dissiperait rapidement.
    A mon grand étonnement, il n’y en eut aucune, ce fut un des plus chaleureux repas que nous avions partagé, comme si notre séance de chatouilles, une fois assimilée, avait fait tombé une barrière invisible.
    Lucie rit de bon cœur à mes blagues douteuses et cela m’encouragea à lui en envoyer quelques-unes unes plus salaces qu’elle accueillit avec un humour que je ne lui connaissais pas.

    Nous nous séparâmes ensuite pour notre dernière nuit en déplacement. Devant ma porte, Lucie me dit bonne nuit avec un bisou qui me sembla plus appuyé que les rares autres qu’elle m’avait octroyé auparavant.

    Un quart d’heure plus tard, je m’étais installé à mon aise (caleçon et T-shirt) sur mon lit savourant le match de foot qui passait à la télé ce soir là quand Lucie frappa à nouveau à ma porte :

    « Excusez-moi, j’ai oublié mes affaires tout-à-l’heure. »

    Je la laissais récupérer ses biens.

    En passant devant la télé elle remarqua :
    « – Tiens ! Vous aussi vous regardez le match ? »
    « – Oui, Pourquoi ? Toi aussi tu regardes ça ? C’est rare les filles qui aiment le foot ! »
    « – Vous voyez que vous avez des réactions de vieux, parfois ! C’est fini le clivage mecs / filles la dessus ! »
    Je battis en retraite aussitôt :
    « – OK ! OK ! Ben si ça te dit, tu peux rester le regarder avec moi. Le foot c’est toujours mieux à plusieurs !
    Si la compagnie d’un vieillard sénile ne te rebute pas de trop bien sûr ! »

    Elle accepta avec enthousiasme et s’installa à mes côtés sur le lit.

    Là, vous vous dites : ça y est ! Il va la faire passer à la casserole pendant le match !
    Et bien pas du tout !
    Le foot, c’est sérieux ! Pas question d’en profiter pour dragouiller.

    Elle avait raison. C’était une vraie mordue de foot. Plus que moi à la rigueur !
    Elle criait à chaque occasion, se redressait et contestait les décisions arbitrales avec de grands gestes des bras.
    Je ne l’avais jamais vue aussi extravertie.

    Seulement, son enthousiasme s’éteignit progressivement à mesure que le match sombrait dans un ennui mortel, en route vers un résultat nul des plus stériles.
    Le spectacle offert par les joueurs surpayés commençait à me barber sérieusement quand je sentis la tête de ma voisine de lit peser sur mon épaule.
    Assez surpris par cette initiative inattendue, je la laissai faire sans bouger en attendant de voir ce qu’elle avait dans la tête, trop heureux de voir mon élève se rapprocher de moi.

    Quelques instants plus tard, je remarquai que la respiration de Lucie devenait plus profonde et je compris soudain la raison de cet accès de tendresse : Le match avait terrassé ma compagne aussi radicalement qu’un téléfilm austro-serbo-moldave du dimanche soir sur Arte.

    Je me dégageai un peu pour en avoir confirmation et ce mouvement eut pour effet de la faire s’affaler dans mes bras avec un petit grognement désapprobateur.
    Je me retrouvais donc assis dans mon lit avec ma stagiaire endormie dans mes bras.
    Décidément, ces derniers temps, j’avais une certaine tendance à retrouver dans mon lit des nanas endormies qui n’étaient pas mon épouse légitime.

    J’en profitais pour la regarder avec attention. Pour la première fois, je pouvais l’observer alors qu’elle était totalement détendue.
    Elle était superbe, abandonnée dans les limbes du sommeil. Ses lèvres entrouvertes sur ses petites dents blanches étaient une invite au baiser et je ne pus résister très longtemps, j’inclinai la tête et posai mes lèvres sur les siennes dans un baiser unilatéral qui me fit un effet bœuf. Je devrais plutôt dire un effet taureau d’ailleurs, au vu de la réaction de mon organe reproducteur, à ce moment là.

    Je savourais à plusieurs reprises le goût de ses lèvres fraîches en insérant parfois ma langue entre ses dents ouvertes.
    Je m’apprêtais à recommencer encore une fois quand elle ouvrit les yeux.
    J’ai eu peur qu’elle se redresse vivement ou qu’elle panique mais non. Elle me sourit en marmonnant un truc inintelligible puis se tortilla pour se mettre en chien de fusil.
    Ce faisant, elle glissa de mes bras et atterrit sur mes cuisses, la tête reposant sur mon entrejambe qui n’en demandait pas tant, le visage tourné vers la télé.
    Elle sembla faire des efforts pour regarder le match qui tirait à sa fin :
    « – Hmmm ! T’jours ‘si chiant. »

    Très surpris par cette promiscuité durable qu’elle semblait approuver, je n’osais plus rien faire de peur de rompre le charme de cet instant magique.
    Les bras ballants, je me contentais de regarder alternativement la télévision et le visage de Lucie.
    Finalement, je me décidai quand même à bouger et je posai une main sur sa hanche pendant que de l’autre, je me mis à caresser ses cheveux blonds.
    Elle ne fit aucun commentaire et finit par refermer les yeux. Quelques minutes plus tard, son rythme de respiration m’indiqua qu’elle dormait à nouveau.
    Malgré tout, je continuai mes caresses : Ma main droite lui flattait toujours la crinière et ma main gauche se mit en mouvement, quittant la hanche pour remonter sur sa taille, elle passa sous le T-shirt et je caressai tout doucement la peau toute tendre de son flanc et de son ventre. Remontant encore plus loin, je rencontrai l’armature du soutien gorge qu’hélas elle avait remis depuis sa douche.
    Je regrettais de ne pas pouvoir caresser ses seins en direct mais je me consolai en palpant par dessus le tissu le globe ferme et chaud à ma disposition.
    Je restai comme ça de longues minutes, un peu inconscient des risques encourus si la minette se réveillait à ce moment précis.
    Soudain Lucie remua et je dégageai vivement ma main de sa position délicate.
    Toujours endormie, elle se retourna, présentant maintenant son visage vers moi, puis se cala confortablement avec un petit gémissement.
    Je m’aperçus alors que dans cette position, la jeune fille avait calé son visage contre mon caleçon. Le nez collé contre ma tige, il n’y avait plus que l’épaisseur du sous-vêtement qui séparait ses petites lèvres entrouvertes de mon gland dont le relief se dessinait parfaitement à travers le tissu.
    Je sentais son souffle chaud sur mon sexe et, dans mon esprit, l’excitation se mêlait à l’indécision :
    Je me demandais qu’elle serait sa réaction si elle se réveillait dans cette position mais si je bougeais, j’allais à coup sûr la réveiller. Et je n’avais pas vraiment envie de bouger.
    Finalement, comme elle semblait de plus en plus profondément endormie, je repris le massage du cuir chevelu que j’avais un temps abandonné.
    Je lui caressais doucement la tête, ce qui eut bientôt pour conséquence d’appuyer encore plus son visage contre ma hampe tendue, mettant au martyr le caleçon qui avait de plus en plus de mal à maintenir mon organe gonflé à bloc.
    L’excitation l’emporta. N’y tenant plus, je laissai de côté le peu de réserve qui me restait et je passai un doigt sous le bord de mon boxer afin de libérer le fauve emprisonné.
    Lucie n’eut pas conscience que, pour la première fois, elle posait ses lèvres sur un sexe d’homme bandé.

    De la main, je guidai ma verge pour que le bout tout doux caresse longuement la douceur de ses lèvres endormies.
    Je ne sais pas ce que j’espérais alors. Qu’elle ouvre la bouche et que par réflexe elle suce le sucre d’orge offert ?
    Réflexe qu’elle ne pouvait avoir puisqu’elle ne l’avait jamais fait.
    Je ne sais plus.
    Tout ce que je sais c’est que j’étais au comble d’une excitation qui m’aveuglait complètement sur les conséquences de mes actes. Une excitation qui me fit lentement commencer une petite masturbation du bout des doigts, le sexe toujours collé à son visage paisible.
    Je sentais que je n’allais pas avoir besoin de beaucoup de manipulations pour me libérer mais tout à coup, Lucie se redressa d’un bond avant d’ouvrir les yeux d’un air perdu:
    « – Oh ! J’ai dû m’endormir ! Désolée ! »
    J’ai juste eu le temps de remballer d’un geste la marchandise. Je ne sais pas si elle a eu le temps de voir quelque chose mais rien n’indiqua qu’elle ait remarqué ma situation délicate ni mon teint sans doute cramoisi.
    « – Y a pas de mal ! C’était plutôt agréable de t’avoir sur les genoux. »
    Ce fut à son tour de rosir en baissant les yeux (heureusement, je cachais maintenant de mes mains mon émoi pelvien).
    « – Merci. C’est vrai que je suis complètement crevée. Bon ! Je vais me coucher pour de bon ! »
    Elle se leva rapidement de mon lit, rassembla ses affaires et me dit bonne nuit avant de sortir sans se retourner.

    Je me rallongeai sur le lit, les mains croisées derrière la nuque, la tête dans les nuages. Ce soir là, je mis un certain temps avant de m’endormir.

    Le lendemain et la semaine qui suivit, Lucie ne fit aucun commentaire sur cette soirée.
    A mon grand regret car je n’attendais qu’un infime encouragement de sa part pour approfondir ma relation avec elle.

    Evidemment, tout cela n’était pas correct : Déontologiquement, je ne devrais pas avoir de relation avec ma stagiaire au-delà du strict cadre du travail et de plus, j’étais marié et je n’avais fait qu’un accroc au contrat de mariage, dans une situation un peu particulière.
    Mais justement, cette escapade provençale avec Caroline avait sans doute provoqué un bouleversement chez moi : Je n’envisageais plus les choses comme avant.

    Bizarrement, ce fut d’ailleurs Caroline qui débloqua la situation.

    Il arrivait souvent qu’au hasard de nos déplacements, nous nous retrouvions avec d’autres collègues qui travaillaient dans le même secteur pour manger au resto le midi. C’est toujours plus agréable de partager le repas avec un ou plusieurs collègues que de manger en tête à tête avec soi-même.

    Bien sûr, vous vous doutez bien que le Gilbert s’arrangea à moult reprises pour se trouver dans notre secteur afin de partager quelques instants avec la belle Lucie.
    Il en profitait pour reluquer les fines jambes et la poitrine généreuse de la jeune fille et pour lui asséner les deux ou trois blagues graveleuses qu’il avait en réserve.
    Sans oublier les clins d’œil et les allusions à peine masquées sur ma chance d’avoir une stagiaire aussi « charmante ».
    Je le connaissais suffisamment pour savoir que dans sa bouche, « charmante » ne signifiait pas seulement charmante.
    Etrangement Lucie semblait bien l’apprécier.

    Mais ce lundi là, point de Gilbert : Nous mangions pour la première fois avec Caroline.
    Le repas fut très enjoué. Caroline s’intéressa beaucoup à Lucie, lui donnant des conseils sur la manière d’aborder le travail au féminin.
    Les deux anciens que nous étions lui racontèrent ensuite de nombreuses anecdotes communes mais même un œil averti n’aurait pu détecté que nous avions été amants à une époque. Nous étions toujours restés très discrets sur cette incartade.

    Lorsque Lucie s’éclipsa d’un pas claudiquant vers les toilettes, Caroline me prit à part :
    « – Dis-donc ! Elle est sacrément bien foutue ! Tu n’as pas eu envie de te la faire ? »

    Et oui ! Toujours aussi directe ma Caro.

    « – Eh ! Je suis marié, je te rappelle ! »
    « – Ouais ! C’est ça ! A Gréoux, ça n’a pas semblé te poser de problème existentiel ! J’parierais que tu n’attends qu’une occasion pour lui conter fleurette. »
    « – Bah ! J’dirais pô non mais c’est ma stagiaire et en plus elle est toute jeune, encore vierge. J’suis trop vieux pour elle. »
    « – Tu rigoles ! D’après ce que j’ai vu l’automne dernier, t’es encore bien vigoureux pour un « vieux » de 36 balais.
    Et en plus, tu es là pour tout lui apprendre, non ? T’inquiètes ! Je vais t’arranger le coup ! »

    Je n’eus pas le temps de protester, Lucie revenait clopin-clopant.
    « Qu’est ce qui t’arrive depuis ce matin ? » Lui demanda Caroline « Tu as l’ai bien mal en point ! »
    « – J’ai fait une compèt’ vachement dure hier et comme je ne m’étais pas bien préparée, j’ai des contractures et des courbatures partout ! »
    Carline m’interpella d’un air faussement accusateur :
    « Dis-donc Christophe ! Tu manques à tous tes devoirs de tuteur. Tu aurais quand même pu lui faire profiter d’un de tes fameux massages ! »
    Puis vers Lucie :
    « Ce mec est un dieu du massage ! je lui ai déjà dit qu’il pouvait se reconvertir mais non, trop têtu !
    N’empêche, c’est miraculeux : Avant, t’as un mal de chien, après, t’as plus rien ! Pfuitt ! Partie, envolée la douleur ! »
    Puis de nouveau vers moi :
    « – Allez ! Promets-moi que dés que vous avez fini, tu la raccompagnes chez elle et tu lui fais ce fameux massage. »
    « – Ben… Si elle veut. »
    « – Bien sûr qu’elle le veut, tu ne vois pas dans qu’elle état elle est ! Tu ne peux pas la laisser comme ça ! »

    Lucie n’avait pas eu droit à la parole.
    Je l’interrogeai du regard. Elle acquiesça avec un mouvement d’épaules amusé.
    Caroline continua :
    « A la bonne heure ! Tu vas voir, c’est génial ! Lors de notre séminaire en Provence, j’ai eu droit à deux séances, la première fois c’était divin ! … Bon, la deuxième fois, c’était très bien aussi : il en a profité pour me faire découvrir les joies de la sodomie ! ».
    J’ai cru que j’allais m’étouffer avec mon dessert.
    Lucie a éclaté de rire, pensant évidemment que Caroline plaisantait.
    Je ne l’en ai pas dissuadé. Bien au contraire : Un doigt tournant sur la tempe, j’ai mimé la folie interne qui faisait dire n’importe quoi à ma collègue.
    Comme si elle n’avait sorti aucune énormité, celle-ci continua vers moi :
    « – D’ailleurs je me dis que j’apprécierais une nouvelle petite séance avec toi parce que j’ai essayé de convaincre Marc mais franchement, il ne t’arrive pas à la cheville. Pour tout dire, il est nul ! »
    Je ne lui ai pas demandé si la nullité de son mari s’appliquait seulement au massage ou aussi à l’autre aspect de notre relation qu’elle venait de révéler de façon si discrète.

    En fin d’après-midi, sur le chemin du retour, je demandai à Lucie si ça tenait toujours pour le massage.
    « – Pourquoi pas ! Si c’est aussi bon que Caroline le dit. »
    « Ah ! Ce sera à toi de juger. »

    Nous avons donc fait une halte pour acheter mon arme secrète : L’huile de massage à l’arnica, puis nous nous sommes rendus à son appartement.
    Après un petit café marquant la fin du boulot, je lui dis de s’installer confortablement sur son lit pendant que j’allais me laver les mains dans son cabinet de toilette.
    Lorsque j’entrai dans sa chambre, je souris à la vue qui m’était offerte :
    Allongée à plat ventre, Lucie avait ôté sa tenue de travail mais, par pudeur, avait remis son sempiternel pantalon de jogging et elle avait gardé son soutien-gorge.

    Je me moquai gentiment d’elle :
    « – Dis-donc, pour une grande sportive, j’ai l’impression que tu n’as pas l’habitude de te faire masser !
    Si tu veux que je sois efficace, il va falloir en enlever un peu ! »
    Je m’agenouillai à coté d’elle.
    « -A commencer par le soutien-gorge. Comment veux-tu que je te masse correctement le dos avec ça en travers ? »
    Sans lui demander son autorisation, d’un geste expérimenté, je dégrafai donc l’attache du sous-vêtement, écartai les bretelles en les faisant tomber sur les épaules. Je surpris un frisson parcourant son échine.
    « – Voilà qui est mieux ! » Dis-je en passant rapidement ma main sur son dos nu.
    « – T’as mal dans les jambes aussi, non ? Tu veux que je les masse aussi ? »
    « – Euhhh…oui. »
    « – Alors on enlève le pantalon ! »
    Je m’y attaquai derechef, passant mes doigts sous la ceinture élastique du vêtement, je le fis prestement glisser sur ses fesses, découvrant une jolie culotte blanche à liserés roses, puis sur les cuisses. Avant de l’ôter complètement, j’ai vu, non sans amusement, les mains de Lucie agripper en urgence les bords de sa culotte, de peur que celle-ci ne parte avec.
    « Ne t’inquiètes pas ! Je te laisse ta culotte ! » la rassurai-je avec une pointe d’ironie. « Par contre, on va la baisser un peu pour que je puisse atteindre tous les lombaires. »
    Avec un petit « oh ! » retenu, elle me laissa glisser mes doigts sous l’élastique de coton pour baisser le dernier rempart de sa pudeur jusqu’au commencement de la magnifique raie des fesses blanche qui se dessinait sous mes doigts.

    Après avoir ainsi mis à mal la timidité de ma stagiaire, je contemplai quelques instants sa silhouette parfaite avant de commencer mon office : Quelques grains de beauté parsemaient son dos à la courbure délicate, deux petites déclivités bien marquées signalaient admirablement l’emplacement des reins et la finesse de la taille faisait glisser l’œil vers la remontée des fesses rebondies, parfaitement pommées. Ses jolies cuisses fuselées étaient serrées l’une contre l’autre mais elles s’écartaient un peu, tout en haut, sous la culotte, laissaient un espace libre dans lequel n’importe quel homme digne de ce nom rêverait de glisser la main.

    Je versai une bonne dose d’huile réparatrice sur son dos puis laissai mes mains œuvrer.
    Je caressai son dos à la recherche des nœuds musculaires symptomatiques de contractures et je m’appliquai à résorber la douleur par des manipulations adéquates.
    J’alternais ces soins avec des passages plus doux, tenant plus de la caresse que du massage.

    Bien qu’elle ne s’attendait sans doute pas à se retrouver quasiment nue devant son maître de stage, Lucie oublia vite sa gêne pour profiter au maximum du soulagement que je lui procurais.
    Classiquement, elle émit vite les gémissements de contentement dont je commençais à avoir l’habitude quand je massais mes « patients ».
    « – Alors ? Ca te convient ? »
    « – Hmmmm ! Super ! Caroline a raison, vous êtes vraiment doué ! »
    « – Merci. Je continue alors ? »
    « – Oh oui ! Bien sûr ! Enfin… si ça ne vous ennuie pas trop. »
    « – Ne t’inquiètes pas, j’y trouve mon compte ! Ce n’est pas tous les jours que j’ai d’aussi belles courbes entre les mains ! »
    Pour appuyer mon propos, je passai mes mains le long de ses flancs en insistant ouvertement sur la naissance des deux seins tassés contre le drap.
    Elle ne s’en offusqua pas et continua :
    « – Flatteur ! »
    « – Que nenni ! Tu es sacrément bien balancée, finement musclée, on en croquerait ! »
    Là encore, j’en profitai pour élargir mon domaine d’opération en glissant mes doigts sous l’élastique de la culotte et caresser le haut de ses petites fesses, bien au-delà des derniers lombaires.
    Après un léger sursaut, elle ne broncha pas, au contraire, elle sembla approuver d’un grognement de plaisir.
    La retenue initiale avait maintenant fait place à un abandon complet sous mes doigts experts.

    Je continuai pendant de longues minutes ce cocktail de massages et de caresses sur son dos, ponctué de gémissements d’encouragement puis, après une petite tape amicale sur les fesses, je lui dis :
    « – Allez ! Maintenant on s’occupe des jambes ! »
    « – Oh non ! C’était trop bien ! Encore ! »
    « – Petite gourmande, va ! Rassure-toi, tu vas pouvoir me dire si je suis aussi bon sur tes superbes guiboles. »

    Une jambe après l’autre, je m’appliquai à pétrir ses membres endoloris, faisant rouler ses muscles sous mes doigts, d’abord la cuisse, ensuite le mollet puis la cheville pour finir sur un massage de la voûte plantaire avant de remonter tout doucement.
    Là encore, les « Hmmmm » et les « Oh oui ! » me prouvèrent l’efficacité du traitement.
    Là encore, outre le plaisir que j’avais à malaxer à mains nues de si belles jambes, je profitais du prétexte du massage pour tenter un petit pelotage plus avancé : A chaque passage sur le haut des cuisses, je progressais vers le fessier en repoussant toujours plus loin les bords de la culotte, si bien qu’au bout de quelques minutes, le tissu blanc fut ramassé en un petit bourrelé formant un string grossier qui ne cachait plus grand chose du splendide petit cul de ma stagiaire.

    Celle-ci ne s’opposa nullement à ces investigations plus avancées et lorsque je me mis à pétrir à deux mains ses muscles fessiers, elle approuva avec de petits cris de moins en moins contenus.
    Tout en caressant la peau si tendre de ses fesses de mes doigts huilés, je n’osai pas aller plus loin même si l’envie me démangeait de glisser mes pouces sous le vestige de culotte pour aller titiller les deux petits orifices qui s’y blottissaient.
    Au lieu de cela, je me décidai pour un changement de position :
    « – C’est bon pour le verso ? Qu’est-ce que tu dirais si on s’attaquait au recto maintenant ? »

    Je vis qu’elle hésitait et je savais pourquoi : Se retourner l’obligerait à me dévoiler sa poitrine nue. Je venais de lui peloter les fesses pendant dix minutes mais sa pudeur revenait à la charge.
    Je vis qu’elle se contorsionnait pour remettre son soutien gorge.
    « – Attends ! Ca ne va pas être confortable. Je vais te donner une serviette pour protéger la magnifique paire de seins que tu tiens absolument à me cacher ! »
    Elle rougit un peu et afficha un sourire gêné pendant que je retournais dans la salle d’eau pour trouver la serviette promise.
    Quand je revins, elle s’était mise sur le dos, les bras pudiquement croisés sur sa poitrine.
    J’étalai le rectangle de tissus éponge en travers de son torse : « – Voilà ! Comme chez les pros ! »

    Je me réinstallai à ses côtés
    « – Alors ! De quoi on s’occupe, mademoiselle ? » Demandai-je en me frottant les mains, prêt à dévorer des yeux et des mains le plat si appétissant mis à ma disposition.
    « – Les abdos et les cuisses, s’il vous plait, Docteur ! »
    Elle entrait dans le jeu !
    Parfait ! Elle allait voir comme j’aime jouer au docteur !
    Tandis que ma main gauche se posait délicatement sur son ventre parfait, amorçant un massage doux de ses tablettes de chocolat, je me concentrai sur mon bras droit qui s’attaqua à sa cuisse droite puis à la gauche.
    Je fis longuement glisser ses muscles fermes sous mes mains, tâchant de conserver mon professionnalisme vis-à-vis de ma patiente qui s’abandonnait à nouveau, cependant, professionnel, je ne l’étais pas et, dans cette position, j’avais le regard irrémédiablement attiré par le renflement bombé de son mont de Vénus où, sous le fin coton blanc, on pouvait deviner la forme d’une toison peu étendue mais assez fournie.
    A chaque passage prés de l’aine, je m’appliquais plus que de nécessaire pour caresser la portion de peau si tendre et si sensuelle, à la limite de la culotte. Ce faisant, j’incitais peu à peu Lucie à écarter les jambes dans une posture qui ressemblait de plus en plus à celle de la grenouille, me laissant apercevoir en détail son entrejambe et la forme intime de sa petite vulve comprimée sous le tissu.
    Mon regard n’était pas le seul à être attiré par cette région de son anatomie : mes doigts ne demandaient qu’à se rapprocher toujours plus du Saint Graal.
    Encore quelques minutes de massage de cuisses puis j’osai enfin dépasser la ligne interdite matérialisée par l’élastique de sa petite culotte : d’abord mon index, puis mon majeur, puis tous mes doigts s’aventurèrent progressivement sur l’étoffe fragile, palpant à travers elle la douceur de ses lèvres chaudes.
    Quelques semaines après ma première incursion, je me retrouvais donc de nouveau la main sur son slip, attitude qui, la première fois, m’avait valu une mémorable gifle en retour.
    Cette fois, ma stagiaire ne me gifla pas, les yeux fermés, la bouche ouverte, celle-ci se laissait faire sans broncher, à moitié anesthésiée par l’effet calmant du massage à l’arnica, toute pudeur évanouie. A peine gémissait-elle encore quelques faibles encouragements.
    Je me décidai enfin à bouger ma main gauche qui caressait toujours son ventre de velours. Tout doucement, elle descendit le long de ses abdominaux mais, au lieu de remonter, cette fois-ci elle continua vers le bas. Un, puis deux, puis trois doigts se glissèrent sous l’élastique rose et blanc et rencontrèrent pour la première fois en direct la douceur soyeuse de son pubis.
    Lucie émit un petit cri en retenant sa respiration mais n’ouvrit pas les yeux et me laissa continuer.
    Encouragé par son absence de réaction je poursuivit mon intrusion plus profondément dans sa culotte, atteignant assez rapidement ce que mes autres doigts touchaient de l’extérieur : sa petite chatte moite.

    Guettant toute réaction de refus de la jeune fille, je plongeai très lentement un doigt dans son intimité. L’humidité qui y régnait me confirma l’excitation dans laquelle j’avais mis ma stagiaire : Mon doigt tout mouillé n’eut aucune difficulté pour s’enfoncer dans sa petite grotte avant de rencontrer la petite barrière charnue, garante de sa vertu. Je n’insistai pas plus loin, retirai légèrement le petit curieux qui fut bientôt rejoint par un deuxième.
    A deux, il cherchèrent et trouvèrent rapidement le petit bourgeon nerveux dont le contact provoqua un grand sursaut de Lucie qui laissa échapper un « Ahhh » aigu.
    Très doucement, je continuai à la caresser, tout à mon bonheur de sentir son petit minou sous mes doigts.
    Sa respiration s’accéléra peu à peu mais à aucun moment elle ne me fit signe d’arrêter.
    Afin de faciliter mes manipulations, je glissai ma main droite sous son postérieur, accrochai l’arrière de l’élastique de la culotte et le tirai vers le bas. Elle me facilita la manœuvre en soulevant légèrement les fesses, signe de son tacite assentiment.
    Je pus ainsi descendre son dernier sous-vêtement jusqu’au niveau des genoux, et contempler enfin dans toute sa splendeur son tout jeune mont de Vénus.
    Sa petite touffe dorée sauvage et relativement abondante était un appel à la caresse, je ne me fis pas prier : Une main sur son pubis titillant du bout des doigts le petit clito, l’autre entre les cuisses caressant ses lèvres et insérant de temps en temps un doigt ou deux dans sa petite fente, la demoiselle ne put se retenir de s’exprimer plus longtemps.
    Bien qu’elle semblât vouloir les contenir au maximum, elle émit des gémissements de plus en plus équivoques, témoins d’une volupté débordante.
    J’accentuai mes soins tactiles et elle se mit à se tordre et se contorsionner comme si elle voulait échapper aux insupportables ondes de plaisir.
    J’insistai et elle se tortilla si bien que fatalement, la serviette qui lui couvrait la poitrine finit par glisser, me dévoilant une adorable paire de seins blancs gonflés de désir, pointant fièrement leurs petits tétons vers moi.
    Une de mes mains abandonna alors son entrejambe pour s’emparer d’un globe chaud et ferme et le caresser tendrement.
    Cela sembla être le déclencheur de la première et principale vague orgasmique de mon élève qui se cambra d’un coup dans une longue plainte aiguë avant de se recroqueviller en position fœtale, le corps secoué de temps en temps de spasmes décroissants, au fur et à mesure que je relâchais mon étreinte.

    Elle resta longtemps dans cette position, laissant encore échapper des petits cris sourds de temps à autre.

    Pendant quelques minutes, je restai à regarder son profil parfait auréolé de sa chevelure d’or, assez content de moi, sans essayer d’imaginer les conséquences de cette séance de massage très particulière sur notre relation professionnelle.

    Par la suite, je rabattis un coin de la couverture sur son magnifique corps puis posai un chaste bisou sur son front.
    « – Bonsoir jeune demoiselle, repose-toi bien !
    « – Mmm. »

    Je me levai et quittai son appartement en silence. Il était grand temps de retrouver les miens.
    Au vu de mon état d’excitation, j’en connaissais une qui allait avoir droit au grand jeu cette nuit !

    Le lendemain, je retrouvai ma stagiaire au bureau et lui demandai si le massage avait été bénéfique.
    « – Oh oui ! Caroline avait raison, c’est miraculeux ! »
    D’un accord tacite, nous n’avons pas parlé du petit extra d’après massage.
    Quelques minutes plus tard, Caroline passait la tête par la porte :
    « Salut ! Alors, Lucie ? Ce massage ? »
    La jeune fille rougit fortement et baissa la tête, attitude qui en dit bien plus que son timide : « – Très bien ! »
    « – Wouah ! A ce point là ? Je t’avais dit que ce type est génial !
    N’hésite pas lui en redemander, il s’en fera un plaisir ! » et elle referma la porte en me décochant un clin d’œil appuyé.
    « – Elle a raison, on recommence quand tu veux. » dis-je sur un ton le plus neutre possible.
    « – C’est gentil, merci » me répondit-elle avec un petit sourire gêné. Réponse qui ne me donnait pas beaucoup d’indication sur la manière dont elle avait digéré notre rapprochement physique de la veille.

    En fait, elle mit quasiment une semaine pour le digérer. Jusqu’au vendredi suivant.
    Entre deux, le travail routinier lui donna un prétexte pour conserver une certaine distance entre nous.
    Durant ce répit, elle tenta peut-être de mentaliser ce qui lui arrivait mais quatre jours plus tard, l’appel de la chair fut le plus fort.

    Avec le temps, nous avions pris nos petites habitudes et le vendredi matin débutait traditionnellement par une séance de coatching dans son appartement.
    Depuis le deuxième client perdu, nous avions convenu que je continuerais occasionnellement à la tester sur des situations « border-line » mais sans la prévenir à l’avance.
    La tenue qu’elle me mit sous le nez ce matin-là me parut un appel du pied à peine dissimulé pour une tentative d’abordage. Je ne me trompais pas.

    Profitant de la chaleur de l’été naissant, Lucie avait revêtu une robe courte dont la finesse de l’étoffe laissait entrevoir ses jolies formes par transparence.

    Je décidai donc de jouer le client plus intéressé par sa plastique que par son discours.
    Nous nous sommes installés sur le canapé, Lucie étala les papiers sur la table basse qui lui faisait face.
    J’attaquai classiquement par une main sur le genou tout en la complimentant sur sa beauté.
    Au lieu de me repousser, elle continua sans commentaires.
    Tiens ? Pas grave ! Continuons donc.
    Ma main remonta assez rapidement le long de sa cuisse sans rencontrer de résistance.
    A peine arrivé tout en haut, je marquai un temps d’arrêt.
    Je n’avais pas rêvé ! La coquine venait d’écarter sensiblement les jambes pour me libérer le passage !

    « – Oh ! Mais c’est que tu es une petite futée, toi ! »
    Ses joues s’empourprèrent légèrement et elle me lança un timide sourire en coin.
    « – OK ! J’ai compris ! »
    Sans hésitation, je me lançai à l’assaut de son mont de Vénus, caressant sa petite chatte par dessus la culotte.
    Elle tenta de continuer sa leçon mais dut bientôt y renoncer quand mes doigts s’aventurèrent plus profondément.
    Elle ferma les yeux et inclina la tête.

    N’y tenant plus et maintenant certain que la maligne espérait un nouveau massage intime, je retirai ma main de son entrecuisse, je repoussai la table basse et m’installai à genoux entre ses jambes.
    Des deux mains, je remontai lentement le bas de sa robe tout en la regardant droit dans les yeux. Son regard brillant trahissait une excitation évidente mais aussi une certaine appréhension de ce qui allait arriver.
    Une fois son bas ventre totalement à découvert, je quittai son regard, baissai la tête et posai mes lèvres sur le tissu blanc, à la hauteur de sa toison pubienne. Mon deuxième bisou se posa sur son clitoris, j’écartai doucement ses jambes et le troisième atterrit sur sa petite vulve dont la chaleur traversait le tissu.
    Je la regardai : Elle avait à nouveau fermé les yeux et s’était affaissée au fond du siège, s’abandonnant à mon initiative.

    Pendant quelques instants, en prenant mon temps, je continuai à couvrir sa culotte de mon souffle chaud.
    Malgré l’obstacle du sous-vêtement, elle réagissait déjà énormément aux stimulations provoquées par mes baisers appuyés.
    Ensuite, avec deux doigts, je baissai légèrement l’élastique de la culotte pour mettre à jour une partie de sa petite touffe dorée sur laquelle je posai mes lèvres en direct, entamant un délicat broute-minou au profit de sa douce pilosité.
    Au bout de deux ou trois minutes, je me reculai, passai mes mains sous ses fesses et lui descendis lentement sa culotte afin de la lui enlever totalement.

    M’approchant à nouveau, je posai une main sur chaque genou et écartai à nouveau lentement ses jambes. Je pus enfin avoir une vue très rapprochée sur son intimité enfin dévoilée.
    Sous le pubis blond, ses petites lèvres nacrées palpitaient en laissant déjà échapper un peu de liquide incolore.
    Je posai mes lèvres sur son petit clito bien formé et elle se mit à gémir instantanément.
    J’insinuai ma langue dans sa petite fente et recueillis avec délectation sa liqueur, savourant le privilège d’être le premier à goûter ce précieux nectar.
    Tout doucement, je me lançai dans un cunnilingus d’école, passant longuement ma langue sur ses lèvres, suçant avec application son clitoris tout en caressant du bout des doigts ses cuisses ouvertes.
    Avec ce traitement, il ne me fallut pas attendre longtemps pour la voir se tordre de plaisir et l’entendre crier sa jouissance alors que je recueillais dans ma bouche un flot plus abondant de cyprine . Le charme de la découverte !

    Je l’observai en souriant se remettre lentement de ses émotions, les mains serrées entre ses cuisses. De mon côté, je tentais de dissimuler tant bien que mal l’effet que tout cela produisait sur mon anatomie.
    Je ramassai sa culotte, plongeai mon nez dedans, humant sa délicieuse odeur intime puis lui tendis le triangle de tissus :
    « Allez ma belle ! C’est pas le tout mais une grande journée de travail nous attend ! »

    Elle se rhabilla rapidement en recouvrant à nouveau son air contrit.
    C’était amusant de voir à quel point elle pouvait s’abandonner sous mes doigts un instant puis laisser sa gêne et sa timidité reprendre l’avantage l’instant d’après.

    Ce jour-là, nous sommes arrivés en retard à notre rendez-vous.
    Ce jour-là, Lucie a réalisé, sans conteste, sa meilleure prestation.
    Preuve que le plaisir donne des ailes.

    A partir de ce moment, convaincu de l’accord de ma stagiaire, je n’ai plus hésité à la peloter dès que l’envie se faisait sentir, et ce, malgré sa gêne apparente, gêne qui décrut d’ailleurs rapidement au profit d’une complicité tacite.

    La première fois, ce fut dés le lundi suivant.
    En route pour le premier rendez-vous de la journée, je profitai d’un passage de vitesse pour faire passer ma main du levier de vitesse à sa cuisse dorée située dix centimètres plus à droite.
    A peine surprise, elle me demanda :
    « – Est-ce que c’est un test ? »
    « – Tu as quelque chose à me vendre ? »
    « – Non. »
    « – Alors ce n’est pas un test ! » Affirmai-je en souriant.
    « – O.K. ! »
    Fort de cet assentiment et profitant d’une portion d’autoroute, je fis lentement glisser ma main sur sa peau de satin, bénissant secrètement cette période de l’année où les jours rallongent et les jupes raccourcissent.

    Notre parcours sur voie rapide n’était hélas pas très long et j’eus à peine le temps d’atteindre la lisière de sa culotte que déjà, je dus abandonner mes avancées pour reprendre le manche (du levier de vitesse, bien sûr !) et arriver à bon port.
    Mais ces légers attouchements avaient réussi à nous émoustiller un peu, moi et mon élève.

    Notre interlocuteur n’étant pas encore arrivé, on nous fit attendre dans une salle faite pour ça, appelée de façon très logique la salle d’attente.
    Assis côte à côte, nous échangions quelques mots épars, je sentais Lucie encore troublée par le trajet.
    Personne aux alentours ? Je décidai de tromper l’ennui en reprenant là où je m’étais interrompu en voiture.
    Posant ma main sur sa cuisse, je remontai aussitôt vers l’entrejambe de la demoiselle.
    Elle se laissa faire mais objecta :
    « – C’est pas très prudent. On pourrait nous surprendre. »
    « – J’aime bien le danger, ça m’excite ! Pas toi ? »
    Pour toute réponse, elle se pencha vers moi et, à ma grande surprise, jeta ses lèvres sur les miennes.

    Ce fut donc dans cet environnement inconnu et impersonnel que nous avons échangé notre premier baiser. Un baiser long et passionné, de ceux qui vous mettent le cœur à rude épreuve et qui vous isolent du monde extérieur.
    Lorsque la porte s’ouvrit, j’avais sa langue dans ma bouche et ma main dans sa culotte.
    Par chance, en entrant, notre client parlait avec quelqu’un derrière lui, ce qui nous laissa le temps de nous rajuster en vitesse et adopter une attitude plus….. conventionnelle.

    J’ai eu peur que cette situation délicate perturbe ma stagiaire mais il n’en a rien été. Lucie fut tout à fait efficace.
    A croire que cela renforçait même sa confiance en elle.

    A partir de ce jour, notre relation est entrée dans une phase plus active. Ce premier baiser fut suivi de quelques autres, échangés à la va-vite, au bureau, en voiture, chez les clients ou plus longs et langoureux chez elle.

    Ma bouche et mes doigts eurent aussi l’occasion d’honorer son intimité quelques fois, soit avant de partir au travail, soit en revenant, soit….. pendant.
    Jamais nous ne sommes allés plus loin.
    A chaque fois, c’était moi qui prenais l’initiative, à chaque fois, elle s’abandonnait sans retenue mais je ne la sentais pas prête à franchir le cap fatidique.
    Cette situation semblait lui convenir et lui suffire.
    De mon côté, commencer une double vie m’effrayait un peu. Tout cela était différent d’avec Caroline où nous étions à égalité, dans un endroit éloigné et pour un temps limité.
    Cependant, compte tenu de l’état dans lequel ces séances de broute minou me mettaient, ma Dorothée fut loin d’être délaissée pendant cette période, bien au contraire ! Elle en vint même à m’en faire une réflexion du genre : « – Dis donc, t’es insatiable en ce moment ! »
    Bien sûr, elle savait que je chapeautais une stagiaire mais pour ne pas exacerber son extrême jalousie naturelle, j’avais fait une description peu flatteuse de Lucie.
    Si bien que, dans son esprit, ma stagiaire devait donc s’apparenter à un vague croisement entre Quasimodo et Madame Miguet, sa prof de math de 4ème.

    Nous approchions à grands pas des vacances d’été.
    Mon épouse bénéficiant de plus de vacances que moi, elle partait traditionnellement 8 à 10 jours avant moi et emmenait les enfants dans la résidence secondaire de ses parents, en Vendée.
    Cette année ne dérogeait pas à la règle et, en ce lundi de juillet radieux, nous attaquions notre dernière semaine de boulot avant des vacances bien méritées.
    Lorsque Lucie apprit mon célibat provisoire, elle m’invita gaiement à me joindre à elle pour son jogging du soir.
    Elle se faisait une joie de me montrer son terrain d’entraînement.
    Comme je n’avais plus aucune obligation horaire, j’acceptai avec entrain.

    Une fois la journée terminée, nous sommes passés chez moi, prendre mes affaires de sport puis, après nous être changés chez elle, nous avons rejoint son petit bois dont nous avons pu apprécier la fraîcheur de l’ombre pour gambader en duo. Notre séance se termina par un exercice de fractionné qui nous mit sur les genoux.

    De retour dans son appart, je lui demandai une faveur :
    « – Est-ce que je peux prendre ma douche chez toi ? Je suis en nage et je ne me vois pas reprendre la voiture comme ça ! »
    « – Bien sûr ! Allez-y ! »
    « – Non non. Je te laisse la priorité, tu es chez toi. Je peux bien attendre dix minutes quand même ! »
    « – O.K. ! Alors j’y vais ! » me fit-elle avec son petit sourire à attendrir un steak de vieille carne. Et elle disparut dans la petite pièce aveugle.

    Evidemment, j’avais ma petite idée derrière la tête.
    Posté derrière la porte, j’attendais le bruit de la douche.
    J’estimais que notre relation avait suffisamment évolué depuis l’épisode de l’hôtel pour tenter une intrusion pendant ses ablutions.
    C’était un test : Si la porte n’était pas verrouillée, je pourrais prendre ça comme une invite, si elle était verrouillée………Elle ne l’était pas.

    Elle avait à peine eu le temps de se mouiller. A travers la paroi transparente, je regardais sa silhouette parfaite ruisseler. Sous l’effet vivifiant de l’eau fraîche, ses petits tétons se dressaient fièrement au milieu des deux mamelons roses frémissants.
    Elle avait déjà profité du soleil et la marque du maillot deux pièces soulignait le léger hâle de sa peau de pêche.

    Lorsqu’elle me vit, elle feint la surprise.
    « – Oh ! Qu’est-ce que vous faites là ? »
    « – J’admire la vue. »
    « – Vous êtes un peu profiteur quand même ! »
    « – T’as pas idée ! »

    Sans attendre plus longtemps, j’ai ouvert la porte et suis entré tout habillé dans la cabine.
    En riant de surprise, elle m’a demandé :
    « – Qu’est-ce que vous faites ? »
    « – Je profite ! »

    Faisant fi de l’eau qui me trempait jusqu’aux os, je l’enlaçai et embrassai goulûment ses lèvres.
    Aussitôt, elle répondit avec ferveur à mon baiser.
    Je glissai ensuite mes lèvres sur son cou, puis sur ses seins pleins de désir, goûtant sa peau subtilement salée par la sueur encore présente. Lentement, je descendis plus bas encore, sur son ventre perlé d’eau, à chaque baiser je sentais sa peau frémir.
    Mes mains quittèrent sa taille pour arriver sur ses fesses pendant que ma bouche atteignait enfin sa toison blonde. J’insinuai le bout de ma langue dans la petite grotte déjà chaude, humant avec avidité son odeur de femme que la journée et l’effort avaient rendue plus prononcée mais qui s’évanouissait déjà sous l’action de l’eau tiède.
    Jambes écartées, bras écartés se tenant aux parois, Lucie me laissa faire. Je ne pouvais voir son visage caché par ses cheveux mouillés mais j’étais certain qu’elle fermait les yeux, concentrée sur ses sensations.
    Et des sensations, j’avais bien l’intention de lui en procurer.

    Mes mains malaxaient ses deux pommes fessières pendant que ma langue fouillait son intimité et que mes lèvres s’activaient sur son petit bouton.
    Elle cambrait son bas ventre dans ma direction, cherchant à accentuer la pression de mes soins puis, quand cette pression devenait trop insupportable, elle se reculait violemment, essayant d’échapper à mon étreinte. Mais mes deux mains la rattrapaient et attiraient inexorablement sa petite chatte vers ma bouche.
    Malgré le bruit de la douche, je l’entendais haleter et gémir de plaisir.
    Une de mes mains avait maintenant quitté son joli fessier pour insérer deux doigts dans sa petite fente et commencer un léger va et vient tout en retenue, allant buter légèrement contre son hymen, pendant que mes lèvres intensifiaient leur assaut sur son clito.

    Je ne sais pas qu’elles étaient les attouchements qu’elle affectionnait pour ses plaisirs solitaires mais je peux vous dire que cet avant-goût de pénétration eut sur elle un effet dévastateur.
    En quelques secondes, elle se tortilla dans tous les sens avant de perdre pied dans un cri aigu et de glisser au fond de la douche.
    Mon bras libre l’avait accompagnée pour amortir sa chute mais mes doigts étaient restés à leur place et alors qu’elle gisait en vrac au fond du bac, mes deux phalanges à peine introduites continuaient à lui provoquer des soubresauts convulsifs et des gémissements plaintifs.

    Par la suite, je l’ai relevée puis j’ai pris le gel douche et j’ai entrepris de la laver.
    Là encore, elle se laissa faire, telle une grande poupée. Elle leva les bras pour que je lui lave les aisselles, elle frissonna quand j’ai savonné avec application ses deux seins magnifiques et elle sursauta quand mes doigts s’attardèrent sur sa minette échauffée.

    Ensuite, je l’ai sortie de la cabine et emmitouflée dans une grande serviette de bain.
    Elle ne disait toujours rien, le regard dans le vide.

    Son regard s’anima cependant, car j’avais rapidement ôté mes vêtements détrempés et j’étais retourné sous l’eau tiède.
    Je serais prêt à parier que c’était la première fois qu’elle voyait un homme totalement nu en vrai. Et quel homme ! Excusez du peu ! (Bon OK, j’ai dit que j’arrêtais de me vanter).
    Faisant semblant d’ignorer ses yeux intéressés, je me douchai en me frictionnant vigoureusement.
    Evidemment, cela réveilla mes ardeurs et le regard de Lucie se fit encore plus pointu vers la région de mon anatomie qui venait soudainement de prendre du volume.
    Quand je sortis de la douche, elle détourna les yeux mais je ne pus que remarquer le rose qui lui était monté aux joues.

    Lucie sortit de la salle de bain en proposant de nous préparer à boire pendant que je me séchais.

    Puisqu’elle avait monopolisé la grande serviette, je me contentais une plus petite, la nouant sur ma taille, comme un pagne qui avait bien du mal à camoufler ma bosse centrale.

    Je la retrouvai dans sa chambre, face à son lit, sans doute en train de réfléchir à la tenue qu’elle allait enfiler.
    Je m’avançai en silence derrière elle et posai un bécot dans son cou. Elle se retourna et me sourit.

    Etant donnée notre étroite « camaraderie » je pus enfin réaliser le fantasme qui me taraudait depuis plusieurs semaines :
    Je saisis le rebord de sa serviette et sans lui demander son autorisation, je l’écartai largement afin d’admirer d’un œil amateur le tableau offert.
    Les mains sur les hanches, les jambes légèrement écartées, elle me souriait en me provoquant avec sa poitrine si haut placée.
    « – Je ne me lasse pas de ta beauté et de tes formes parfaites! »

    Sans me répondre, elle m’enlaça par le cou, posa ses lèvres sur les miennes et se laissa tomber à la renverse, nous faisant basculer ensemble sur le lit, moi sur elle.

    Nous nous sommes embrassés et trémoussés pendant de longues minutes pendant que mes mains courraient à nouveau sur son corps divin.
    Lorsque je sentis une chaleur prés de mon bas ventre, je me rendis soudain compte que ma serviette avait glissé sur le côté et que la chaleur que je sentais était celle de son entrejambe sur lequel reposait, en direct, ma verge en érection.
    Interloqué, je me figeai et levai les yeux vers Lucie, ne sachant pas quelle serait sa réaction. Jamais nous n’avions été si proches du précipice.

    Son regard croisa le mien, ses yeux reflétaient un mélange complexe d’indécision, de crainte et de désir.
    Au bout de quelques instants d’immobilité, elle souffla à mon oreille un murmure à peine audible :
    « Oui »

    Un oui qui répondait à une question que je n’avais pas encore formulée dans ma tête.
    Un oui qui signifiait énormément pour elle : la fin d’un âge, le début d’un autre.

    Elle écarta sensiblement les cuisses et je n’eus que quelques centimètres à parcourir pour guider mon sexe vers la porte de sa petite grotte jusqu’alors inviolée.
    Je poussai mon membre entre ses lèvres qui s’ouvrirent pour laisser passer l’intrus.
    L’humidité présente m’indiqua qu’elle était tout à fait prête, excitée comme une puce.

    Je poussai mon avantage et rencontrai tout de suite la résistance de sa barrière virginale.
    Accentuant ma pression, je sentis soudain que l’obstacle cédait alors que dans les yeux de ma partenaire le plaisir laissait place à la douleur et qu’une grimace se dessinait sur son beau visage pendant que ma hampe continuait son inexorable progression en son sein.

    Je n’avais jamais eu l’occasion de déflorer une jeune fille. Jusqu’alors, toutes mes conquêtes s’étaient déjà fait décapsuler la rondelle (expression de mon copain Gilbert, désolé !) avant de m’accepter en elles.
    Je savais que leur première fois n’avait pas été une réussite.
    Comme un nigaud je croyais qu’avec moi, ce serait différent, que je saurais m’y prendre pour que la fille n’ait pas mal.
    Ben c’était raté !

    Egoïstement, comme aveuglé par mon plaisir, j’ai mis sa douleur de côté et j’ai commencé un très lent va et vient, savourant les sensations que l’extrême étroitesse de son petit vagin tout neuf procurait à mon phallus priapique.

    Finalement, j’ai bien fait.
    En effet, alors que j’allais et venais entre ses reins, je sentis bientôt Lucie m’accompagner doucement en émettant des petits gémissements qui trahissaient plus la volupté que la douleur.

    Je ne suis plus à une vantardise prés mais dire qu’elle connut un orgasme dés la première fois serait mensonger.
    Pourtant, je suis quasiment certain qu’elle y trouva du plaisir et lorsque, n’y tenant plus j’explosais au fond d’elle, Lucie me serra de toute la force de ses quatre membres.

    Peu après, nous avons échangé un baiser chargé d’émotion, Lucie me dit un petit « Merci » dans un sourire timide alors que deux larmichettes coulaient lentement au coin de ses yeux noisette.

    Que répondre à ça ?
    « – Merci à toi ! »

    Il paraît que pour chasser les incertitudes, il faut vite recommencer.
    C’est ce que nous avons fait, dans la soirée. Puis dans la nuit. Puis le lendemain. Puis une bonne partie de la semaine.
    En fait, je n’ai pas passé beaucoup de temps chez moi cette semaine là.

    Une fois les affres de la découverte passées, ma stagiaire se révéla une partenaire sexuelle tout à fait satisfaisante.
    Son appétit et sa forme physique me contraignirent à battre des records dont je ne me savais pas capable, allant puiser dans des ressources insoupçonnées.

    Et mon épouse ? Me direz-vous.
    Effectivement elle trouva bizarre que je passe tout mon temps au bureau. D’autant que, « comme par hasard », notre ligne téléphonique resta en dérangement toute la semaine et qu’elle ne put m’appeler que sur mon portable.
    Je bénie celui qui a inventé le portable.

    Lorsque, dés le mardi, Dorothée m’appela à 23 heures, elle m’interrompit alors que j’avais la tête entre les jambes de Lucie, la langue dans sa petite rose ouverte.
    On pourrait se dire : « Pas de bol ! Juste à ce moment là ! » Mais à bien y réfléchir, vu la nature de nos activités à partir de 18 heures, les probabilités pour que ma femme nous interrompe en plein ébat approchaient les 100%.
    Moi, j’y voyais surtout le sixième sens de ma Dorothée.
    J’aurais pu ne pas décrocher, mais là, c’eut été la guerre ouverte.

    Je délaissais donc pour un temps et à regrets l’entrejambe de mon élève pour saisir le téléphone.

    « – Allo ! T’es où ? »
    « – Au bureau, chérie. »
    « – A cette heure ! Tu te fous de moi ? »
    « – Tu sais bien qu’avec cette stagiaire j’ai une tonne de boulot en retard ! Si tu crois que ça me fais plaisir par ce super temps ! »
    ….
    Tout en poursuivant le dialogue, je retournais dans la chambre, Lucie n’avait pas changé de position : Allongée sur le dos, les bras au-dessus de sa tête, les jambes repliées et largement écartées, elle attendait patiemment la reprise des négociations.
    En posant mes yeux sur la rose de nacre qui palpitait en réclamant mes lèvres, je me remémorais soudain le séminaire en Provence et la conversation téléphonique surréaliste que j’avais eut avec ma femme alors que Caroline me suçait sans pitié.
    J’ai alors eut l’envie de revivre les mêmes sensations contradictoires de culpabilité et de plaisir défendu.
    Je m’équipai en vitesse de l’oreillette blue-tooth, posai le téléphone à portée de main et m’approchai à quatre pattes entre les cuisses ouvertes de Lucie.
    Je lus son incrédulité dans son regard.
    Un doigt sur la bouche pour lui faire signe de se taire et je repris là où l’on m’avait arrêté.

    Alors que ma femme me racontait en détail sa journée et celle des enfants, de ses parents et tout le voisinage, je léchais avec application la fabuleuse vulve de ma stagiaire. Mes deux mains libres (Je bénie l’inventeur de l’oreillette Blue-tooth) caressaient l’intérieur des cuisses de la jeune sportive leur imposant un écartement toujours plus large.
    Lucie fut rapidement conquise par l’excitation de la situation, elle lâcha un gémissement sonore avant de se mordre le poing pour ne plus se faire entendre.

    « – C’était quoi ça ? »
    « – Quoi donc ? »
    « – Le bruit que je viens d’entendre. On aurait dit un gémissement. »
    Aie ! !
    « – Mais non, c’est la porte d’un placard qui couine. »
    « – Ah bon ! »

    Malgré cette chaude alerte, je persévérais, une partie de mon cerveau répondant de façon très détachée aux rares sollicitations de mon interlocutrice pendant que l’autre partie savourait le plaisir pervers de faire en même temps l’amour à ma jeune maîtresse.
    Ma bouche remonta lentement le long du ventre de Lucie, déclenchant des ondes de frissonnement, puis toujours plus haut, je gobai un sein et malaxai tendrement l’autre, mettant au supplice ma partenaire en lui titillant les tétons.
    Elle ne put éviter un autre « couinement ».

    « – Il faut vraiment que tu fasses quelque chose pour cette porte ! »
    « – Tu as raison. »

    Remontant encore, je ne me privai pas d’embrasser Lucie à pleine bouche, lui faisant goûter ma langue imprégnée de sa liqueur à chaque fois que la conversation le permettait.
    Lucie souriait mais son doigt tapotant sa tempe m’indiquait ce qu’elle pensait de mon initiative.
    Pour toute réponse, je l’embrassais encore et encore.

    Ensuite, je me suis redressé et, pendant que Dorothée me donnait des nouvelles de la Vendée, je fis jouer mon membre tendu comme un arc dans la fine toison d’or de ma stagiaire.
    Je ne l’avais pas encore pénétrée qu’elle se tordait déjà de plaisir quand mon gland venait frotter son bouton nerveux.
    Et alors que ma femme me demandait ce que j’avais fait de ma journée, je lui répondis par le détail tout en guidant mon sexe vers le puits merveilleux. J’enfonçai lentement ma hampe jusqu’à la garde tout en bâillonnant la jeune fille de ma main pour éviter tout cri trop démonstratif.
    Gardant le bâillon bien en place, j’entamai un lent va et vient qui déclencha une série de gémissements étouffés par ma main.
    Mon intromission se fit plus intense, mes mouvements plus rapides. Je laissai maintenant ma femme dans son monologue et concentrai mon attention sur Lucie qui roulait des yeux exorbités par les vagues de plaisir montant.
    Le raz de marée n’allait pas tarder à déferler. Lucie se cambrait de plus en plus et arrivait à me soulever malgré mon poids sur son corps, ma main avait de plus en plus de difficultés à filtrer les cris aigus qui s’échappaient sans discontinuer de sa gorge. Je ruais littéralement entre ses cuisses, lui faisant encaisser mes coups de reins puissants avant d’exploser dans un râle le plus contenu possible.
    Pour la première fois, nous avons joui ensemble et dans mon souvenir, ce fut un des plus gros pieds de la semaine.

    A l’autre bout du fil, Dorothée n’avait cette fois rien remarqué, tout juste souligna-t-elle que je lui semblais essoufflé.

    Ma femme m’appela à plusieurs reprise pendant la semaine mais nous n’avons pas réitéré malgré tout : Trop risqué !

    Bien que fréquentes, à part l’épisode du coup de téléphone, nos parties de jambes en l’air restèrent très conventionnelles : Peu de positions scabreuses ou acrobatiques, elle découvrait les joies du sexe, je lui laissais le temps de s’acclimater.
    D’ailleurs, même si elle était toujours partante, elle prenait rarement l’initiative des jeux et me laissait systématiquement la direction des opérations.
    Par exemple, les rares fois où elle prit ma tige dans ses mains, elle ne parut pas trop savoir quoi en faire et je n’ai pas osé lui imposer une masturbation manuelle et encore moins une fellation. Ne brusquons pas les choses !

    La semaine passa donc très rapidement, trop à mon goût, même si à la fin, je me suis retrouvé épuisé par le rythme soutenu de nos ébats. Il était temps que je parte en vacances.
    Lucie n’était peut-être pas du même avis : Lorsque nous nous sommes séparés, j’ai cru deviner une larme ou deux dans ses yeux à l’éclat indécis.
    Merde ! Il n’était pas dans mes plans qu’elle tombe amoureuse.

    Le retour allait me rassurer sur ce point.

    Un mois plus tard, je reprenais le chemin du travail avec un entrain peu commun. J’avais hâte de retrouver ma stagiaire attitrée pour notre dernier mois de collaboration qui s’annonçait riche en émotions.

    Lorsque je vis Lucie, je sentis tout de suite que quelque chose clochait.
    Après une bise relativement distante, elle passa la première matinée à éviter mon regard, à me répondre par monosyllabes. Je me suis cru revenu cinq mois en arrière.
    Manifestement quelque chose la turlupinait.

    Une fois dans la voiture, je décidai de briser la glace :
    « – Tu fais la gueule ? »
    « – Non non. »
    « – T’es pas heureuse de reprendre le boulot ? »
    « – Si si. »
    « – Non non, si si, on progresse vachement ! Je t’ai vendu un truc pas frais ou quoi ? »

    Après quelques instants d’hésitation, elle finit par cracher le morceau, les larmes au bord des yeux :
    « – Pendant les vacances, je….. »
    « – Oui….. ? »
    « – Je vous ai trompé, j’ai couché avec un garçon. » dit-elle d’une toute petite voix, sans me regarder.
    « – Aah, c’était ça ! Ben c’est génial ! Y a pas de quoi en chier un tank ! »
    Elle se tourna vers moi, étonnée :
    « – Vous n’êtes pas fâché ? »
    « – Pourquoi veux-tu que je sois fâché ? Tu croyais que j’allais être jaloux ? »
    J’éclatai de rire.
    « -Bien sûr que je suis jaloux ! Je suis jaloux de votre jeunesse et de l’avenir qui s’offre à vous, mais tu sais, il n’a jamais été question d’exclusivité entre nous, je suis marié, j’aurais vraiment mauvais jeu à faire l’amant trompé. C’est vrai que j’ai été ta première fois et que ça compte pour toi mais tu dois vivre ta vie ! Je trouve normal que tu veuilles connaître des mecs de ton âge. C’est même plutôt sain ! »

    Son soulagement fut immédiatement visible : Elle reprit des couleurs et son visage se détendit.
    Pour la mettre totalement à l’aise je demandai des précisions :
    « – Et alors. Raconte-moi, c’était comment ? »
    Elle fit mine de jouer la timide.
    « – Allez ! J’ai le droit de savoir ! C’était bien ? »
    …..
    « – Différent. »
    « – Sans blague ! Mais encore, est-ce qu’il a été tendre, doux, brutal ? »
    ….
    « – Rapide. »
    « – Ha ! Ha ! C’est la fougue de la jeunesse ! Et le veinard, comment il s’appelle, il a quel âge ? »
    …..
    « – Il a 19 ans et il s’appelle Lucas. »
    « – Wouah ! Lucie et Lucas, t’as pas été chercher bien loin ! Et tu comptes le revoir, ton Lucas ? »
    ……………
    « – J’sais pas, Montpellier c’est loin ! »

    « – C’est sûr ! Ca me laisse peut-être un petit espoir de dire encore bonjour à ton petit minou, alors ? » Dis-je avec un petit sourire malin en posant ma main sur sa cuisse nue.
    Elle me rendit mon sourire et posa sa main sur la mienne pour la guider vers son entrejambe :
    « – J’y compte bien ! »
    Arrivé au but, elle me laissa glisser mes doigts dans sa culotte. Là, je découvrais une autre nouveauté : Pour la première fois, elle avait taillé sa toison. Je sentais sous mes doigts la nette délimitation entre ses poils assez longs et sa peau rasée d’une douceur indescriptible.

    « – Oh ! Mais que de nouveautés en ce retour de vacances ! Fais-moi voir ça un peu mieux. »
    « – Vous ne voulez pas plutôt attendre ce soir ? »
    « – Ah ! Sûrement pas ! Je veux voir ça tout de suite ! »

    Alors que nous arrivions sur le parking du client, avec un sourire mutin, elle se souleva et fit glisser le sous-vêtement jusqu’à ses genoux écartés et releva sa jupe, m’offrant la vue sur sa petite touffe taillée en ticket de métro.
    « – Wonderfull ! ! »
    Une fois garé, je me détachai et me penchai pour embrasser son trésor dévoilé. Pendant ce temps, de la main gauche, je fis descendre le triangle de coton jusqu’à ses chevilles avant de lui enlever complètement.

    Je me redressai, la culotte à la main.

    « Pour te punir de tes cachotteries, tu restera sans culotte le reste de la journée. »
    J’enfournai le petit morceau de tissu rose pâle dans ma poche et sortis de la voiture avant qu’elle n’ait pu réagir, les yeux écarquillés et la bouche ouverte.
    Elle sortit à son tout, affolée :
    « – Mais ! J’peux pas rester comme ça ! »
    « – Bien sûr que tu peux ! Allez, on y va, on est déjà à la bourre »
    Et, avec un sourire amusé sur les lèvres, je précédai vers l’entrée de l’entreprise une Lucie écarlate qui tentait désespérément de rallonger un peu la longueur de sa jupe fleurie.

    L’entretien se déroula parfaitement et je dois admettre que Lucie s’en tira plutôt bien pour un retour de vacances et avec ce handicap que je lui avais imposé.
    Notre client, au demeurant très jovial, était à classer dans la catégorie « mateur professionnel » car il passa la majeure partie de la rencontre les yeux plongés dans l’entrecuisse de ma jeune assistante. A croire qu’il avait deviné quelque chose.
    En sortant, j’ai compris la raison de sa jovialité : Un morceau d’étoffe rose pâle dépassait assez nettement de la poche de ma veste, on ne pouvait pas se méprendre sur la nature et l’origine de ce bout de tissu.
    Le gars avait dû bien saliver et rigoler intérieurement. Je ne sais pas s’il a pu voir quelque chose mais son « Au plaisir de vous revoir Mademoiselle » était éloquent.
    J’ai vite rentré l’appendice indélicat avant que Lucie ne s’en aperçoive et tombe en syncope.

    Tout ça me donnait des envies et des idées. Lors du rendez-vous suivant, je poussais le bouchon un peu plus loin.
    Plongés dans l’examen du dossier, Lucie et le client étaient debout ; côte à côte, penchés sur la table (je soupçonnais d’ailleurs le pépère d’en profiter pour se focaliser plutôt sur le décolleté dévastateur de ma stagiaire).
    Simulant un intérêt profond pour le débat en cours, je me plaçai à côté de Lucie et, par derrière, passai ma main sous sa jupe pour aller caresser la courbe charnue du bas des fesses de la jeune fille.
    Elle eut un sursaut évident mais le troisième larron de sembla pas le remarquer.
    J’approfondis donc mes investigations et mes doigts allèrent se promener plus en avant.
    La coquine écarta légèrement les jambes et accentua nettement sa cambrure si bien que je pus introduire facilement deux doigts dans sa petite fente humide ainsi offerte.
    Sa réaction fut encore visible et à partir de ce moment, son phrasé devint moins fluide, entrecoupé de blancs intempestifs.
    Nous sommes restés comme ça un long moment, beaucoup plus longtemps que le nécessitait l’examen des papiers. Mais aucun de nous trois n’avait envie que l’instant se termine : le client sexagénaire profitait d’une vue qui devait lui rappeler sa jeunesse, moi je savourais l’excitation de cette situation périlleuse, deux doigts allant et venant dans le minou de ma stagiaire qui elle prenait un pied manifeste.
    Sur la fin, la présentation de Lucie ne ressemblait plus à grand-chose mais le client n’en avait cure.
    Je dus cependant cesser mon va et vient digital car je sentais que sinon, la jeune fille allait jouir en direct, pour sa plus grande honte rétrospective.

    Nous avons donc rompu le charme de la situation et conclu cette affaire si bien engagée.

    Discrètement, je tentai péniblement d’essuyer mes doigts dans le chiffon rose présent dans ma poche mais, au moment de nous séparer, c’est une main passablement poisseuse que je tendit à notre hôte, lui laissant le souvenir olfactif d’une stagiaire bien sympathique.

    Cependant, avec tout ça, mon assistante était aussi excitée qu’un village de cannibales voyant arriver un car de touristes américains.
    A peine entrée dans la voiture, elle se jeta sur moi et m’enfourcha malgré l’étroitesse de l’habitacle.
    Compte tenu de sa position et de sa tenue, je n’eus qu’à desserrer ma ceinture et à dézipper ma braguette pour faire sortir mon engin très énervé lui aussi et à le présenter à l’entrée de la petite grotte grande ouverte.
    Elle s’empala doucement le long de ma hampe en gémissant de contentement.

    Pour la première fois, elle prenait la direction des opérations et je dois dire qu’elle était sacrément douée.
    S’agrippant à mon appui-tête, elle frottait son pubis contre le mien, démultipliant ainsi les sensations que ses muqueuses internes procuraient à mon membre enfoui.
    Le visage entre ses seins, mes mains sur ses hanches, je me contentais de suivre le mouvement.
    Evidemment, au vu de notre état de surexcitation, les vagues de jouissances ne se sont pas fait attendre accompagnées de grands cris d’extase.

    Heureusement, le parking était désert.

    A partir de ce jour, et sans l’avoir vraiment prémédité, je me suis donc engagé dans une double vie assez conventionnelle.

    Enfin, conventionnelle jusqu’à un certain jour où un concours de circonstances chamboula un peu les choses.

    La semaine suivante, je devais impérativement interrompre ma collaboration avec Lucie pendant un jour ou deux pour finaliser la conception d’un gros projet qu’on nous avait confié à moi et à Caroline. Et oui, c’était pas le tout d’aller se promener une semaine en Provence aux frais de la princesse, après, il fallait rentabiliser le truc.

    Cela n’ayant rien à voir avec sa formation et afin de ne pas lui faire perdre deux jours, je demandais aux collègues qui serait disponible pour me suppléer deux jour et prendre en charge ma stagiaire. Ca aurait en plus l’avantage de lui faire découvrir une autre façon de travailler que la mienne.

    Devinez qui leva les deux mains (voire les deux pieds et sans doute le membre intermédiaire) pour se porter volontaire ?
    L’inévitable Gilbert !
    Comme il n’y avait que lui de dispo, le choix fut vite fait.
    Et il était content le Gilbert ! On pouvait le voir frétiller de la queue (expression imagée, bien sûr !)

    Nous nous sommes vus un quart d’heure tous les deux pour préciser quelques détails concernant le tutorat.
    Il en bavait déjà d’impatience.
    A un moment, il m’interrompit :
    « – Elle est bonne ? »
    « – Hein ? »
    « – Lucie ! Ca doit être quelque chose de la…. Mais je te demande ça à toi. T’es trop plan-plan ! Je suis sûr que tu ne t’es même pas aperçu que tu travaillais avec une bombe depuis cinq mois ! »
    Je le regardais, interloqué, mais il continuait à délirer à voix haute :
    « – Remarque, si ça se trouve, elle n’a jamais servi. Elle n’a pas l’air très dégouginée…. Tu vas voir, en deux jours, je vais te la délurer, moi ! Elle va s’en souvenir ! »

    Je commençais à me demander si c’était une bonne idée de laisser Lucie dans les pattes de cet excité du gland.
    Mais bon, je faisais confiance à la jeune fille pour, d’un bon coup droit, remettre le chaud lapin dans les rails. J’avais déjà testé.

    Le dimanche soir, je reçus un coup de téléphone à la maison. C’était Gilbert. A son ton, j’ai cru qu’il y avait un deuil dans sa famille :
    « – Salut ! Dis, je pourrais pas prendre la petite demain. Je me suis pété la cheville en descendant d’un trottoir hier. J’ai un arrêt de travail de trois semaines. »
    J’éclatai de rire intérieurement. C’était la première fois que je voyais ce tire au flan autant désolé de ne pas pouvoir bosser. Evidemment, il regrettait surtout de ne pas pouvoir emmener Lucie.
    S’il avait été assez souple pour le faire, je crois qu’il se les serait mordu de dépit !

    Finalement, j’allais devoir me charger de Lucie ces deux jours aussi. Deux jours blancs pour elle.
    Finalement, ces jours ne furent pas si blancs que ça.

    Lundi matin, arrivé au bureau, je donnai la « mauvaise » nouvelle à Lucie quand le téléphone sonna. Caroline m’annonçait un deuxième contretemps :

    « – Salut ! Dis, Marc est en Belgique pour la semaine et ma voiture ne veut pas démarrer. Ca me fait suer de prendre le taxi ou le R.E.R. Tu ne voudrais pas plutôt venir bosser à la maison ? En plus on sera plus tranquilles qu’au bureau ! »
    « – Euh, oui mais finalement, j’ai Lucie avec moi. »
    « – Pas de problème, tu l’amènes ! »

    Aussitôt dit, aussitôt fait.
    Non sans une pointe d’appréhension, j’emmenai ma seconde maîtresse chez ma première.

    Une fois arrivés, les filles se firent la bise et Caroline nous offrit un café.
    Ensuite jouant l’homme, le vrai, je proposai :
    « – Veux-tu que je regarde ce qu’elle a, ta voiture ? »
    « – Laisse tomber ! J’appellerai l’assistance plus tard. »

    Tant mieux ! J’avais beau jouer le caïd, je n’y connaissais rien en mécanique. Par contre la suite me donna à penser qu’elle ne tenait peut-être pas tant à ce que je vérifie l’état de marche de son véhicule :
    « – Par contre, puisque tu te propose pour une B.A., je me ferais bien masser, moi ! »
    Ca sentait le coup monté à plein nez.
    « – Je croyais qu’on était là pour bosser ? »
    « – Ouais, ben pour une fois, j’ai envie du réconfort avant l’effort !
    Et puis ça fait tellement longtemps que ça me manque, j’ai pas envie d’attendre plus. »
    « – Diiiis ! Tu veux bien ! ! Une toute petite demi-heure ! » Rajouta-t-elle en minaudant.
    « – O.K., si tu y tiens. »
    « – Chouette ! ! Je file dans ma chambre pour me préparer ! On va faire ça sur le lit, ce sera plus confortable. »
    « – Et Lucie ? »
    « – Elle vient avec bien sûr ! On en profitera pour papoter. »
    Et elle disparut dans un couloir en trottinant.
    Restés seuls, je commentai d’un ton un peu condescendant :
    « – Elle est restée très jeune ! »
    « – Vous avez été amants ? »
    « – Comment t’as deviné ? »
    « – Alors c’était vrai ce qu’elle avait dit, l’autre jour, au resto, à propos du deuxième massage ? »
    « – Absolument ! »
    Cela la laissa songeuse un instant. Elle allait reprendre quand son visage se figea, bouche bée.
    Je suivis son regard.
    En tenue d’Eve, Caroline était réapparue dans l’encadrement de la porte :
    « – Ben alors ? Vous attendez le déluge ! La chambre, c’est par-là. »

    On ne peut pas dire que j’étais en manque de belles formes à cette époque mais revoir, après quasiment un an, sa silhouette svelte, ses petits seins pâles qui pointaient en avant, son petit triangle blond-roux provocant me rendit tout chose.
    Muets de surprise, nous avons docilement suivi le petit cul blanc qui nous guida vers une chambre meublée avec goût au milieu de laquelle trônait un lit « king-size » digne de la Belle au bois dormant.

    Elle s’allongea à plat ventre au milieu du lit et m’indiqua :
    « – Il y a de l’huile de massage sur la commode là. Comme tu peux le voir, elle n’a pas beaucoup servi. Ca ne branche pas trop Marc de me pétrir »
    « – Il préfère t’enfourner ? »
    Caroline éclata de rire.
    « – C’est ça : Un coup sur les miches et hop ! La baguette au four ! »

    Bizarrement, Lucie ne paraissait pas trop décontenancée par la tournure des évènements, elle semblait plutôt amusée de ce déballage d’intimité. Elle se posa sagement sur une chaise.

    Après m’être déchaussé, je me suis installé à genoux à côté de Caroline et j’ai débuté mon office, celui que vous commencez à bien connaître.
    « – Hmmmmm ! ! J’avais oublié à quel point c’est bon ! »

    Avec un intérêt non dissimulé, Lucie me regardait faire pendant que Caroline ronronnait sous mes mains.
    Malgré la présence de la jeune fille, je n’hésitais pas à masser tout le corps de ma patiente, y compris ses jolis muscles fessiers.
    Je guettais un éventuel accès de jalousie de sa part mais je n’en vis pas.

    Au bout de quelques minutes de bien-être évident, Caroline sembla émerger de sa transe et se tourna vers Lucie :
    « – J’ai l’impression d’être une grosse égoïste ! Tu voudrais sans doute en profiter aussi ! »
    Lucie tenta une timide dénégation mais son envie était visible.
    Caroline insista :
    « – Hé ! J’ai une idée ! Allonge-toi à côté de moi. Il y a assez de place pour deux.
    Christophe, tu crois que tu pourrais te mettre au milieu et nous masser chacune d’une main ? »
    « – Pourquoi pas ! Mais bon, ça risque d’être un peu moins efficace. »
    « – C’est pas grave ! C’est déjà super et ce serait un crime de ne pas partager ça. Vas-y, Lucie ! Déshabille-toi ! »

    Sans se faire prier plus longtemps, Lucie passa sa courte robe par-dessus sa tête et se retrouva en sous-vêtements : Un très bel ensemble de coton jaune-orangé qui allait parfaitement avec son teint.
    Je la vis hésiter un instant avant de dégrafer son soutien-gorge.

    Amusée, Caroline la regarda s’allonger, en culotte, à nos côtés :
    « -Dis donc ! T’es sacrément bien foutue ! Mais pas de fausse pudeur entre nous ! J’ai déjà vu plein de nanas à poil et je suis certaine que vous avez baisé ensemble tous les deux, alors tu nous enlève cette culotte ! C’est tellement plus agréable sans ! »
    Puis sans attendre, elle se redressa et s’empara elle-même des bords de la culotte pour la faire descendre le long des jambes de Lucie qui se laissa faire docilement.
    Cependant, le rouge lui était monté aux joues. Cela ne s’arrangea pas quand Caroline me brandit le sous-vêtement sous le nez :
    « – Tu vois ! Elle en mourrait d’envie ! »
    Je voyais en effet un sillon nettement plus foncé se dessiner au niveau de l’entrejambe.

    Je versai de l’huile parfumée sur le dos de Lucie puis, à genoux entre les deux, je repris mon activité, ma main droite sur le dos de Caroline, la gauche sur celui de Lucie.
    Regardant, ébloui, le tableau de ces deux superbes femmes nues alanguies devant moi, m’offrant une vue imprenable sur leur postérieur magnifique, j’eus l’envie soudaine de prendre une photo et de l’envoyer à ce pauvre Gilbert pour lui souhaiter un prompt rétablissement………ou pour l’achever !

    C’est moi qui ai repris l’initiative de la discussion :
    « – Caro ? Qu’est-ce qui te fait croire qu’on a déjà fait l’amour, Lucie et moi ? »
    « – Ca se voit dans ses yeux. »
    « – Wouah ! Comment ça ? »
    « – J’sais pas, un petit quelque chose de différent. Je me suis trompée ? »
    « – Non non. »
    « – Alors ! »

    Lucie intervint dans le dialogue :
    « – Ca ne te dérange pas que je couche avec Christophe ? Je veux dire, compte tenu de ce qu’il s’est passé entre vous lors de votre séminaire. »
    Caroline émit un petit rire :
    « – Tu sais, avec Christophe, on a rien planifié. Ce qui est arrivé est arrivé. Si ça doit arriver une autre fois, ça arrivera : Pas de promesse, pas de plan, pas de contrainte donc pas de jalousie. Chacun vit sa vie.
    Par contre, c’est vrai que je n’avais pas pensé que tu pouvais être choquée de le voir me peloter les fesses alors que vous êtes ensemble. T’es encore jeune, à ton âge, l’exclusivité ça compte. »

    Ce fut à mon tour d’intervenir dans la conversation :
    « – Ne t’inquiètes pas ! La demoiselle pratique déjà le partage : Elle a un petit copain attitré, rencontré pendant les vacances ! »
    « – Ah ouais ! ! Et comment s’appelle l’heureux élu ? »
    « – Lucas. » répondit Lucie, puis précipitamment : « Je sais ! Lucie, Lucas, c’est pas original ! »
    « – Bah ! C’est mieux que Lucien. J’aime bien Lucas, moi. Et est-ce qu’il est mignon ? »
    « – Oui ! »
    « Bien sûr ! Et alors, vous avez fait crac-crac ? »
    « – Oui. » De nouveau ses joues s’empourprèrent. Cette fille avait bien du mal à cacher ses émotions.
    « – Et c’était comment ? »
    « – Rapide ! » coupai-je
    « – Ca c’est sûr ! Les mecs au départ, c’est des vrais lapins ! Sans la douceur du poil ! », « C’était mieux qu’avec notre masseur personnel ? » Demanda-t-elle en me montrant du pouce.
    « – Différent » intervins-je encore.
    Caroline se tourna légèrement vers moi :
    « – Dis, tu la laisse parler ? D’abord, c’est une conversation de fille, alors tu te tais et tu masses ! »
    Culottée, la nana !
    Mais j’obtempérai, profitant d’un moment rare pour un homme : Assister à une conversation intime entre filles.
    Et c’était bizarre d’entendre Lucie, si réservée d’habitude, déballer à Caroline des détails sur son intimité sexuelle qui était parfois (et principalement) notre intimité sexuelle.
    Quand, sans se soucier de ma présence, elles se mirent à comparer leurs expériences dans mes bras, on est entré dans la quatrième dimension !

    Evidemment, cette séance de massage dura largement plus qu’ « une toute petite demi-heure » mais ni les filles et encore moins moi n’avions envie que cela s’arrête.
    C’était la première fois que je massais deux personnes à la fois mais je ne me débrouillais pas mal. En tous cas, les donzelles ne s’en plaignirent pas.
    De façon parfaitement symétrique, mes mains montaient et descendaient sur leur dos, sur leurs fesses ou sur leurs jambes.
    Par moment, elles lâchaient des « Hmmmmm » synchrones ce qui les faisait ensuite glousser comme des collégiennes. De vraies gamines !

    Par moment, j’aurais bien été tenté d’aller agacer leur entrejambe mais je n’osai pas, redoutant les conséquences d’un dérapage.

    Pourtant, le dérapage intervint. Mais il ne fut pas de mon fait.

    Alors que leur conversation de fille se tarissait quelque peu (Si si, c’est possible !), Caroline dit soudain :
    « – Dis donc Lucie, est-ce que tu trouve normal que nous, les filles, on soit à poil devant lui et que môsieur reste tout habillé à nous reluquer le cul ? »
    « – Non, c’est vrai ! »
    Sans crier gare, elle se jetèrent sur moi et entreprirent de me déshabiller de force.
    A deux contre un je n’avais aucune chance, surtout qu’elles en profitaient pour me chatouiller.
    De toute façon, je ne leur opposai qu’une résistance de forme, assez curieux de savoir ce qu’elles avaient en tête.
    En trente secondes, je me retrouvai en caleçon, Lucie me bloquant les bras au-dessus de la tête, Caroline assise sur mes jambes.
    Cette dernière agrippa l’élastique de mon boxer et prête à tirer dessus, demanda :
    « – On libère le fauve ? »
    « – Ouiii ! ! » Répondit immédiatement Lucie.
    Caroline abaissa donc lentement mon dernier vêtement, faisant apparaître peu à peu mon membre pas encore érigé mais déjà passablement énervé par les évènements.
    Après avoir fini de me dénuder, Caroline remonta vers mon entrejambe et prit l’objet de sa convoitise en main.
    « – Maintenant, c’est moi qui masse ! » dit-elle avec autorité.
    Et elle commença à me branler avec une dextérité évidente sous le regard hypnotisé de Lucie.

    Lorsque ma verge atteignit une belle forme, elle posa enfin lentement ses lèvres sur mon bout déjà apprêté.
    En même temps, elle regarda Lucie :
    « – Vas-y ! A toi l’honneur ! »
    De ma position, je ne voyais pas le visage de Lucie mais Caroline dut y lire quelque chose car aussitôt elle comprit tout :
    « – Oh ! Tu l’as jamais fait ! Tu ne l’as jamais sucé ! » Ce n’était pas une question, juste une évidence.
    « Allez, viens ici. Je suis sûre que tu as peur de mal faire. Je vais te guider. Faut pas manquer une telle occasion ! »

    Lucie rejoignit Caroline entre mes jambes.
    « – Tu suce le bout comme une sucette Lolly Pop, comme ça. »
    Joignant le geste à la parole, Caroline goba doucement mon gland et commença à me taquiner le poireau.
    Un frisson terrible me parcourut.
    « – Tu vois, c’est pas compliqué. Il faut juste éviter de mettre les dents parce que si tu fais des copeaux, le monsieur ne va pas apprécier. » « Vas-y, à toi ! »
    Tenant toujours ma verge par la base, Caroline la dirigea vers la bouche de Lucie qui s’approchait timidement.
    Après avoir écarté derrière son oreille une mèche de cheveux blonds indisciplinée, la jeune fille posa ses lèvres fraîches sur mon gland puis ouvrit lentement la bouche.
    Telle la caresse d’une aile de papillon, je sentis une douce pression naître sur mon extrémité exacerbée.
    Le deuxième frisson fut encore plus fort que le premier et je ne pus retenir un « Aaaaaaaaaaaah ! ! » résumant parfaitement mon état d’esprit.

    Tout doucement, une fellation superbe et inattendue me fut offerte.
    D’une main, Caroline maintenait mon sexe droit en lui imprimant un léger va-et-vient, de l’autre, posée sur l’arrière de la tête de Lucie, elle guidait les mouvements de la jeune novice, réglant l’intensité et la profondeur de sa prise en bouche.

    Dire que j’étais aux anges serait un doux euphémisme. Je gémissais de bonheur et essayant de contenir l’extrême volupté qui m’emportait. Je voulais que cela dure longtemps, seulement, après trois ou quatre jours d’abstinence, je sentis que je n’allais pas pouvoir tenir longtemps à ce rythme. C’était vraiment trop bon, trop fort, trop puissant !

    Caroline continuait à encourager Lucie à voix basse : « – C’est bien,…. c’est ça, continue….., pas trop loin… ». De temps en temps, elle me regardait aussi, en souriant. Un sourire emprunt de sérénité, sans arrière-pensées.

    A un moment, elle dut me voir, les yeux fermés et la bouche grande ouverte, en apnée et elle prévint Lucie :
    « – Attention, il va bientôt jouir ! Tu vas avaler, comme ça, tu pourras te faire une opinion pour les prochaines fois. » C’était l’ordre de la maîtresse à la jeune apprentie, il ne souffrait pas de discussion.

    Comme pour prouver la justesse de sa prédiction, Caroline accéléra subitement le tempo de son va-et-vient sur ma tige ce qui encouragea Lucie à en faire de même sur le bout, précipitant ainsi mon explosion imminente.
    Je ne pus me retenir plus longtemps et je me libérai dans un râle étranglé de bête fauve, le dos arqué par la tension et le plaisir.

    Je n’avais plus libéré mes gamètes depuis quelques jours, les réserves étaient pleines.
    Avec un sursaut de surprise, Lucie dut recevoir soudain une bonne dose de sperme au fond de la gorge car je m’épanchai longuement à coup de longs jets puissants, en grognant de contentement.
    Elle s’abstint cependant de s’écarter et attendit docilement la dernière salve avant de déglutir avec une grimace.

    Caroline lui demanda :
    « – Alors ? »
    « – C’est un peu écoeurant. »
    « – Tu t’y feras. Et puis, si ça ne te plaît vraiment pas, tu ne seras pas obligée d’avaler à chaque fois….Tu ne seras pas obligée d’avaler du tout, d’ailleurs ! »

    Lucie se tourna vers moi :
    « – Ca vous a plu ? J’étais bien ? »
    Caroline ne me laissa pas le temps de lui répondre :
    « – Eh, dis donc ! Tu viens de le sucer et d’avaler son sperme : En matière d’intimité, on ne fait pas beaucoup mieux ! Va falloir sérieusement penser à le tutoyer maintenant ! »

    Lucie sourit timidement :
    « – Je vais essayer. »
    « – A la bonne heure ! » « Quant à savoir si ça lui a plu, tu n’as qu’à regarder son air béat pour avoir la réponse : Tu as été formidable, ma petite ! » Et elle lui saisit le visage entre ses mains et posa ses lèvres sur celles de la jeune fille.
    A peine étonnée, Lucie lui rendit son baiser avec ferveur.
    Devant mes yeux ébahis, mes deux maîtresses se roulèrent un patin sensationnel. Se partageant les derniers vestiges de ma semence.

    En quelques minutes, Lucie venait d’enchaîner trois découvertes majeures : La fellation, le goût du sperme et le baiser d’une autre femme.

    Caroline n’y allait pas avec le dos de la main morte !
    Et ce n’était pas fini.

    Ne faisant dorénavant plus attention à ma petite personne, Caroline avait basculé Lucie sur le lit, à mes côtés, tout en continuant à l’embrasser avec une ardeur non démentie.
    Après un moment d’hésitation, leurs mains étaient entrées dans la danse, se découvrant mutuellement, d’abord à tâtons, tout en retenue, puis de façon de plus en plus passionnée.
    Poitrine contre poitrine, La blonde paille et la blonde vénitienne s’en donnaient à cœur joie, chacune découvrant les courbes de l’autre au travers de caresses extrêmement sensuelles.

    Caroline lâcha bientôt la bouche de Lucie pour descendre sur ses seins et les embrasser, l’un après l’autre, les léchant et mordillant les tétons pour déjà déclencher des gémissements de plaisir et d’excitation. Elle s’y attarda longtemps, savourant leur rondeur, leur fermeté et leur douceur.
    Je les connaissais suffisamment bien pour comprendre Caroline : Quand on y a goûté, on a du mal à s’en éloigner.
    Elle s’en sépara pourtant, afin de descendre encore le long du ventre parfaitement plat de la jeune fille, picorant de baisers délicats l’abdomen bronzé.
    Poursuivant sa descente, elle atteignit rapidement le petit mont de Vénus qu’elle s’appliqua à fouiller de ses lèvres fines avant de plonger son petit nez en trompette au cœur de l’intimité de Lucie, provoquant alors une symphonie de petits gémissements qui n’allait pas s’interrompre de suite.

    Evidemment, le spectacle qui m’était offert par les deux naïades ne me laissait pas insensible.
    Alors que j’avais joui dans la bouche de Lucie depuis moins de dix minutes, je sentis une nouvelle érection tendre l’engin abandonné entre mes cuisses.

    Je mourrais d’envie de me joindre aux ébats des deux filles mais je n’osais pas, j’avais trop peur de rompre le charme de cet instant incroyable : Tendue comme un arc, Lucie était cambrée au maximum de ses capacités physiques et laissait échapper de ses lèvres un gémissement sourd quasi ininterrompu pendant que Caroline butinait sa fleur de nacre avec une délicatesse et une sensualité toute féminine.
    La jeune stagiaire finit par crier son plaisir en maintenant des deux mains la tête de sa partenaire plaquée contre son minou détrempé pendant que les spasmes de plaisir parcouraient visiblement tout son corps, faisant tressauter ses seins gonflés de désir.
    Caroline maintint la pression un long moment avant d’être cette fois-ci repoussée par Lucie qui n’en pouvait plus et qui se laissa retomber en arrière, comme tétanisée.

    Cette séquence avait fini de me remettre en forme et je décidai de repousser encore les limites de mon élève.
    Caroline se redressait et je pris sa place entre les jambes de Lucie qui se détendait les yeux fermés et n’avait pas vu la manœuvre.

    Sans préliminaire, je présentai mon phallus au bord de sa petite fente suintante et l’y enfonçai d’un coup, jusqu’au fond, sans rencontrer la moindre résistance, jusqu’à buter contre le col de l’utérus.
    Lucie hulula.
    L’assaut l’avait prise par surprise alors qu’elle se remettait tout juste de ses premiers orgasmes.
    Sans attendre j’entamai un pilonnage interne dont la relative violence contrastait énormément avec la douceur qui avait présidé auparavant.
    C’était le but du jeu : Souffler le chaud et le froid, le feu et la glace.
    Lesbos lui avait fait atteindre le septième ciel, Lucie n’eut pas le temps de redescendre jusqu’à terre.
    La surprise passée, elle accepta cette nouvelle étreinte avec un plaisir visible, encaissant mes coups de boutoir par des mouvements parfaitement synchrones.
    Ses gémissements grimpèrent encore d’un ton, se transformant en cris ahanants.

    Caroline qui nous regardait attentivement, se rapprocha et posa à nouveau ses lèvres sur la bouche ouverte, muselant ainsi la jeune fille mais risquant à tout moment de se faire mordre la langue par un spasme incontrôlé de la mâchoire tendue.
    Alimenté par mon va-et-vient frénétique, le corps de Lucie connut de nouvelles vagues de plaisir dénoncées par des hurlements vrombissants qu’elle lâchait dans la bouche de Caroline collée sur la sienne, pendant que ses bras, sous la tension, se tordaient dans des angles défiant les lois de l’anatomie.

    Ma récente éjaculation aurait dû me permettre de tenir la cadence assez longtemps mais l’excitation de la situation fut la plus forte et dans un cri d’extase, j’explosai au plus profond du tendre nid et m’écroulai ensuite sur une Lucie totalement hors d’haleine et épuisée.

    Nous restâmes longtemps immobiles, moi pesant de tout mon poids sur le corps de Lucie, recouvrant lentement notre respiration pendant que Caroline nous caressait doucement les cheveux.

    Je roulai ensuite sur le côté, à plat dos, savourant pleinement cette félicité post-coïtale.
    Caroline qui, pour l’instant, avait beaucoup donné et peu reçu, laissait ses mains courir rêveusement sur la peau moite de sueur de Lucie, soulignant doucement la rondeur parfaite des seins blancs, la courbe fine de ses flancs et la proéminence aguicheuse du petit pubis blond.
    Chaque attouchement provoquait encore des répliques spasmodiques chez Lucie qui avait eu son compte de sensations.

    Je rompis la magie du moment et demandai à Caroline :
    « – Je ne savais pas que tu étais une adepte de l’agasse minette ! »
    « – Moi non plus ! En fait, à part des bisous avec une cousine vers 14 ans, ça ne m’avait jamais effleuré. Mais quand je l’ai vue, si mignonne, si pure, je n’ai pas pu m’en empêcher ! »
    « – Pour mon plus grand bonheur ! » Intervint Lucie, rêveuse.
    « Et pour celui de ce gros machin plein d’ardeur ! » Compléta Caroline en approchant son visage de mon sexe ramolli qui gisait de côté sur mon bas ventre, encore tout luisant du mélange de nos fluides intimes.
    Elle s’approcha tellement qu’elle finit par poser ses lèvres fraîches dessus puis, du bout de sa petite langue rose, elle en testa le goût.
    Celui-ci semblant lui convenir, elle continua son exploration linguale tout le long du membre éteint.
    Eteint, il ne le resta pas longtemps.

    J’avais entendu dire que lorsqu’un homme devait honorer plusieurs partenaires à la suite, son corps s’adaptait et lui donnait les moyens physiques de tenir la cadence.
    Et bien je peux vous dire que c’est absolument vrai.
    Quelques minutes après mon deuxième orgasme en moins d’une heure, Monsieur Popaul affichait à nouveau une érection des plus convaincantes.
    Bien sûr, il faut remercier Caroline et son traitement de faveur….. Et elle en fut remerciée.

    Flattée par la réaction de mon organe à ses délicates attentions, Caroline avait visiblement l’intention d’en profiter et immédiatement.
    Elle m’enfourcha et présenta le pal ainsi érigé aux portes de son puits merveilleux. Tout doucement, elle descendit dessus en regardant Lucie droit dans les yeux, la bouche légèrement entrouverte.
    Une fois mon sexe complètement englouti, elle resta un long instant immobile avant de commencer à onduler sur moi.

    Après deux lâchers de spermatozoïdes consécutifs, ma libido avait quand même été grandement assouvie et nous pouvions désormais prendre notre temps, sans forcément lancer la chevauchée des Walkyries dés le début.

    Ce temps, nous l’avons donc pris.
    Sous le regard fasciné de Lucie, nous nous sommes longuement aimés avec la fougue de jeunes tourtereaux mais aussi avec la patience de vieux amants.

    Caroline invita Lucie à l’embrasser et, quelques minutes plus tard, ce fut elle qui cria son plaisir dans la bouche de la jeune novice.

    Professionnellement parlant, ce matin là ne fut pas très productif.
    Heureusement, nous nous sommes rattrapés dans l’après-midi et Lucie nous aida. Si bien qu’en début de soirée, nous étions presque à jour.
    Nous sommes restés nus toute la journée. Même pour travailler.
    En réalisant ma présence entre ces deux beautés dénudées qui travaillaient à plat ventre sur la moquette de la chambre conjugale, il m’est arrivé à plusieurs reprises de me demander si je ne rêvais pas.
    Mais j’avais beau me pincer, les deux petits culs demeuraient, pour mon plus grand plaisir, dans mon champ de vision.

    Cela ne vous surprendra pas si je vous dis qu’en quittant Caroline, ce soir là, je convenais avec elle de revenir le lendemain matin à la même heure pour finaliser l’élaboration de notre projet (et plus si affinités).
    Quant à Lucie, je crois qu’elle passa la nuit chez Caro.

    Après une nuit de repos bien méritée, je sonnais à la porte de Caroline le lendemain matin, un sac de croissants chauds à la main.
    Ce fut Lucie qui m’ouvrit. Visiblement, elle sortait de la douche et Caroline lui avait prêté un peignoir.
    Je remarquai son air paradoxalement à la fois détendu et fatigué.
    « – Salut toi ! », un bécot, « J’ai l’intuition que vous n’avez pas beaucoup dormi. Je me trompe ? »
    « – Disons que la nuit a été courte mais dense. »
    Entrant plus en avant, je croisai Caroline qui, voyant les croissants, me sauta au cou en me collant un baiser très éloigné de la conventionnelle bise de collègues.
    « – Super ! On attendait plus que toi pour le café ! »

    Nous nous sommes assis dans le salon. Le café et les croissants furent vite expédiés.
    Ensuite, Caroline se leva et frappa dans ses mains :
    « – Bon ! Le petit massage du matin et hop ! Au boulot ! »
    Je n’avais pas été consulté. Au bout de deux jours, le massage était devenu un acquis social.
    J’allais protester (uniquement pour la forme, vous vous en doutez) mais Lucie rejoignit Caro debout devant moi. Ensemble, elles dénouèrent leur ceinture, écartèrent les pans de leur peignoir et le laissèrent tomber par terre, me dévoilant leur évidente et hypnotique nudité. Elles s’embrassèrent tendrement puis me regardèrent dans les yeux :
    « – Ose dire non. »

    Ben j’ai pas osé !

    Quelques minutes plus tard, je me retrouvais, comme la veille, entre les deux magnifiques petits culs nus, massant avec application les reliefs avenants de mes collègues féminines.
    Bien sûr, cette fois, je m’étais déshabillé d’entrée.

    Le Rubicon ayant été franchi 24 heures plus tôt, je n’hésitai donc pas, au bout de quelques instants, à aller masser, de façon symétrique et insistante, les deux petites raies qui s’ouvraient sous mes doigts.
    Amusé, je taquinai les petites boutonnières brun-rose en provocant, chez mes patientes, des soubresauts incontrôlés et des « Hmmm » approbatifs.
    Je descendis ensuite plus loin et rencontrai les volutes charnues des deux roses pourpres, aussi humides à droite qu’à gauche.
    Les nénettes avaient dû jouer à touche-pipi toute la nuit mais elles en redemandaient encore !

    Toujours de façon synchrone, j’insérai l’index et le majeur de chaque main au fond de chaque petite grotte ainsi préparée, fouillant doucement leur intimité pendant que mes pouces reprenaient position sur les petits sphincters resserrés pour en caresser le pourtour.
    Accentuant la pression, je n’eus aucune difficulté à y introduire la première phalange bien huilée alors que Lucie poussa un « Oh ! » étonné.

    Le double massage externe se prolongea donc par un double massage interne, mes deux mains doublement infiltrées dans les orifices des jeunes femmes.

    Commença alors un petit jeu, une sorte de course à celle qui allait grimper aux rideaux la première.
    Au rythme de mes intromissions tactiles, les deux naïades ondulaient et gémissaient en cœur, cambrant au maximum leur dos afin de m’offrir la meilleure prise possible.
    Elles s’étaient données la main et le visage collé au drap, elles s’envoyaient des œillades, se souriaient tendrement, fermaient les yeux ou grimaçaient en fonction des impulsions que mes doigts provoquaient.

    Soudain, je sentis que Caroline trichait : son autre main s’était glissée sous son ventre et ses doigts fins venaient amplifier ses sensations en stimulant énergiquement son bourgeon nerveux.
    J’allais dénoncer la supercherie quand je m’aperçus que Lucie en faisait tout autant.

    Dans cette partie à quatre mains, ce fut Lucie qui gagna la première manche : Ses miaulements se précipitaient alors que sa main s’agitait frénétiquement. Elle tendit son bassin vers l’arrière, recherchant une pression encore plus forte de mes doigts avant de se rabattre violemment sur la couche en criant et en m’expulsant soudainement.

    De son côté, Caroline vibrait en douceur sous l’action ininterrompue de mes doigts en couvant du regard la jeune élève.
    Laissant Lucie récupérer, je me concentrai sur notre hôte : Je l’incitai à ouvrir un peu plus les cuisses et à se redresser sur les genoux.
    Restant derrière elle, je retirai lentement mes phalanges et les remplaçai par ma langue sur son coquillage et le bout de mon nez sur sa petite rondelle, mes mains gardant largement écartées les jolies fesses blanches.
    Ainsi placé derrière son séant, je recueilli, gourmand, sa liqueur délicieuse dont mes papilles retrouvaient avec bonheur le parfum raffiné.
    Les frissons d’extase ne se firent pas attendre et sa jouissance se libéra dans la douceur d’un plaisir contenu mais visiblement intense qui semblait dire : « C’est bien, mais j’en veux encore ».
    J’allais donc lui en donner encore.

    A genoux, je me plaçai derrière sa croupe toujours magnifiquement offerte et je fis pénétrer mon membre impatient à l’intérieur de sa grotte idéalement préparée, attendant d’être arrivé tout au fond pour commencer ensuite le mouvement de piston attendu.
    Mes va-et-vient énergiques furent bientôt récompensés par le témoignage de plus en plus bruyant de leurs effets sur ma partenaire.

    Un coude passé sous la tête, Lucie observait notre vive levrette avec un intérêt certain.
    Sans doute tentée par l’expérience, elle se redressa soudain et se colla aux côtés de Caroline dans une position totalement identique.
    Me reculant, je réalisai que j’avais sous les yeux, la concrétisation d’un fantasme masculin des plus typiques : deux magnifiques petits culs tendaient vers moi leur rose ouverte, n’attendant plus que le pieu viril qui viendrait les assouvir.
    Le Message était clair : Je devais me partager.
    Je me suis donc partagé : Ma verge changea de nid pendant que mes doigts investirent la place laissée libre et adoptèrent dans le puits de Caroline, le même mouvement que celui que j’imprimais dans celui de Lucie.
    Très vite, elles chantèrent à l’unisson.
    Dans un état d’euphorie assez surnaturel, mon pénis passait d’un vagin à l’autre, alternant les assauts puissants avec les intromissions plus en douceur, pendant que mes doigts fouillaient la petite chatte abandonnée quelques instants plus tôt.
    Les deux filles accompagnaient mes coups de reins ou de main en gémissant ou criant en simultané ou en décalé, s’embrassant fougueusement lorsque c’était possible.

    Ce fut Caroline qui remporta la deuxième manche : un grognement guttural s’échappa de sa gorge et elle s’affala d’un coup sur le lit, se pressant les deux mains sur son pubis secoué de tremblements.

    Malgré une excitation sans limites, j’arrivai, je ne sais comment, à maintenir à distance mon explosion de plaisir et je pus me concentrer sur les petites fesses de Lucie qui en demandaient toujours plus.
    Celle-ci gémissait sans interruption maintenant alors que j’allais en elle de plus en plus lentement pour faire durer le plaisir encore plus longtemps.

    Très vite remise de ses émotions, Caroline avait apparemment décidé de parfaire l’éducation sexuelle de la jeune apprentie.
    Par signes, elle me demanda de ralentir encore la cadence et passa ses doigts le long des lèvres de Lucie, au bord de ma verge, manquant presque de provoquer mon explosion ultime.
    Elle alla ensuite promener ses doigts ainsi lubrifiés sur le pourtour de la corolle anale de Lucie que je sentis se tendre soudain.
    Caroline accentua la pression et y inséra une phalange sans difficulté, comme je l’avais fait précédemment.
    Lentement, elle continua sa progression à l’intérieur du rectum de Lucie qui gémit un petit « Ohhh » aigu qui se transforma en « Ahhhh » plus fort quand un deuxième intrus vint rejoindre le premier.
    Sans avoir besoin de regarder, je sentais à travers la fine paroi, les doigts de Caroline pénétrer doucement l’étroit fourreau.
    Lucie, ne disait plus rien, la bouche grande ouverte, elle accusait le coup.

    Quand elle le jugea suffisamment préparé, Caroline abandonna le petit trou et, de la main, fit sortir mon membre turgescent pour le positionner plus haut, vers l’itinéraire de délestage.
    Sans plus attendre, j’enfonçai lentement la tendre barrière et tentai d’introduire mon pieu idéalement lubrifié.
    Jamais il n’avait été aussi énorme, Ca allait peut-être faire mal.

    Comprenant la manœuvre, Lucie essaya d’esquiver mais je la tenais fermement et Caroline la rassura en lui chuchotant : « – T’inquiètes pas, ça va aller, tu vas vois, ça va être génial. »
    Mais la jeune fille n’en était pas persuadée :
    « – Non non ! Il est beaucoup trop gros ! Ca ne va pas passer !
    « – Fais-moi confiance, ça finit toujours par passer ! »
    « – Je ne suis pas sûre de vouloir çaaaaaaaaaaie ! ! ! ! ! ! »
    C’était passé. Mon gland était entré tout entier dans l’orifice soudain dilaté ; le plus dur été fait.
    Mais Lucie n’était toujours pas convaincue :
    « – Oulala ! C’est trop gros ! Aie ! »
    Pensant finalement que ça n’allait pas le faire, j’allais me retirer quand Caroline me fit signe de continuer. Elle n’arrêtait pas de rassurer Lucie, lui disant de se détendre, de se laisser aller.
    Et de fait, une fois la première appréhension passée, l’ex-pucelle se détendit et commença à ressentir le plaisir de se faire prendre par l’autre voie.
    J’en profitai pour avancer, toujours très lentement, plus profondément dans son fondement, alors qu’elle m’accueillait avec des gémissements dans lesquels se mêlaient, inquiétude, douleur et plaisir.

    Quand je commençai mes va-et-vient, ses gémissements se muèrent en cris et elle entonna une curieuse litanie :
    « – Oh mon Dieu ! Oh mon Dieuu !! Oh mon Dieuuu !!!…. » toujours plus forte, toujours plus aiguë.

    Bientôt, Caroline, qui ne voulait pas être en reste, se glissa sous le bassin de Lucie qui encaissait tant bien que mal mes assauts de plus en plus marqués.
    Abaissant la taille de la jeune novice à sa hauteur, elle l’attira sur sa bouche et entreprit de parfaire le moment présent en suçant avec force le petit clito de ma partenaire.
    Les cris de Lucie se muèrent en grondements sauvages.
    Dans les quelques secondes qui nous séparaient de la délivrance ultime, je lâchai les chevaux et ruai dans les reins d’une Lucie qui hurlait à gorge déployée.
    Nous avons joui dans un bel ensemble, exprimant fort et clair notre extase et aspergeant au passage le visage de Caro restée en position entre les cuisses de Lucie et qui avait dû avoir une vue très rapprochée sur l’explosion finale.

    Nous sommes restés de longues minutes inertes, sans force.
    Lucie avait la voix complètement cassée et ne fit aucun commentaire sur l’expérience mais j’avais idée qu’elle n’oublierait pas de sitôt ces deux jours.
    D’autant qu’après avoir récupéré, comme la veille nous avons comblé notre retard professionnel, nus comme des vers, revisitant de temps à autre les multiples combinaisons que permet l’amour à trois :
    – Caro sur ma queue et Lucie sur ma bouche, s’embrassant l’une l’autre et formant ainsi un triangle équilatéral, parfait exemple de géométrie sexuelle.
    – Puis l’inverse.
    – Puis moi dans la bouche de Caro et Caro sur la bouche de Lucie, parfait exemple de plaisir à la chaîne.
    – Puis l’inverse
    Et ainsi de suite jusque tard dans la soirée où, le sexe en lambeaux et les testicules essorés, je suis rentré chez moi… sur les rotules.

    Le mois de septembre glissa doucement jusqu’à son terme.
    Finalement, à part ces deux jours magiques, les parties de jambes en l’air avec Lucie s’avérèrent assez rares car elle devait bosser ses examens et il n’était pas question que je lui fasse rater ça.

    Quant à Caroline : Marc était revenu de Belgique. Point final.

    Au travail, Lucie se débrouillait de mieux en mieux et prenait, jour après jour, une belle assurance.
    Si bien que profitant d’une fin de saison particulièrement clémente, elle osa enfin remettre son mini kilt qui avait eu tant de succès au printemps.

    La première fois, j’étais assis à mon bureau, tournant sans entrain divers papiers en attendant qu’une réunion qui s’annonçait tout aussi exaltante débute.

    Quand la fabuleuse parure de manga nippon fit son apparition devant moi.
    Posant un pied sur la chaise qui me faisait face, elle me demanda avec un sourire aguicheur :
    « – Comment tu me trouves ? » (Et oui, les conseils de Caroline avaient porté : elle me tutoyait enfin !)
    Je la regardais en essayant vainement de maintenir ma mâchoire inférieure collée à celle du haut :
    En top, elle avait choisi un T-shirt échancré mettant en valeur la rondeur de sa poitrine libre de tout soutien et laissant entrevoir ses abdos bronzés.
    Sous le kilt, la jambe relevée permettait d’avoir un point de vue direct sur la sage culotte de coton blanc couvrant son merveilleux pubis blond et sa petite vulve que je devinais déjà bien moite.
    Elle était tout simplement :
    « – Affolante ! »

    La tentation était trop forte. Je me levai, fermai d’un coup de pied la porte du bureau et me lançai sur elle.
    Je la plaquai contre la porte pour l’embrasser avec toute la fougue d’un mâle en rut.
    Mes mains se jetèrent sous son T-shirt et attrapèrent les deux belles oranges qui n’attendaient que ça.
    Comme envoûté, j’ai relevé son top et je me suis mis à téter avidement ses mamelons que je sentis durcir sous ma langue.
    Une de mes mains passa sur sa cuisse puis sous sa jupe pour entrer illico dans la culotte et aller caresser furieusement sa petite chatte soyeuse.
    Je m’en doutais : Elle mouillait déjà abondamment.
    Mes doigts allèrent titiller la sonnette pour prévenir qu’ils allaient entrer dans les lieus.
    Ce qu’ils firent sans plus de sommations.
    Pas besoin de préliminaires, elle était fin prête, chaude comme la braise.
    Pas besoin de préliminaires, j’étais fin prêt, raide comme un bâton de berger.
    J’ai déboutonné mon pantalon et sorti mon dard impatient d’en découdre.
    Pas le temps de lui retirer la culotte : D’un doigt, j’ai écarté le coté du slip, de l’autre, je lui ai relevé une jambe.
    Elle a empoigné mon engin et l’a guidé vers le Saint-Grâal.
    Je suis entré en elle d’un coup, nous avons lâché un « Han ! » synchrone.
    J’ai relevé son autre jambe et j’ai totalement supporté son poids, entamant mes va-et-vient pressés.
    Plaquée contre la porte, Lucie avait passé ses bras autour de mon cou et ses jambes enserraient ma taille pendant que mes coups de piston parvenaient au plus profond d’elle.

    Ce fut un accouplement rapide, brutal, fugace mais particulièrement intense et terriblement excitant, sous la menace permanente de nous faire surprendre par un collègue curieux.
    En quelques minutes nous avons atteint l’extase. Un orgasme violent, électrique nous pris simultanément et nous n’avons pas pu contenir nos cris de jouissance.

    A peine dix secondes après avoir laissé Lucie redescendre sur ses jambes flageolantes, la porte du bureau s’ouvrit après un toc-toc bref.
    Caroline passa rapidement la tête par l’entrebâillement :
    « – C’est pas que ça me coûte de tenir la chandelle, mais je vous signale que la réunion commence et que j’ai dû déployer des trésors d’inventivité pour expliquer à tous ceux qui passaient dans le couloir pourquoi la paroi vibrait comme ça ! Alors si en plus vous vous pointez avec un quart d’heure de retard… »
    « Allez ! Grouillez-vous ! Et penses à ranger ça » rajouta-t-elle en désignant mon pénis luisant qui dépassait encore de ma braguette.

    La tenue de Lucie eut un succès indéniable sur mes collègues masculins, surtout sur ceux qui étaient assis en face d’elle et qui, sous la table, avaient une vue imprenable sur ses longues jambes, et peut-être plus.
    Ce jour là, le chef eut bien des difficultés à capter l’attention de son auditoire.
    De mon côté, la tête ailleurs, je jubilais à l’idée que, à l’insu de tous, mes bébêtes s’échouaient lentement dans le fond de culotte de la jeune fille.

    Jeudi 28 septembre, dernier jour de collaboration avec Lucie. Le lendemain allait être consacré aux conclusions de stage et après, l’oiseau allait voler de ses propres ailes.

    En fait, cela faisait déjà plusieurs jours que c’était à mon tour de jouer la plante verte.
    Lucie se débrouillait très bien toute seule.

    Pour l’occasion, le mini kilt était de sortie ; et il avait toujours le même effet sur moi.
    Alors que nous nous rendions au dernier rendez-vous pour le démarchage d’une nouvelle société, ma main droite établit ses quartiers habituels sur la cuisse bronzée de ma future ex-stagiaire, et mes doigts jouèrent négligemment avec l’élastique de sa petite culotte.

    J’en étais là de mes saines occupations lorsque mon portable chanta (je ne béni pas toujours l’inventeur du portable). C’était mon boss qui éprouvait soudain l’impérieuse nécessité de m’avoir immédiatement à ses côtés pour une réunion imprévue super-hyper-maxi importante.
    J’ai tenté de négocier mais en pure perte, il fallait faire demi-tour.
    Nous étions pourtant quasiment arrivés à destination. Après réflexion, je proposai à Lucie d’assumer seule la mission, vu qu’elle était maintenant parfaitement autonome ; ainsi nous n’aurions pas perdu totalement notre temps.
    Motivée, elle accepta ma proposition, ravie de pouvoir faire ses preuves plus tôt que prévu.

    Je déposai donc la jeune fille devant l’entreprise en promettant de revenir la chercher deux heures plus tard.

    C’est avec une petite demi-heure de retard que je rejoignis le parking de la société. Pourtant, il me fallut attendre encore un bon quart d’heure pour en voir sortir Lucie.

    Je n’aurais pas su dire quoi, mais quelque chose me mit en alerte : Un petit rien de chiffonné, de désordonné dans sa manière de revenir vers la voiture.

    « – Alors ? Comment ça s’est passé, chez Finactis ? »
    Elle me brandit les contrats sous le nez :
    « – Très bien ! Ils ont tout signé ! »
    « – Et tu as été bien accueillie ? »
    « – Oh ça oui ! Monsieur Broca, le PDG, est un homme très……..intéressant. » Dit-elle avec un demi-sourire énigmatique.

    En repartant, ma main reprit sa position de prédilection et ce sont mes doigts qui découvrirent le pot aux roses en se glissant sous le kilt : Elle n’avait plus de culotte !

    Le diamant brut était dégrossi ; il s’était métamorphosé en un bien beau joyau.

     

     

    Quoi ?

    Heu WTF ?

    Mais oula, tu perds la tête toi.

    Bah tu m'envoies des MP bizarres et après c'est toi uqi me dis WTF ?

    Bon écoute laisse tomber, tu vas arrêter de m'envoyer des messages comme ça moi aussi et basta !

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  • « – Constantes ? »
    « – Constantes. »
    « – Tu sais que t’es drôle, toi ! »
    « – Que veux-tu, c’est dans ma nature, l’humour c’est inné chez moi ! »
    « – Tiens, à propos : Ca fait longtemps que j’ai pas dîné chez toi. »
    « – Ouah ! Toi par contre, t’as fait l’école du rire, non ? »
    « – Hé, ho ! Un peu de respect mademoiselle l’infirmière ! »
    « – Oh, toutes mes excuses Môssieur le Médecin Chef ! Je ne voulais surtout pas heurter votre très respectable Grandeur ! »
    « – J’aime mieux ça… Blague à part : Quand est-ce que tu m’invites ? Histoire de tâter de ma… grandeur, justement. »
    « – T’es en manque ? Ta femme est en déplacement ? »
    « – Tout juste. »
    « – Pfff ! Pourquoi cela ne me vexe-t-il même pas que tu me prennes pour une bouche-trou ? »
    « – Parce que t’es une petite salope et que tu aime que je te les bouche, tes petits trous, hé-hé !
    « – Goujat. »
    « – Trainée. »
    « – Je te déteste. »
    « – Je t’adore…
    Bon, on va pas coucher là à se dire des gentillesses ! Tu me les files ces constantes, qu’on puisse enfin passer au légume suivant ! »
    « – Mais je viens de te le dire : Tu recopies celles de la semaine dernières : Ce sont les même ! Pas un iota d’écart. Plus régulier que ce gars, tu meurs ! D’ailleurs, à ce rythme, branché comme il est, il ne pas passer l’arme à gauche de sitôt, le pépère ! Si ça se trouve, il est bien capable de rester là jusque ma retraite ! »
    « – Rêve-pas, ma belle, au train où vont les choses, t’es pas prête de la voir, ta retraite. T’as encore bien 50 ans à bosser avant de pouvoir reposer ton joli p’tit cul ! »
    « – Déconne-pas ! Dans 50 piges, y aura plus grand monde pour le trouver joli, mon p’tit cul ! »
    « – Ben justement, c’est bien pour ça qu’il faut en profiter dès maintenant. Alors, qu’est-de que tu dirais de demain soir ? Tu finis ton service à quelle heure ? Parce que moi, à 20 heures, ça pourrait… »

    Et voilà, ils sont partis en refermant la porte. Sans me parler. Sans même m’accorder le moindre regard.
    Normal : Le légume en question, c’est moi, Pierre Lancry, 52 ans. Ouais, 52 ! Et pas encore pépère malgré ce que disait la sale petite blondasse !
    C’est vrai qu’à son âge, dès qu’on a dépassé la quarantaine on n’est qu’un vieux crouton, mais tout de même, faudrait voir à ne pas trop me manquer de respect, comme dit l’autre.
    En même temps, c’est aussi vrai qu’avec toutes les perfusions, sondes et autres branchements qui me sortent par tous les orifices, c’est pas facile de conserver un semblant de dignité.

    Saloperie d’accident ! Saloperie d’arbre à la con !
    Dire que je votais écolo !

    Ils ne se rendent même pas compte que je vois tout, que j’entends tout.
    Expérience de décorporation, on appelle ça.
    Moi, franchement, avant que ça m’arrive, j’y croyais pas. Encore un truc pour amuser les ados en mal de sensations fortes, que je me disais.
    Et puis, il a bien fallu que je me rende à l’évidence : Je suis bien en train de flotter dans ma chambre d’hôpital tandis que mon corps abimé reste étendu sur ce putain de lit blanc.
    Coma profond, ils ont dit. Chances très faibles d’en sortir indemne.
    Ouais, y a pas à dire, j’suis un veinard !
    D’autant que vous ne connaissez pas les circonstances de mon accident :
    En général, quand un type vous raconte « j’ai rien compris, l’arbre s’est jeté sur ma bagnole ! », vous vous dites : Encore un poivrot qui a perdu le contrôle de son véhicule pour aller s’emplafonner dans un platane.
    Et bien moi non ! L’arbre s’est littéralement jeté sur ma BM !
    Enfin, je dis « ma BM » mais c’était même pas la mienne, en plus, c’était celle d’un de mes potes, Balou, il me l’avait prêtée parce que ma Merco était au garage. (J’vous jure, si maintenant même les teutonnes tombent en panne, où va t’on ? !).
    En tout cas, l’est pas prêt de me reprêter sa bagnole, le nounours !

    Enfin bref. Toujours est-il que l’arbre s’est effondré sur moi, juste au moment ou je passais. Pas deux secondes avant, pas deux secondes après, non, pile à l’instant où la seule voiture de la nuit passait bien au milieu de la chaussée, à deux heures du mat’ sur c’te route déserte en rase campagne ! Si c’est pas de la poisse, ça !
    Vous allez encore arguer : « On vous a déjà dit que c’était dangereux de rouler en pleine tempête. » Ouais, pas faux. Sauf que là, y avait pas un pet de vent !
    Non, cherchez pas, cet enfoiré de sapin a décidé de laisser tomber la vie et a dû trouver qu’une bavaroise, c’était pas mal comme ultime amortisseur, quitte à aplatir son conducteur.

    D’où l’expression : Ca sent le sapin ! Vous comprenez mieux, maintenant ?

    Et encore, faut pas trop que je me plaigne : J’étais tout seul à bord, il n’y avait pas ma femme et mes gosses.

    Tiens, parlons-en de ceux-là !
    Sont de moins en moins assidus pour venir me causer !
    Remarquez, je ne leur en veux pas. A vingt-trois et dix-huit berges, il y a plus fun que de venir voir son vieux qui croupit entre des tuyaux sans dire un mot depuis deux ans.
    Mon grand vient de monter sa boite, il n’a pas trop de temps, ça se comprend.
    Le second vient encore de temps en temps.
    La dernière fois, il m’a « présenté » sa copine… Punaise ! Le canon !
    Pas de doute, celui-là il tient de son père : Il a super bon goût question minettes.
    Une grande brune avec des yeux d’un bleu ! C’est pas difficile, quand elle vous regarde, vous avez l’impression qu’elle a un toit ouvrant sur le haut du crâne.
    Et un cul ! C’est bien dommage que je ne puisse plus avoir les mains baladeuses, moi, tiens !

    Quant à ma femme, bah… disons qu’elle a eu le bon goût de ne pas jouer l’épouse éplorée.
    Il y avait déjà pas mal de temps qu’entre nous l’entente à peine cordiale avait remplacé l’amour bestial.
    Alors, si elle est venue souvent au début, ses visites se sont vite espacées.
    Mais j’aime autant : Je ne suis pas bégueule, mais franchement, l’entendre murmurer au téléphone les cochoncetés destinées à mon remplaçant juste devant moi… c’était un poil agaçant.
    Agaçant et frustrant.
    J’suis tolérant mais y a des limites !

    Bon, j’suis bien obligé d’être tolérant : D’abord parce que je ne peux rien faire pour l’en empêcher et ensuite parce que… je ne vous ai pas tout-à-fait tout dit sur cette maudite nuit où le sapin gagna par KO sur la BM.
    En fait, cette nuit là, je rentrais très tardivement chez moi à cause d’une réunion qui s’était prolongée plus que prévu.
    Une réunion qui s’appelait Johanna et qui faisait au moins du 95 de tour de poitrine…

    Oui-oui, je sais, j’entends déjà vos « on n’a que ce que l’on mérite » et vos « bien fait pour ta gueule, sale con ! » et je vous laisse la responsabilité de vos jugements sommaires si ça vous plait de tirer sur l’ambulance.
    Moi, ça me laisse de marbre. Ah ! Ah !

    Tiens, en parlant d’ambulance. Y en a quand-même certains qui ne m’ont pas laissé tomber : Ce sont mes vieux potes et notamment Pat.
    Pourtant, Pat il n’aime pas beaucoup les hostos. Normal, il est ambulancier, ça lui rappelle trop le boulot.
    Et puis, y a Balou, qui vient de temps en temps. Pas rancunier, le gars !
    Mais bon, je le soupçonne aussi de venir pour d’autres motivations plus … terre-à-terre.
    En fait, il commence à connaître les horaires. Il s’arrange pour venir pile au moment de la visite des infirmières.
    Et la dernière fois, le brun quadra est parti à la suite de Vanessa, une belle blonde très souriante, sans même me dire au-revoir.
    Il devait sans doute avoir un truc à lui demander… ou à lui montrer… si vous voyez ce que j’veux dire.

    Enfin voilà !
    On pourrait croire que ça peut être cool de flotter comme ça dans l’air et de surveiller tout le monde sans être vu mais n’allez pas croire ça.
    Bon ok, au début, une fois passée la panique parce qu’on se demande si on est mort, c’est assez marrant : On peut écouter les conversations secrètes, plonger la vue sur un décolleté généreux sans que la propriétaire vous fusille du regard… Au bout d’un moment, j’ai même réussi à faire du rase motte pour aller reluquer sous les blouses… Et alors là, j’peux vous dire que la légende des infirmières sans dessous et bien… ce n’est pas qu’une légende ! Hé-hé !

    Mais enfin bon. Mater les décolletés et les petites culottes, ça va un temps mais c’est comme tout : Quand on n’a que ça à foutre, on finit par se lasser. Même de ça. Si-si, je vous assure !
    Parce qu’en fait, il y a une chose qu’il faut savoir quand vous vous décorporez : Il y a cette espèce de force invisible qui vous empêche de vous éloigner à plus de quatre ou cinq mètres de votre enveloppe charnelle.
    Donc impossible d’aller vadrouiller dans les couloirs de l’hôpital et encore moins dehors.
    Croyez-moi, j’ai essayé. Même avec la plus grande volonté du monde, je n’arrive pas à franchir la porte de la chambre. C’est d’un frustrant !

    Alors je reste là à m’emmerder royalement, dans cette chambre bercée par le bip-bip du monitoring, en espérant que mon corps veuille bien s’éveiller un jour.
    C’est chiant.
    C’est chiant mais confortable : Je ne ressens aucune douleur.
    Encore heureux, me direz-vous, sinon ce serait l’enfer !
    Remarquez, l’enfer, je ne m’en suis jamais senti aussi prêt.
    L’enfer ou le Paradis d’ailleurs. A choisir, de deux maux je préfèrerais le moindre.
    Ce n’est pas que je sois craintif en la matière. De mon vrai vivant, j’étais même plutôt dubitatif concernant la vie après la mort mais là, force est de constater qu’il se passe quelque chose de pas très… catholique.
    Si je me rappelle bien les rares trucs que j’ai lu sur les NDE (Near Death Experience) ou expériences de mort approchée, en français dans le texte, après la phase de décorporation, on est sensé voir un tunnel avec, au bout, une lumière chaleureuse et accueillante avec des silhouettes amicales.

    Ma foi, pourquoi pas ? Dorénavant, je suis prêt à croire à tout !

    Mais pour moi, pour l’instant, pas de tunnel.
    C’est comme si j’étais resté en stand by, dans le no-man’s land de la mort.
    Je ne sais qui, en haut lieu, hésite depuis deux ans sur la décision à prendre quant à mon avenir.

    Hé ! Là haut ! Ce n’est pas que ça me coûte mais faudrait voir à vous décider, nom d’une pipe !

    En attendant, je m’emmerde.

    Pendant une courte période, j’ai eu un camarade de chambrée. Un compagnon d’infortune qui, lui non-plus, n’était pas très causant.
    Un boxeur, à ce que j’ai compris.
    A force de ce faire claquer le baigneur, ses connexions ont finit par lâcher. Du jour au lendemain : Plus de son, plus d’image ! Rideau !
    Puisqu’on vous dit que le sport, c’est bon pour la santé !

    Moi j’étais plutôt satisfait d’avoir un voisin. Je me suis dit qu’on allait pouvoir bavarder entre ectoplasmes de bonne compagnie mais nada !
    J’ai jamais rien pu capter de son côté. On ne devait pas être réglés sur la même longueur d’onde.
    Mais au moins, ça faisait deux fois plus de visites pour tromper l’ennui.

    Et depuis qu’ils l’ont installé ailleurs, devinez : Je m’emmerde !

    Heureusement, de ce côté-ci de la conscience, le temps ne s’écoule pas de manière aussi linéaire que du vôtre.
    Il y a des moments ou même mon esprit s’engourdit et où je flotte dans une sorte de brouillard opaque qui me fait perdre la notion du temps. Et quand la netteté revient, il peut s’être passé une heure, un jour, une semaine ou même plus.
    C’est quand-même bien foutu !
    Et ça rend les choses supportables. Parce que faut bien le dire, il ne se passe pas grand-chose dans le coin des comateux profonds.

    En ce moment, mon petit plaisir quotidien, c’est la visite d’Audrey.
    Audrey est une toute jeune aide soignante en cours de formation qui vient faire des stages dans le service.
    C’est elle qui est chargée de me faire la toilette.
    Audrey n’est pas tout-à-fait une beauté mais elle est fraîche, douce, délicate et gentille.

    La première fois que je l’ai vue, elle était accompagnée de la responsable des aides soignantes. Je m’en souviens encore :

    « – Tiens, tu vas pouvoir t’entrainer sur celui-là. Au moins, lui, il ne risque pas de te mettre une main aux fesses pendant que tu le toilettes. Et puis, il est plutôt pas mal pour son âge. Un beau spécimen pour débuter. » Avait lancé la cheftaine.
    La petite jeune n’avait rien dit mais elle avait rougi de toutes ses joues. Adorable !

    C’est comme ça que je suis devenu le cobaye d’une apprentie toiletteuse. Et ma foi, ce n’était pas désagréable à regarder, même si je regrettais à cet instant de ne plus rien sentir, car, il faut bien le dire, il y a avait bien longtemps que mon corps n’avait pas été tâté par d’aussi jeunes et douces mains !
    Audrey est attentionnée et délicate. Ca change de ces aides soignantes blasées qui te retournent sans ménagement et te lavent avec des gestes mécaniques et sans âme, plus préoccupées par le rendement que par le bien-être des patients.
    Non, au contraire, Audrey prend son temps. Elle ne nettoie pas, elle caresse. Elle ne lave pas, elle cajole.
    Elle, elle n’oublie pas les petits recoins et fait bien attention de me repositionner confortablement.
    Et, lorsqu’elle arrive à un endroit précis de mon anatomie, lorsque je vois sa main fine s’emparer délicatement de la petite guimauve qui ne sert plus à grand-chose, alors, croyez-moi, je crève de ne plus sentir la douleur !

    Ca fait déjà quelques jours qu’Audrey n’est plus affectée dans mon service mais elle continue à faire comme-ci. Elle persiste à venir me faire la toilette tous les jours.
    Je crois qu’elle a un peu le béguin pour moi.
    Après tout, je suis son « premier ».

    Ce que je préfère, c’est quand elle arrive à la toute fin de son service, lorsqu’elle a encore plus de temps devant elle.
    Alors, elle prend tout son temps et moi… je profite.
    Souvent, ses gestes quittent peu à peu la distance professionnelle pour devenir câlins, frôlements, effleurements.
    Parfois, elle approche son visage, ferme les yeux et fait glisser la douceur de sa joue sur mon corps inerte.
    Bon sang, ce que j’aimerais pouvoir la serrer dans mes bras !

    Comme ce soir.
    Ce soir est un bon soir.
    La séance a commencé depuis pas mal de temps.
    Ce soir, ses mains se sont faites câlines dés le début.
    Ce soir, Audrey s’attarde encore plus que d’habitude. Elle s’est assise au bord du lit.
    Ses doigts courent sur mon corps pendant de longues minutes.
    La jeune fille a le regard dans le vide. Au bout d’un moment, elle pose la tête sur mon abdomen, les yeux tournés vers mon pubis.
    Elle laisse lentement glisser sa main gauche sur mes cuisses. Elle ne semble plus faire attention à ce qu’elle fait…
    Je crois comprendre… J’ai remarqué que sa main droite a disparu sous sa blouse, entre ses cuisses.
    Malgré l’envie qui me tenaille, je n’irai pas voir se qui se passe là-dessous. C’est son histoire, son jardin secret. Jamais je ne romprai le charme d’un tel instant.

    Son visage a encore glissé vers le bas. Sa petite main a recentré ses caresses sur mon entrejambe.
    Elle se saisit maintenant timidement de ma verge molle et entreprend de la décalotter. Une fois, deux fois… Ma pauvre chérie, c’est peine perdue ! Elle est aux abonnés absents depuis plus de deux ans !

    Soudain, après une minute d’hésitation timide, Audrey approche ses lèvres… Mon Dieu ! Elle va le faire !

    Elle le fait !

    Elle embrasse cette queue qui n’a plus été embrassée depuis si longtemps.
    Elle gémit, se trémousse… Son bras droit se fait plus frénétique…
    Ses lèvres parcourent le petit membre amorphe puis soudain, elle le gobe. Tout entier.
    Elle ferme les yeux et fronce les sourcils. Une plainte aigüe s’échappe de sa bouche refermée.
    Elle semble perdre la tête… Elle suce, elle pompe avec ce mouvement de va et vient dont j’ai si souvent eu le privilège de profiter, auparavant.

    La jeune fille ne peut plus retenir quelques petits cris.
    Elle tremble, se cambre puis finit par se rejeter en arrière dans une sourde expiration de plaisir.
    Tandis que moi, pour la première fois de puis bien longtemps, il me semble ressentir quelques chose… une sorte de souvenir de chaleur centrale…Une sensation diffuse, presque irréelle mais… bien là !

    Audrey ne tarde pas à reprendre ses esprits.
    Tu as raison, ma belle, il ne faudrait pas que quelqu’un te surprenne en fâcheuse posture !

    La jeune fille se redresse et laisse échapper un hoquet de surprise lorsqu’elle aperçoit ma virilité luisante posée sur mon ventre. Une virilité qui a doublé de volume !

    A peine le temps de s’apprêter, elle s’est déjà ruée hors de la chambre.

    *****

    « J’te jure ! Il bandait ! »

    Perplexes, les deux jeunes femmes sont debout devant moi, en train d’observer sans vergogne mes attributs à nouveau ramollis, sans paraître remarquer l’indécence de la situation.
    Par chance, je n’étais pas pudique dans la vraie vie.

    « – Et ben ma jolie ! Je ne veux pas savoir ce que tu lui as fait pour obtenir ce résultat mais ça me semble plutôt bon signe… »
    « – Comment-ça ? »
    « – Et bien, pour un mec qui n’a pas donné signe d’animation depuis deux ans, une petite érection, même si c’est une érection réflexe, c’est plutôt une bonne chose… C’est peut-être le signe qu’il est en train de se réveiller. »
    « – Tu crois ? »
    « – J’en sais rien, en fait. J’suis pas médecin… Mais je crois que le professeur Lecars est encore dans les parages, on vient de finir l’inspection du soir, je vais aller lui demander de venir jeter un coup d’œil…
    Quant à toi, tu as intérêt à déguerpir avant qu’il arrive si tu ne veux pas lui expliquer comment ce petit « miracle » est arrivé ! » Fait la responsable avec un clin d’œil complice.
    « – D’accord » Répond la jeune aide soignante en rougissant de plus belle.

    *****

    « – Intéressant… Et on sait comment s’est arrivé ? »
    « – Ah mon avis, même si elle le niera farouchement, Audrey a dû lui faire une petite gâterie. J’en mettrais ma main au feu ! »
    « – Pfff ! Je n’aurais jamais cru ça d’elle ! Sucer un légume… Et dire que tu me traites de pervers ! »
    « – Bah ! Elle est peut-être végétarienne. »
    « – C’est drôle ça aussi, dis-donc, t’es en forme, ce soir ! »
    « – Ouais. Alors, qu’est-ce que t’en pense ? »
    « – Ben, on dirait bien que notre bonhomme est en train de se réveiller. Ce sur quoi je n’aurais pas misé un kopek jusqu’à tout à l’heure ! »
    « – Cool. »

    Comment-ça cool ? Génial, formidable, fantastique !!! Je vais enfin sortir de ce trou à rat !
    Putain, enfin une bonne nouvelle !!
    Si je pouvais, je ferais un double salto arrière !

    Tiens, mais au fait : je peux ! Et hop !

    « – Bon, c’est pas le tout mais vu que tout ça m’a niqué mon rendez-vous de ce soir, que dirais-tu si on avançait notre petite entrevue de demain à disons… maintenant ? » lance le médecin en glissant sa main entre les jambes de l’infirmière.
    « – Hé ! Pas là quand-même ! Pas dans la chambre d’un patient ! » Rétorque celle-ci en faisant à peine mine de protester.
    « – Ose me dire que tu ne l’as jamais fait ! »
    « … »
    « – Ah tu vois ! »
    « – Mais quand-même… »
    « – Tututut ! Ne joue pas la sainte-nitouche, ça ne te va pas du tout. Je sais que t’en meurs d’envie. Tiens regarde : J’éteins le monitoring, je baisse l’éclairage pour nous faire une petite lumière d’ambiance et voilà ! On n’est plus à l’hôpital, on est dans une chambre, juste toi et moi… »

    Ben voyons ! En moi j’suis quoi là-dedans ? Un vulgaire polochon ?!
    Vous savez, les tourtereaux, je ne suis pas spécialement adepte du candaulisme, moi ! Je veux pas spécialement tenir la chandelle…

    Mais bien évidemment, de ça ils s’en contrefoutent !
    Pour l’empêcher d’opposer un ultime argument le médecin a soudé ses lèvres sur celle de la jeune femme qui se laisse faire. Sa main a repris le chemin de l’entrecuisse aguicheur.
    Elle sursaute soudain et lui se détache avec un air triomphateur :
    « -Ah-ah ! Je le savais bien que t’étais une petite cochonne ! T’as même pas de culotte ! »

    Croyez-moi, le sourire qu’elle lui renvoie n’a besoin de traduction dans aucune langue sur Terre : Il signifie très clairement : Baise-moi !

    Alors tout va très vite. En quelques secondes ils se retrouvent tous les deux à poil et il la jette à plat dos sur le lit. Elle repousse sans ménagement mes jambes et ouvre en grand les siennes.

    Quant à la suite… Est-ce bien la peine de vous faire un dessin ?
    Oui ?
    Pfff ! Bande d’obsédés, va !

    Soit.

    L’homme en rut se précipite entre la paire de ciseaux largement ouverte. Son sous-marin à propulsion manuelle n’a besoin d’aucun sonar pour trouver l’ouverture et il empale la jeune infirmière d’un seul élan.
    Elle crie sous l’assaut brutal.
    Le médecin entame alors un pilonnage en règle de sa partenaire qui tente d’étouffer ses gémissements dans son poing pour ne pas ameuter l’équipe de nuit.

    L’assaut est puissant, viril.
    Les freins de mon lit à roulettes n’étant pas correctement fixés (en même temps, c’était pas moi qui allait le faire bouger, hein !), l’ensemble commence à sérieusement gigoter au rythme des coups de reins du praticien.
    Les perfs tintinnabulent gaiement en heurtant les montants du lit, les gémissements de la demoiselle se font de moins en moins discrets. Y a pas à dire : Elle apprécie !

    Lui veut soudain changer d’horizon. Il se dégage et retourne sa partenaire comme une crêpe avant de l’embrocher derechef !
    La poulette accueille ce changement avec un hululement de plaisir. Elle fourre sa tête dans les draps et ses mains se crispent sur les couvertures. Pourvu qu’elle ne morde pas ce qu’il y a dessous ! On ne sait jamais, ça pourrait encore servir !

    La nouvelle position convient mieux à la puissance du bonhomme qui s’est à nouveau lancé dans une partie de trombone à coulisse effrénée.
    Ma parole, ce mec est un marathonien du sexe !
    Le lit est peu à peu repoussé au fond de la pièce.
    Lancés dans leur partie de jambes en l’air, ils ne s’aperçoivent même pas que mes tuyaux sont tendus à l’extrême !
    Ca y est ! Les sondes et les perfs cèdent une à une sans que ça perturbe une seule seconde les deux bêtes lubriques qui approchent l’apogée de leurs ébats.

    C’est pas possible ! A gueuler comme ça, ils vont réveiller tous les comateux du service !
    Faut faire quelque chose ! Leur jeter un seau d’eau froide !

    Ahh ! Ca y est. C’est pas trop tôt ! Le doc a enfin lâché la crème anglaise dans un ultime rugissement. Il s’écroule sur la brailleuse qui couine encore quelques plaintes résiduelles.

    Enfin un peu de calme !
    Bon ben maintenant, y a plus qu’à réparer vos conneries, les impulsifs !

    Lecars semble m’avoir entendu, il se redresse rapidement et se rhabille en un clin d’œil. On sent le « pro ».

    La gourgandine n’a pas son sens du devoir : Elle n’a pas encore récupéré et n’a pas bougé d’un pouce : Elle reste les pates écartées et le cul relevé, comme offerte sur l’autel du stupre.

    Si je ne m’inquiétais pas pour mes branchements arrachés, j’aurais apprécié à sa juste valeur la vue dégagée sur la petite vulve béante et dégoulinante de fluides que mes bonnes manières m’interdisent de préciser ici.

    « – Ouah ! Quel pied ! Faudrait qu’on fasse ça plus souvent ! »
    « – Hmm. Ouais, enfin faudrait aussi penser à être un peu plus discrets. C’est un miracle que personne ne soit arrivé pour voir se qui se passait. » Rétorque la donzelle en bougeant enfin son popotin.
    « – C’est quand-même pas de ma faute si je fais grimper toutes les nanas aux rideaux ! »
    « – Gros vantard ! »
    « – Bah quoi. T’as simulé ? »
    « – J’ai pas dit ça ! »
    « – Alors, tu vois ! »
    « – Je vois quoi ? »
    « – Que je suis un Dieu du sexe ! »
    « – Et surtout modeste, avec ça ! »
    « – Ben ouais. Je ne vois pas pourquoi je jouerais petit-bras. En tout cas, ne crois pas que cela t’exonère de notre soirée prévue demain. Ce n’était qu’un petit aperçu de ce qui t’attend, mon chou ! »
    « – Hummm ! J’en salive déjà ! »
    « – T’as raison, salive, ça pourrait servir. Ah ! Ah ! »
    « – Rhô ! Tu recommences ! »
    « – A quoi ? »
    « – A jouer les goujats, gros cochon ! »
    « – Bah, j’y peux rien, c’est ton petit cul qui m’inspire. »
    « – Tiens, en attendant, si tu veux revoir mon petit cul, aide-moi à remettre le lit en place. »

    Ouais, il serait temps !

    « – Ok. Mais après on boit un coup. Ca m’a donné soif, c’t’affaire ! »
    « – Oui tu as raison. Et puis il serait peut-être de bon ton qu’on me voit réapparaître sinon on va venir me chercher. »
    « – Et puis ensuite, si ça te dis, on recommence la tournée des lits ! »
    « – Ah ! Ah ! Gros malin ! Fais gaffe, je pourrais te prendre au mot ! »
    « – Chiche ! »
    « – Tu ne tiendrais pas la cadence ! »
    « – On parie ? »
    « – Ah ! Ah ! Ah ! T’es vraiment indécrottable ! Vous êtes tous comme ça les médecins, faut toujours que vous ayez le dernier mot ! »
    « – Et oui, que veux-tu, déformation profess…. »

    Hé mais ! Mais ! Non mais hé ! Partez pas comme ça ! Revenez !
    Et mes branchements ! Rebranchez-moi !
    Rallumez au moins le monitoring : vous verrez qu’il y a quelque chose qui cloche !

    Punaise, c’est pas possible ! Ils ne vont quand-même pas me faire ce coup là !
    Dites-moi qu’ils vont vite revenir, qu’ils ne vont pas aller forniquer dans une autre chambre en m’oubliant.

    Ouhlala ! Je me sens tout drôle… tout s’assombrit soudain… purée, c’est quoi cette tache sombre, là… oh merde ! Une flaque de sang ! Ca pisse de quelque part ! Ils ont vraiment merdé, là !
    Hé ! Revenez ! Y a urgence, là !
    Allez ! Pas de blague, quoi ! C’est plus drôle, là…

    Oh non ! C’est vraiment pas du jeu ! J’étais en train de me réveiller, moi !
    C’est pas possible d’avoir la poisse à ce point !

    Ca y est, c’est tout noir. Je suis en train de crever à cause de deux abrutis qui n’ont pas su se retenir et qui n’ont pas trouvé mieux que de venir copuler dans ma piaule !
    C’est ce qui s’appelle partir sur un coup de boules, non ?

    Bon, ben… je crois qu’il va falloir se faire une raison…

    Il est où le tunnel ?
    Elle est où la lumière blanche ?

    Hé-ho ! Y a quelqu’un ?

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  • 7 orgasmes"Ohhh, c'est trop bon, je sens mon orifice qui s'ouvre au passage de ta bite…, tu es ... "Ohhh, ouiii…, je l'ai bien dans ma chatte, tu m'écartes bien…" ..... Aaaah... Je jouis aussi... salop !!! Je décharge, je t'envoie la sauce ! 
    - Pénètre-moi joui12r, prends moi !
    - … Ooh Ouih ! Aaah !
    - Ooooooooh !
    - Han ! Aaah ! Aaah
         - Oooh ! Oh ouiih... Vas-y... Ooooh !
    - Aaah ! Oooh ! C'est bon ?
    - Oooh... # BONG # Aïe ! Haha !
    - Aaaaah ! C'est bon, n'arrête pas... Oh ouiiii... Continue ! # BONG #.
    - Ça va ?
    - Ouiii, ça va ! N'arrête pas ! C'est trop bon, n'arrête pas !
    - Anh ! Anh !
    - Oooh ! Oh ouih ! Oh ouiiih !
    - Aaaah ! # BONG # Aïe !
    - Oooh ! Ça vient joui12r ! Aaaaah ! Ouiih ! Plus vii... # BONG # plus vite ! Aaaaaah !
    - Oh Oui ! Anh ! Anh ! Oh ouiih !
    - Continue ! Aaaaaaaaah ! N'arrête pas ! Ooh Ouih ! Oh Ouih ! Oh Ouiiiiiiiiiiiih !
    - Vas-y !

    (joui12r lui pourfendait ta chatte avec plus de fougue et ses mouvements bien qu'un peu désordonnés du fait de l'apesanteur n'en étaient pas moins rapides. Son sexe butait au fond de ta matrice de nayanelle qui hurlait de plaisir)

    ptite coch*nne!.............Vas-y, jouiiih !
    - Aaaah ! Ouiih ! Ooooh ! Plus fort, Aaaaaah ! # BONG # Ouiih ! Ouiouiouiouiouiiiiiiiiiiih ! Aaaaaaah ! Encore ! Encooore !
    - Aaaah ! Anh !

    toi ma belle ! Jouiiih !

    Je... Aaaahaaaaaaaaaaaah ! Je jouiiiiiiiiiiih ! Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih !
    Je joui ! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Oh Ouiiiiiiiiiiih !- Oh ouii... Bouge ! Oooh !... Baise moi !... Ooh putain ! Je vais... Oooh !... Non ! joui12r... Je pisse ! Aaaah !
    - Ooooooh ! Cochonne ! Cochonne ! Ooooooh !
    - Aaah mon dieu ! Je pisse ! Je... je jouiiii ! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !

    (Tu venaits de jouir avec une intensité que tu  n'avais encore jamais ressentie.et moi qui n'avait pas encore joui.

      - Oh mon dieu ! Ooh ! Oh mon dieu ! Oh oui ! Oh oui ! Oh oui ! Oh oui ! Oooooooooh ! Jouis putain jouis !
    - Oh oui ! Oui ! Aaah ! Aaah ! (joui12r bougeait maintenant plus vite.)
    - Aaaah ! Oh oui ! Oh oui ! Salaud !
    - T’aimes ça hein ? T’aimes quand je te ramone le cul ?
    - Oh oui ! Je... J'ai... J'aime ça ! Baise-moi, encule-moi !
    - Tu vas jouir du cul cochonne ! Aaah ! Aaah ! Oh putain ! Je jouis ! Je te remplis le cul ! Ooooooh ! Oh ouiiiiiiiih ! Ooooooooooooooooooooh !
    - Oooh ! Salaud ! Salaud ! Ooh ! Oh Ouiiiiiiiiiiiiiiiih !
    - Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Aaaaaaaaaaaaaaaaaah 
      a suivre c'est incroyable !! sur le cite de joui12r
       

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  • Les intempéries ayant écourté mon week-end de parapente, j’ai décidé de rentrer à la maison le samedi après-midi au lieu du dimanche. J’étais loin d’imaginer que j’allais assister à la scène que je vais vous raconter ici.
    Mais je suis mal polie, je ne me suis pas présentée !

     

    Je m’appelle Sylvie, j’ai 20 ans, je suis petite (1m50), châtain aux yeux verts, très jolie et bien faite. Vous me connaissez maintenant !

    Je rentrais donc ce samedi après-midi chez moi et moi qui d’habitude annonce haut et fort que je suis rentrée d’un « Bonjour tout le monde ! ». Cette fois-ci je suis restée silencieuse car un peu distraite. Je pensais être seule. Tout d’un coup j’ai entendu un bruit venant de l’étage. J’ai pris peur car il m’avait bien semblé que c’était une voix d’homme. Je montais les escaliers en silence quand j’entendis un « Aaaaah ouiii » rauque et graveleux qui venait de la chambre de ma petite sœur (Marine, 18 ans, petite et hyper-mignonne). Je me suis approchée et la porte était un peu entrouverte ce qui faisait que je pouvais voir toute la scène de profil:

    Ma petite sœur à quatre pattes sur le lit, toute nue, en train d’engloutir goulûment une belle grosse queue. Quand j’ai levé les yeux pour voir le visage de l’heureux propriétaire d’un tel engin, j’ai failli lâcher un cri de surprise. Mon Dieu ! C’était « tonton » Michel ! Nous l’appelions comme ça car c’est l’un des meilleurs amis de mon père que nous connaissons depuis toutes petites. Rien que de le trouver dans une telle position avec ma petite sœur était hallucinant mais ce qui l’était encore plus, c’est cette superbe grosse bite que ma sœur pompait avec douceur. J’aurais pu imaginer une queue pareille chez un grand athlète mais sûrement pas chez un homme de 44 ans, un peu bedonnant, quelconque quoi ! J’étais réellement intimidée par sa virilité, mon cœur battait la chamade alors que mes yeux suivaient avec envie chaque centimètre du mouvement de va-et-vient des lèvres de ma sœur sur ce monstre.

    Elle l’a sucé encore pendant quelques minutes et j’avais l’impression que sa queue se tendait de plus en plus. Quelle veinarde ! Elle l’a regardé :
    « Tu veux vraiment le faire ? Je ne suis pas sûr que je pourrai, c’est trop gros. »
    « Oh oui, ma chérie », répondit-il d’une voix haletante en lui caressant les cheveux, « çà fait tellement longtemps que j’ai envie de ramoner ton petit postérieur. »
    Elle sourit d’un air un peu inquiet et lui tendit le tube de lubrifiant qui était sur le lit.
    « Vas-y doucement », dit-elle
    « Ne t’inquiètes pas, ça va être bon ma petite chérie. » Son regard et sa voix indiquaient clairement qu’il n’en pouvait plus, qu’il n’avait qu’une envie : piner le petit cul qui se tendait à lui.

    Mes jambes tremblaient d’émotion. J’étais un peu choquée ce qui me rendait encore plus excitée. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Je devrais crier au scandale, être indignée par ce quasi-inceste et je reste là, plantée, avec l’entre-jambe dégoulinant d’excitation. J’attrapai la rambarde de l’escalier et je poursuivais la petite séance de voyeurisme…
    Elle se coucha sur le côté gauche, dos à lui, en lui tendant son petit trou encore vierge. Il lui mit une bonne quantité de lubrifiant sur l’anus et commença à masser tout doucement avant de rentrer un doigt.
    « Comme c’est étroit », dit-il
    Elle ne répondit pas mais elle commença à le branler doucement du bout des doigts.

    Après avoir fini la petite préparation, il s’enduisit le membre de lubrifiant et approcha son gland turgescent du petit anus de ma sœur. Mon Dieu, il est énorme, il va la déchirer, lui faire très mal… que j’aimerais être à sa place… Sentir qu’un animal pareil, monté comme un âne, se trouve derrière moi, excité comme un malade à l’idée de m’enculer, et qu’il va le faire !
    Il se mit à forcer le passage avec le bout de son gland. J’avais l’impression que son braquemart allait exploser. Elle grimaçait de douleur et gémissait un peu, mais faisait preuve d’un courage exemplaire. Mais je voyais bien qu’elle était au moins aussi excitée que moi : Sa petite chatte était toute trempée.

    Il entreprit un léger mouvement de va-et-vient en lui caressant les seins et en lui léchant le cou et le lobe de l’oreille.
    « Aaaah, oui, c’est bon ma petite… aaaah, j’aime ton petit cul ! », grogna-t-il
    « ooh oui, oui », répondit-elle doucement
    L’anus de Marine s’étant maintenant quelque peu dilaté pour accueillir la grosse pine de « tonton », le mouvement était maintenant plus franc.
    Il lui fit changer de position en la mettant à genoux devant le lit, penchée en avant avec le cul bien en l’air et il continua de ramoner ce petit anus en rentrant et sortant presque entièrement sa queue à chaque fois.

    J’aurais donné n’importe quoi pour prendre la place de ma petite sœur. J’imagine qu’on doit se sentir tellement femme avec une queue pareille dans le derrière, qui me remplit et me pilonne inlassablement !
    Il était complètement perdu dans son plaisir, il grognait, râlait et lâchait des « Tiens ! », des « Prends ! », des « aaaah ce petit cul »… quel animal. Il était complètement déchaîné, il me donnait vraiment l’impression de vouloir mettre toute sa hargne et toute sa frustration dans ce petit anus ! Ah comme j’aimerai me prendre tout ça, mon Dieu !
    « Vas-y jouis, jouis ! », Murmura-t-elle, incapable d’encaisser plus.
    « Oh oui, je vais jouir ma petite mais attends, ce n’est pas tous les jours que je ramone un joli petit derrière pareil ! », grogna-t-il

    Ses mouvements devinrent alors plus rapides et plus saccadés. Quand son excitation montait trop, il s’arrêtait un court instant puis recommençait, histoire de faire durer le plaisir…
    « aaaah, aaaaah, je vais jouiiiiiir… aaaah ce petit cul, aaaaaaaaah ! », Cria-t-il en retirant son manche gonflé de l’anus de ma sœur qui resta béant. Les trois premiers jets de sperme ont étés si copieux et puissants qu’ils étaient suffisants pour inonder totalement le petit cul de ma sœur. Mais « tonton » Michel éjaculait encore et encore, chacun de ses « aaaah ! » Etant suivi d’un bon jet de semence épaisse et grumeleuse. Son orgasme s’est prolongé même quelques secondes après qu’il ait fini d’asperger… Je n’avais jamais vu un homme décharger autant et avec autant de force. Il lui a mis une dose de sperme pas possible, le salaud ! Des grumeaux de jute dégoulinaient de son anus, le long des lèvres de son minou pour finir sur la moquette. Les jets qui se sont écrasés sur ses fesses dégoulinaient le long de ses cuisses pour former une petite flaque au niveau de ses genoux.

    Il me semblait même que je pouvais sentir son sperme dégouliner le long de mes cuisses, c’est alors que je me suis aperçue que j’étais tellement excitée que c’était moi en fait qui dégoulinait.
    Ils sont restés comme ça pendant un petit moment. Lui en train de se remettre d’avoir jeté un demi-litre de sauce et elle en train de toucher son petit trou avec son doigt sûrement histoire de vérifier s’il est toujours entier !
    « Aaaah ma petite chérie, c’était tellement bon ! Tu m’as fait beaucoup jouir ! »
    « Hmmm oui, t’en as mis encore plus que d’habitude. Y’en a partout. », Répondit-elle les yeux encore fermés.
    Il l’embrassa langoureusement tout en lui touchant tendrement son petit trou couvert de sperme qui se resserrait doucement.

    Et moi qui n’arrivais pas à décoller mon regard de cette queue encore vibrante de l’incroyable orgasme qui vient de la secouer et de toute cette purée éjaculée si furieusement. Je me surprenais d’avoir envie de lécher toute cette semence, de sentir son odeur et son épaisseur. Toutes ces envies me troublaient complètement, mais que m’arrivait-il ? Tout ça ne me ressemblait pas ! …
    Je réussis à me ressaisir juste à temps, à reprendre mes esprits et à quitter la maison en silence sans qu’ils ne s’aperçoivent de rien. Quand je suis revenue une demi-heure plus tard, j’ai fait mon entrée habituelle, en espérant que mon émotion ne sera pas remarquée. « Tonton » était dans le salon en train de boire tranquillement le café, sa grosse pine bien rangée et les couilles bien vidées. Marine était dans la cuisine. Plus aucune trace de l’incroyable scène d’il y a à peine 20 minutes ! Comme si de rien n’était !
    « Tonton est passé voir Papa, il ne va pas tarder je crois ! Ton week-end s’est bien passé ? », Claironna Marine de la cuisine. Je ne sais même plus ce que j’ai répondu, et j’ai à peine regardé Michel tellement j’étais troublée et encore excitée. Je me suis précipitée dans ma chambre car il fallait absolument que je change de culotte !

    Les jours suivants ont été un véritable calvaire. Je n’arrêtais pas de penser à ce que j’avais vu. J’avais envie, envie, ENVIE ! Envie de sucer cette grosse queue, la sentir dans mon petit minou et dans mon petit anus aussi ! Envie de sentir cette explosion de jus puissante et chaude m’inonder le derrière, les cuisses, les seins, le visage ! Je me masturbais 6 ou 7 fois par jour et je jouissais sauvagement à chaque fois ! .. Je n’en pouvais plus. Il fallait que je trouve une solution.
    Je crois que le pire était quand ils sont venus dîner à la maison avec sa femme, « tante » Monique. Je ne pouvais tout simplement pas rester à table. J’étais toute excitée, j’avais des bouffées de chaleur ! Je voyais Michel là, face à moi, en train de parler à mes parents, tranquillement. Quel contraste avec l’animal qui ramonait hargneusement le petit cul de ma sœur ! Si seulement mes parents savaient tout ce qu’il a mis à leur fille pas plus tard qu’il y a quelques jours !.. J’ai du changer 3 fois de culotte pendant la soirée !

    Il fallait absolument que je trouve un moyen de me calmer et je savais bien que ce ne serait pas avant d’avoir chevauché cette grosse queue. Il fallait que je trouve un moyen de l’approcher ! Puis j’ai eu un coup de génie !
    Un soir où je le suis retrouvée seule à la maison (jusqu’au lendemain), je suis sortie voir une copine. En sortant de chez elle, j’ai appelé Michel en lui faisant croire que j’étais complètement bourrée et que j’avais besoin qu’il me raccompagne. Quand il est arrivé, j’ai commencé mon numéro de théâtre: Je titubais, j’avais du mal à parler… Qu’est ce que je ne ferais pas pour goûter à son manche. D’ailleurs j’étais déjà toute mouillée !
    En arrivant à la maison, il m’emmena dans ma chambre et me coucha simplement sur le lit en me mettant une couverture. Zut, je ne pouvais pas le laisser partir comme ça ! Je lui ai demandé de m’apporter un grand verre d’eau. Dès qu’il est sorti de ma chambre je me suis dépêchée de me déshabiller. J’avais pris soin, bien sûr, de mettre de jolis petits dessous et des bas sous mon jean et mon pull. Puis je me suis mise dans la même position dans laquelle il avait profité du petit cul de Marine, en espérant que ça allait l’inspirer. Je faisais semblant d’avoir totalement perdu connaissance mais j’avais les yeux suffisamment entrouverts pour distinguer clairement tout ce qui se trouvait dans la chambre.

    Le voilà ! Dès qu’il a passé le pas de la porte et qu’il m’a vue comme ça, il s’arrêta net, les yeux rivés sur moi. Il posa le verre d’eau et me regarda encore un instant et murmura « Oh putaiiiiin… ». Je crois qu’il hésitait encore, mais j’espérais qu’une autre partie de lui n’hésiterait pas, elle !
    « Sylvie ! … Sylvie !.. Tu m’entends ? ». Il me secoua de plus en plus fort. Mais j’étais « complètement inconsciente » et il voulait s’en assurer, c’était bon signe !
    J’ai entendu le bruit de sa braguette. J’ai cru que mon cœur allait lâcher. J’étais tellement excitée que j’en dégoulinais sur le lit.

    Ca y est, il a sorti le monstre. Mon Dieu, il est encore plus impressionnant vu de près : long, épais et un peu cambré vers le haut, ce qui lui donnait encore plus de puissance. Il commença par se masturber un peu puis se mit à me caresser les mollets, les chevilles et les pieds avec son braquemart. Il émettait des bruits rauques d’excitation qu’il essayait d’étouffer. Je sentais par moments un liquide chaud et visqueux couler sur mes petits pieds. Il paraît que les hommes lorsqu’ils sont excités « mouillent » aussi.
    Puis il se mit sur le côté du lit, juste devant mon visage et commença à se branler plus énergiquement. Je voyais son gros gland s’agiter frénétiquement à quelques centimètres de mon visage. Qu’est ce qu’il fait ? Il ne va quand même pas décharger sur mon visage ? Surtout que vu comment il éjacule, cela réveillerait même une morte !

    Il continua d’astiquer sa grosse queue devant mon visage. Il en oubliait complètement qu’il devait rester discret pour ne pas « me réveiller » !.. Mais il était excité comme un malade. Il accélérait le mouvement jusqu’à un certain point puis s’arrêtait ou faisait de petits mouvements saccadés sur son gland en grognant comme un animal.
    « Oooh, tout ce que tu vas prendre… aaaah, ma toute mignonne ! », Râla-t-il. Je n’avais pas de doute là dessus. Je m’étais déjà préparée à me prendre une bonne dizaine de jets de sperme en plein visage. Mais je me trompais…
    Pour faire durer son plaisir, il passa sa main sur mes petits seins, la fit glisser sur mon ventre pour arriver au bas ventre. Il repoussa ma culotte sur le côté pour faire glisser délicatement un doigt jusqu’à mon vagin. J’avais envie de CRIER d’excitation.
    « Oooooh, toute mouillée… oohlaaa… »

    Il me déplaça doucement pour me mettre sur le dos. Il baissa son pantalon afin de libérer complètement son engin. Il souleva délicatement ma jambe droite et mis son bras sous mon genou puis il fit de même avec la jambe gauche. Mon Dieu, ça y est. J’étais totalement offerte, je n’allais pas tarder à sentir sa queue me remplir. J’étais allongée là sans bouger, l’air de dormir paisiblement alors que j’avais envie de l’entourer de mes jambes !
    Il décala tendrement ma culotte sur le côté et commença à introduire son engin dans ma petite chatte béante.
    « Aaaaaaah, c’est bon… Bon Dieu… c’est si bon ! », Murmura-t-il.
    Je ne sais pas comment décrire ce sentiment. J’ai cru que j’allais jouir instantanément. Et le fait que je ne puisse pas extérioriser mes émotions ne faisait que les rendre encore plus puissantes.

    Il essayait d’y aller aussi doucement que possible mais il se laissait emporter par l’excitation. Quand il ralentissait, je pouvais sentir que son membre pulsait de plaisir et ça me rendait folle. Il râlait et grognait tout en m’enfilant de toute la longueur de sa virilité. Il se foutait clairement maintenant de me réveiller ou pas. Tout ce qui l’intéressait était de pénétrer mon petit con jusqu’à s’en vider les couilles. Il était si passionné, si fougueux ! Il m’embrassait les pieds, mes mollets, le cou tout en me pilonnant infatigablement. J’étais surprise de pouvoir encaisser aussi bien une telle queue, mais quand j’y repense, je me rends compte que j’étais tellement excitée que j’aurais même pu recevoir un cheval à ce moment. D’autant plus que la douleur ne faisait qu’augmenter mon plaisir ! Oh mon Dieu, tout ça était si nouveau pour moi ! J’étais impuissante, « inconsciente » sous les coups de boutoir de cet animal ! Je ne m’étais jamais sentie aussi femme qu’à ce moment ! J’avais l’impression de n’avoir jamais été autant désirée ! J’aurais voulu continuer à prendre ses coups de queue encore pendant des heures !

    Seulement, je sentais qu’il était de plus en plus excité. Il s’est mis à accélérer le mouvement, je pensais qu’il allait jouir, je voulais qu’il jouisse ! Je ne sais pas si cette idée ou le fait que doive rester « inconsciente » ont déclenché en moi d’immenses vagues de plaisir. Tous mes muscles étaient tétanisés et ma vulve se contractait frénétiquement autour de son braquemart, comme si elle voulait l’aspirer totalement. Je n’avais plus aucun contrôle. Je l’ai entouré de mes jambes et de mes bras, j’ai même du le griffer au dos je crois. Je sais que j’ai crié de toutes mes forces, « Ouiiiiiiii, ooooooh, ouiiiiiiiii, oooooooooh » !

    Je venais d’avoir mon premier véritable orgasme. Je n’avais jamais rien vécu d’une telle puissance. Je ne pensais pas que c’était possible !..
    Je revenais peu à peu à moi. Mes muscles et mon vagin se contractaient encore indépendamment de ma volonté. Mes yeux étaient fermés et j’avais peur de les rouvrir : c’est clair, je ne pouvais plus faire semblant d’être évanouie. Fini la comédie.
    Il continuait le va-et-vient, un peu plus lentement, mais il continuait. C’était bon signe !

    Je rouvris les yeux et je le vis au-dessus de moi. Il me regardait avec les yeux mi-clos, il esquissa un petit sourire puis accéléra rapidement le mouvement. Je voulais qu’il me recouvre totalement de son désir et je n’allais pas être déçue. Au bout de quelques secondes, il se retira et se mit à genoux entre mes jambes écartées. De sa main gauche il tenait mon genou droit et de sa main droite l’extrémité de sa queue prête à exploser. Un long « Aaaaaaaaaaaah » marqua le début de l’averse.

    Ses jets étaient puissants, épais et nombreux. J’ai fermé les yeux et je me pinçais les tétons des deux mains pendant qu’il m’inondait copieusement. D’ailleurs, son second jet était si puissant que je le sentis passer au-dessus de mon visage, par-dessus moi, pour aller s’écraser sur le mur. J’essayai de dire « Oh mon Dieu ! », J’avais à peine ouvert la bouche qu’un jet copieux arriva en plein dans ma bouche et dans mon nez. Je voulais recracher son épaisse purée, que deux autres jets m’arrivèrent sur le front et dans l’œil gauche, puis un autre dans les cheveux, puis dans le cou, puis sur le ventre, puis sur les seins… Je m’étais déjà faite pas mal asperger par quelques gros jouisseurs bien excités mais là, j’avais vraiment l’impression qu’un régiment entier venait de m’éjaculer dessus. Et j’ai adoré ça…

    Son orgasme se prolongeait encore après la fin de son éjaculation, il cria « Tiens ma belle ! Aaaaaah ! Tiens ! Prends tout ! Tout ! Aaaaaaaah, ma toute petite ! Aaaaaaah ! »
    Je caressais son torse velu avec mes petits pieds, je le regardais et je souriais à mon tour. Son orgasme était au moins aussi puissant que le mien, mais il a fait indéniablement plus de « dégâts » dans la chambre !
    Il a soufflé fort, il m’a fait un bisou sur une partie de ma joue où sa semence n’avait pas giclé. Il a regardé pendant un instant tout ce qu’il venait de jeter. Il s’habilla en silence et partit sans dire un mot, sans même se retourner.

    Je suis restée là pendant quelques minutes encore à jouer avec son sperme et à le sentir sécher lentement sur ma peau. J’aimais son odeur âpre et son goût salé.

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  • LE BLOG DE Rude

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    Oui ?

    J'écoute de la musique et toi ?

    C'est quoi le titre ?

    Quel genre de site ?

    Je suis curieuse :3

    J'ai pas le droit ?

    doit

    Tu aimes les doigts ?

    Tu m'aimes ?

    Je sais pas tu as l'air d'aimer les doigts.

    Pourquoi tu aimes les doigts ?

    Laisse

    T'es bête

    De quoi ?!

    Nooon

    Tu lis mes commentaires u_u

    Qui donc ?

    non

    C'est quoi ?

    NON

    300

    Ouiii

    Mais non :D

    Je sais pas

     

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